L`eau comme boisson à l`école

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Sourire pour Tous
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Brochure à l’attention des directions et des enseignant(e)s de maternelles et de primaires; des infirmières
des centres PSE, PMS, CLPS; de tout le personnel actif dans le cadre de la santé à l’école
2
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Réalisation et conception : Fondation pour la Santé Dentaire
Michel Masquelier / Michel Devriese / Anne Wettendorff / Thierri van Nuijs / Véronique Tellier
Editeur responsable : Michel Devriese
Fondation pour la Santé Dentaire
Avenue De Fré, 191 - 1180 Bruxelles
Fax 02 374 32 84 Site www.sourirepourtous.be Courriel [email protected]
Un département de la Société de Médecine Dentaire ASBL - Maison des Dentistes
D’après des projets pilotes menés durant l’année scolaire 2004-2005
dans le cadre de l’action «Sourire pour Tous»* par la Fondation pour la Santé Dentaire
Conception graphique : www.marmelade.be
rev 3 - septembre 2008
* voir p 19
Pourquoi
?
Les problèmes de santé liés à l’alimentation semblent être le
mal de ce début de troisième millénaire. L’obésité prend des
allures d’épidémie. Elle touche davantage les populations les
plus fragilisées, mais pas uniquement. La carie - quant à elle continue de faire de sérieux dégâts chez certains enfants.
Et même si chez d’autres elle était en forte régression, elle
pourrait refaire surface.
Tout se joue
âge
dès le plus jeune
Au-delà des excès alimentaires, les
boissons sucrées sont pointées du
doigt comme source de ces problèmes
de santé : trop de canettes de sodas,
trop de berlingots de soi-disant jus
de fruits, voire de maxi-bouteilles de
boissons sucrées et acides.
Ces boissons sucrées augmentent
sournoisement les apports caloriques
et attaquent les dents. Ces apports
inadéquats de «sucres simples» ont
également des répercussions sur la
santé à travers des réponses insuliniques qui deviennent anarchiques.
Toute autre boisson que de l’eau pure
n’est plus une boisson : c’est un aliment liquide !
Beaucoup d’enfants ne boivent plus
jamais un seul verre d’eau. Dans leur
3
esprit, l’eau du robinet est impropre à
la consommation. C’est le marketing
et la publicité qui dirigent leur consommation.
La Fondation pour la Santé Dentaire
a voulu analyser cette dérive et tester
des réponses à y apporter.
Une grande mobilisation et conscientisation à propos de la présence de
distributeurs automatiques de sodas
dans les écoles primaires a eu lieu.
La Fondation a proposé à des écoles
de mener des expériences-pilotes
pour réhabiliter l’eau comme boisson
à l’école.
Cette brochure en est la synthèse.
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Entre janvier 2004 et juin 2005, l’équipe de «Sourire pour Tous»* a rendu
visite à 76 écoles primaires en «discrimination positive», essentiellement
dans les régions de Mouscron, Mons,
La Louvière, Charleroi, Liège, Verviers
et Bruxelles.
A partir de janvier 2005, chaque école
participante s’est vue proposer trois
expériences-pilotes d’une durée d’un
mois puis d’en faire l’évaluation. Trois
classes de chaque école ont choisi de
se brosser les dents en classe «3 minutes chrono», de veiller au caractère
sain des collations ou de ne boire que
de l’eau à l’école.
Lors de la présentation des différents
projets-pilotes aux directions ou aux
enseignants, le projet sur l’eau rencontra toujours le plus de réticence
et de scepticisme. Beaucoup le trouvaient difficile à mettre en œuvre ou
même pénible pour les enfants, un
peu comme si boire de l’eau était devenu quelque chose de surréaliste.
Vous pourriez à votre tour être tenté
par vivre un tel projet en classe.
Cette brochure relate l’expérience vécue puis vous propose des pistes pour
qu’à votre tour vous puissiez mettre
en place un premier projet au sein de
votre classe.
Les expériences-pilotes, les projets
de classe peuvent se multiplier. Ils
pourront contribuer à modifier certains comportements qui au bout du
compte, auront un réel impact sur la
santé des enfants.
* voir p 19
De notre expérience,
nous retenons une chose
essentielle pour la réussite
du projet : l’adhésion du
groupe à celui-ci. Celle-ci
ne se fera que si le groupe
comprend pourquoi il se
lance dans un tel défi.
En réussissant la
sensibilisation des élèves,
vous leur donnez un
maximum de chances de
réussir le défi et de modifier
des comportements devenus
mauvais pour leur santé.
Changer ENSEMBLE nos
comportements est bien
moins ardu que de les
changer tout seul.
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Nous avons remarqué dans les classes
des écoles visitées que seul un enfant
ou 2 avaient de l’eau comme boisson.
Et dans certaines classes : aucun !
Ces enfants isolés peuvent vivre cela
avec difficulté. C’est un comble!
Ils peuvent passer pour être punis ou
- pire - démodés.
Les parents de ces enfants sontils particulièrement motivés, voire
exigeants ? Ces enfants viennent-ils
à l’école avec de l’eau parce qu’ils
suivent un régime prescrit pour lutter
contre leur obésité ?
Ces parents pourraient finir par se
culpabiliser ou être pointés du doigt
pour tant de rigueur.
Il est bien connu que les enfants cherchent à imiter la majorité du groupe.
«Il faut consommer pour exister». Le
marketing en a fait des cibles faciles.
Les enfants sont sensibles à la marque consommée. Même pour l’eau!
Prendre ensemble la décision que
TOUS les enfants boivent de l’eau
rétablit l’égalité entre eux. Et tout
devient plus facile : le comportement
dominant, c’est boire de l’eau. Plus de
difficulté à l’adopter.
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Le défi
Nous avons d’abord expliqué aux enfants
la signification et la portée du terme
«projet-pilote», à savoir son caractère
«expérimental» et sa valeur d’exemple,
de «conduite» pour les autres.
On décide d’essayer et de mettre tout
en œuvre pour réussir pendant une
période bien définie. Puis on évalue :
comment le projet a-t-il été perçu par
les enseignants, par les enfants, les
problèmes rencontrés, etc.
Cette évaluation nous a permis de réaliser ce document.
Pour initier le projet-pilote, nous avons
proposé aux classes de relever un défi.
Nous pensons qu’il est utile et rassu-
rant pour les élèves de bien définir le
cadre du projet dès le départ de celuici afin de bien comprendre à quoi l’on
s’engage, de quelle manière, avec quels
moyens, pour combien de temps…
Toutes les classes qui ont répondu à
l’évaluation de fin de projet souhaitent
adopter à plus long terme ce «comportement santé». De même, les enseignants se disent prêts à reconduire un
projet similaire avec une autre classe,
lors de l’année scolaire suivante.
Dans les commentaires, nous pouvons
lire aussi de nombreuses marques de
soutien de la part des collègues enseignants ou de parents.
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Une canette de cola contient l’équivalent de 5 à 7 morceaux de sucre (1 morceau de sucre = 6,25 g, soit 25 Kcal.
Dans un paquet d’1 kg de sucre, il y a
160 morceaux).
Une canette par jour pendant un an
équivaut à plus de 2500 morceaux de
sucre, soit près de 16 kilos de sucre !
Faites le calcul pour un enfant qui boit
3 verres de boisson sucrées, qui mange
des céréales sucrées le matin avec du
lait chocolaté ou fruité (sucrés), qui
prend pour collation un en-cas gras
sucré comme les chocolats, biscuits
etc., qui mange au goûter une gaufre ou
une crème, qui mange à la cour de récréation l’un ou l’autre bonbon,… Vous
pouvez facilement imaginer la quantité de sucre que cela représente. C’est
énorme et inadéquat pour un enfant.
C’est trop de sucre sous forme de saccharose et pas assez de glucides sous
forme complexe, tel le pain contenant
amidon et fibres.
Les colas, les thés glacés et autres
limonades contiennent des acides
(phosphorique, citrique, etc.). Ces
acides attaquent directement l’émail
des dents des enfants et favorisent la
déminéralisation (décalcification) des
dents. En fragilisant ainsi les dents,
on favorise l’apparition de caries.
On voit ce qui se passe au niveau des
dents, mais on commence à suspecter
ce qui se passe au niveau des os.
Les «jus de fruits sans sucre ajouté»
contiennent environ 10% de glucide
(sucre) ainsi que de l’acide. Même s’ils
contiennent encore quelques vitamines, ils restent à consommer avec
modération. La plupart des briquettes
de «jus» ont une teneur en fruit parfois dérisoire… Toute ressemblance
avec un «vrai» jus d’orange pressée
ne relève parfois que de l’imagination.
Un enfant doit boire sur sa journée
environ 1,5 litres… d’EAU. Si toute cette
eau est remplacée par des boissons sucrées, imaginez-vous les répercussions
sur sa santé : dans l’immédiat, humeur
versatile (insuline), à moyen terme
dents abîmées, parfois totalement cariées, surcharge pondérale, prédisposition aux maladies chroniques.
Les boissons sucrées peuvent toutefois
être consommées avec modération
dans des circonstances spécifiques
comme une fête, un anniversaire, ... Ce
sont des consommations d’exception,
pas du quotidien.
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L’enfant passe une grande partie de son
temps à l’école : elle est son lieu de référence. D’où l’importance d’un projet qui y
est mené. Même si ces projets ne réduisent pas significativement la consommation de sodas et autres boissons sucrées
des plus grands consommateurs, ils offrent sans équivoque et sans aucun doute
un modèle de consommation, des balises
claires à chacun des enfants de l’école.
Observez, questionnez…
Que boivent vos élèves quand ils sont
en classe, à la récré, au réfectoire…
Combien d’entre eux consomment de
l’eau ?
Face à tout ce qui a été observé, on peut
se poser un certain nombre de questions… L’enfant qui consomme presque
exclusivement des sodas ou qui ne boit
jamais de l’eau n’est plus une exception
dans nos classes. Certains enfants ne
se rendent pas compte de leur consommation en sucre et n’y voient pas de
mal. La prise de sucre n’a pas ou peu
d’effet immédiat (si ce n’est la sensation
de plaisir et les répercussions difficilement mesurables sur les rythmes alimentaires et rythmes de vie) et c’est sur
le long terme que le mal se fait.
Ces enfants vont développer des habitudes délétères, souvent de manière
inconsciente, mais qui seront souvent
difficiles à changer par la suite. Prendre
conscience de ces comportements inadéquats et de ces dangers contribuera à
motiver l’enfant à adhérer au projet-pilote. Il est aussi certainement important
de tenir les parents au courant du projet
mené en classe.
Des questions. Se les poser c’est y répondre !
st-il bon de consommer beaucoup
E
de sucres ? Pourquoi ?
Pourquoi trouve-t-on des colorants
dans certaines boissons ?
Est-ce que je peux boire du jus de
fruits toute la journée ?
Est-ce qu’il n’y a «rien» dans l’eau ?
Pourquoi faut-il boire ?
Qu’est-ce que je risque en buvant
des boissons acides ?
Est-ce que je peux boire de la
grenadine avec mon eau ?
Est-ce que c’est bien de boire
«souvent» sur la journée ?
L’eau de source, l’eau minérale et
l’eau du robinet, quelle différence ?
Quel est le prix des boissons ?
Quel est le prix de l’eau en bouteille
par rapport à l’eau du robinet ?
Que coûte sur une année la
consommation quotidienne d’un
berlingot, d’une canette, des
boissons prises ce jour ?
Quelle est la différence en terme de
déchets produits par les cannettes,
berlingots, bouteilles ou ... l’eau du
robinet ?
Les enfants connaissent-ils le
cheminement de l’eau du robinet par
rapport à l’eau en bouteille ?
Quels aspects écologiques sont liés
à l’emballage des boissons et à leur
transport ?
9
Le projet dans votre classe
Démarrer le projet
Pour initier le projet dans votre classe,
différentes approches sont possibles.
Nous vous en proposons une ici que
vous pouvez éventuellement choisir de
suivre ou non selon le vécu du groupe.
Il nous paraît essentiel de faire part de
votre projet à l’infirmière scolaire qui
est une personne ressource au sein de
votre école.
Annoncez...
Dites à vos élèves que vous avez un
défi à leur proposer.
Expliquez-leur que ce défi est une expérience-pilote, qu’ils vont tenter quelque chose afin d’en mesurer l’impact et
peut-être d’aller plus loin après.
Expliquez leur que le défi a un rapport
avec l’eau et la santé. Laissez mijoter...
L’observation de ce qui est consommé
Au moment de la collation, rassemblez ce qui est bu en classe par les
élèves. Si on travaille avec des plus
grands, on peut leur demander de
remplir une fiche d’identité de leur
boisson ou de compléter un tableau
de classe (Voir annexe 4).
Observez tous ensemble les différentes boissons et tirez-en les premières
conclusions. Vous pouvez répéter
cette observation le lendemain : elle
peut être anonyme car le but n’est pas
ici de dénoncer un enfant qui aurait de
mauvaises habitudes alimentaires.
La seconde étape serait de classer
les différentes boissons par famille
et de donner les principales caractéristiques de chaque famille (sucre,
colorant, acides, vitamines, additifs,
édulcorants, minéraux ...).
Peut venir ensuite la notion de quantité
et de fréquence. En repartant du premier tableau, on peut faire une classification : par exemple sur 25 boissons,
autant sont des jus, autant des limonades, autant de l’eau,...
On peut aussi se poser la question,
parmi toutes ces boissons, lesquel-
les puis-je consommer en plusieurs
fois (choix entre un berlingot et une
petite bouteille qui se referme ou une
gourde).
Compétences transversales
L’observation de ces boissons, leurs
coûts, teneurs en sucre sera prétexte à
des exercices de calcul bien motivants.
Le défi
Vous pouvez, pour votre défi, partir de ce
que nous avons proposé pour les classes
pilotes. Néanmoins, selon votre classe,
l’âge des enfants, leur capacité à s’impliquer, à se projeter, vous pouvez rédiger
le défi seul ou en groupe, en partant de
tout ce que vous avez observé.
10
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comme boisson à l’école
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Un des aspects importants à régler
est de choisir un récipient agréable et
pratique pour l’eau du robinet.
Les gobelets ne nous semblent pas
les plus pratiques; à chacun de s’organiser. Nous avons choisi de distribuer
à chaque enfant une petite bouteille
d’eau. Nous en avons retiré les étiquettes afin de ne pas faire de publicité pour l’une ou l’autre marque. Une
étiquette neutre la remplaçait pour
personnaliser la bouteille de chaque
enfant. On peut choisir de personnaliser les étiquettes dans un atelier
artistique. Ces bouteilles existent en
33 ou 50 cl. Les moins chères coûtent
environ 0,25 .
Nous avons choisi des bouteilles avec
une ouverture facile pour les enfants.
Les enfants peuvent facilement reremplir ce type de bouteille à un robinet de l’école. Il s’agit de faire l’inventaire des points d’eau à l’école, avec
des robinets faciles à manœuvrer.
... Ou plus facile pour les plus jeunes
Que faire des enfants qui disent qu’ils
n’aiment pas l’eau ? Oser essayer nous
paraît essentiel; essayer ensemble
est plus facile. Très vite, les enfants
réticents rejoignent les autres; le fait
d’avoir essayé, d’avoir participé au
projet les a entraînés à boire de l’eau
fréquemment durant plusieurs jours.
Et ils y prennent goût.
Chacun doit absolument être inclus
dans le projet; l’adulte propose de
jouer la carte du projet de classe et
leur explique à quel point leur rôle
est important et difficile. Nous avons
constaté presque à chaque expérience
qu’un des principaux moteurs du projet
était l’effet de groupe, l’émulation que
le groupe jouait sur chacun des élèves.
11
L’évaluation
En fin de projet, il est indispensable
d’évaluer celui-ci afin d’en tirer un
maximum d’informations. Cette évaluation est double : il y a l’évaluation
de l’enseignant et l’évaluation des
enfants. Toutes les deux ont leur importance. De ces évaluations naîtront
d’éventuelles nouvelles mesures, des
améliorations à apporter au projet,
des suggestions : le projet se poursuit-il ? Est-il jeté aux oubliettes ?...
Entre les deux, une multitude de possibilités s’offre. En voici quelques unes :
Mettre des carafes d’eau à
table au réfectoire
Il est peut-être aussi utile de profiter
de cette expérience pour pointer du
doigt certains fonctionnements de
notre société dont celui du marketing
et de la publicité. La publicité nous
dicte ce qu’il est bon de boire, ce
dont nous avons besoin, ce que nous
devons avoir dans notre frigo ou notre
cartable...
st-ce que tout ce qu’on nous dit
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est vrai ou faux ?
Qui nous délivre les messages ?
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Derrière la multitude de messages
publicitaires diffusés se cache un et
un seul objectif : vendre toujours plus!
Ne plus permettre la consommation de canettes à l’école
Permettre aux élèves qui le
souhaitent d’avoir leur bouteille d’eau près d’eux
Installer un robinet fontaine
dans l’école / des points d’eau
Réhabiliter un point d’eau un
peu oublié dans l’école
Aller expliquer son expérience
dans une autre classe, voire
une autre école. Faire un parrainage
Modifier la charte de la classe
et peut-être, le règlement de
l’école sur les boissons
...
Elargir le projet en réfléchissant à la problématique des
collations
Merci
de ce que vous faites pour moi ...
L’ e a u
12
comme boisson à l’école
Les annexes
Annexe 1
Pour aller
plus loin...
Voici un petit tableau reprenant les teneurs en sucre (glucides)
de différentes boissons :
Pour 100
Sucre et acide
ml
Jus de fruits pressés (rayon frais)
9g
Petit complément fruits/légumes (rayon frais)
13 g
A la présence de sucre, il faut ajouter celle d’acide dans la plupart de
ces boissons.
Berlingot de jus d’orange sans sucre ajoutéde 8,6 g à 11,6 g selon la marque
Berlingot de jus de pomme
9,7 g
Berlingot de limonade à base de jus de fruits
de 10,2 g à 12,7 g
Eau aromatisée
4,8 g
Eau
0g
Cola
10,6 g
Cola Cherry
11,2 g
Thé glacé
entre 6,9 g et 7,2 g
Ces chiffres ont été obtenus sur
des produits de consommation
courante. On peut en déduire immédiatement que le taux de sucre
présent dans ces boissons n’est
pas anodin. Il tourne en moyenne
autour de 10%. Votre classe pourrait elle aussi procéder à un relevé
comme celui-ci : rien ne vaut l’expérience. Vous pouvez aussi envisager
l’aspect coût des boissons et l’aspect
déchets.
L’achat de boissons représente un budget annuel non négligeable pour les
parents et oblige l’école à gérer des quantités impressionnantes de déchets
(de l’ordre de la tonne pour une école de 200 élèves).
Dernier point à soulever : les boissons light. Le sucre de remplacement dans ces boissons n’est pas
cariogène : il ne sera donc pas transformé en acide par les bactéries.
Cependant, ces boissons contiennent au même titre que les autres
des acides qui attaquent directement les dents. Une dernière chose
concernant les édulcorants (sucres
de remplacement) : leur consommation doit être limitée chez l’enfant
car ils peuvent provoquer des diarrhées lorsqu’ils sont consommés en
grande quantité. La dose maximale
peut très vite être dépassée chez un
enfant de 30 kilos.
Prix et déchets
½ litre/jour de boisson
Coût pour 185 jours d’école
Kg déchets
/ élève / an
Kg déchets
/ 200 élèves / an
1,5 canette 33 cl
De 55,78 à 139 
8,4
1667
2 berlingots 25 cl
De 78 à 146 
4,6
925
1 soda en bouteille plastique de 50 cl
De 87 à 160,50 
6,1
1221
1 bouteille plastique d’eau de 50 cl
De 64 à 87 
3,7
740
Eau du robinet
 0 
0
0
D’après : IBGE – BIM
13
A savoir...
L’eau est le premier composant de
l’organisme humain. Sa place dans la
composition corporelle est de 75% à
la naissance, puis se réduit progressivement à 70% chez le nourrisson.
Chez l’enfant et l’adolescent, elle
représente comme chez l’adulte
environ 60% du poids du corps. Tout
comme l’oxygène, l’eau est un élément vital.
La sensation de soif est un moyen
d’alerte décalé par rapport à l’état réel
d’hydratation : le déficit hydrique est
déjà présent quand apparaît la soif.
En cas d’absence prolongée (vacances), laisser couler l’eau du robinet
quelques instants avant de la consommer afin d’éviter de boire l’eau qui a
stagné dans les tuyaux.
(D’après : Société Wallonne des Eaux Toute la clarté sur l’eau du robinet - mars 2005)
L’eau du robinet est-elle potable ?
Sans aucun doute. Aucun produit
n’est contrôlé aussi souvent et aussi
sévèrement que l’eau de distribution.
Ce sont d’abord et surtout les socié-
tés de distribution elles-mêmes qui
effectuent ces contrôles. En outre, des
laboratoires indépendants sont chargés par des communes, des provinces
et les Régions wallonne, flamande et
bruxelloise de réaliser régulièrement
des contrôles supplémentaires.
L’eau de distribution doit satisfaire à
pas moins de 48 critères de qualité.
L’Organisation Mondiale de la Santé
(OMS) fixe les normes de base. L’Union
Européenne a encore renforcé ces exigences et la Wallonie, Bruxelles et la
Flandre appliquent scrupuleusement
ces réglementations.
Le consommateur peut donc être rassuré. Au moindre problème, les sociétés de distribution d’eau donneraient
immédiatement l’alarme.
Au cours des dernières années, la publicité a peut-être amené une partie des
consommateurs à se détourner de l’eau
de distribution pour la boisson. A tort.
Buvez l’eau de distribution en toute
tranquillité. Elle est saine.
(Source : Belgaqua - Le grand livre Bleu)
Campagne de publicité française pour l’eau du robinet. Un litre d’eau par
jour et par enfant
offert gratuitement
aux écoles primaires
L’Intercommunale Bruxelloise de
Distribution d’Eau (IBDE) procure
de l’eau gratuitement à toutes
les écoles primaires de la Région
bruxelloise, à raison d’un litre par
enfant et par jour (200 jour/an)
depuis le 1er janvier 2005. A partir
de septembre 2005, l’IBDE distribuera 80 000 gourdes à 400 écoles primaires.
Les distributeurs d’eau potable
wallons réunis au sein de l’union
professionnelle AQUAWAL, proposent l’eau également gratuitement aux écoles situées sur leurs
zones d’activités (95 % du territoire de la Région wallonne),
(D’après www.ibde.be et www.aquawal.be)
En Belgique, c’est 250 fois !
L’ e a u
14
comme boisson à l’école
Annexe 2
Nos conseils pour déguster
l’eau du robinet
... avec le sourire
A la maison
Garder 2 bouteilles d’eau minérale en plastique.
Enlevez-en l’étiquette.
Remplissez-les à un robinet qui connaît beaucoup de débit : le robinet de la cuisine, par
exemple.
Ne fermez pas les bouteilles. Laissez-les aérer
1/2 heure, le temps que le chlore s’évapore.
Remettez le bouchon, et zou : au frigo!
Il ne reste plus qu’à déguster une eau délicieuse,
très économique, saine, éco-responsable.
Changez de temps en temps les bouteilles.
A l’ecole
On peut faire pareil pour emporter de l’eau à
l’école : avec une petite bouteille ou une gourde.
Ou la remplir … à l’école !
Mettez en valeur les points d’eau de l’école :
par leur bon entretien et leur décoration.
Robinet-fontaine,
Fontaine à eau,
Bouteilles ou …
Robinet
tout court ?
Chaque école fera ses choix en
matière d’équipement. Pourvu
que l’eau toute pure soit disponible en abondance et gratuitement !
Le robinet-fontaine permet de
boire sans gobelet, mais demande un peu d’entretien.
Pas convaincu ? Organisez un test «en aveugle» :
goutez différentes eaux (eaux minérales, eau du
robinet préparée comme ci-dessus), toutes transvasées dans des bouteilles identiques, numérotées, à même température.
Pour un usage domestique, les filtres à eau sont
-le plus souvent- inutiles. Si on les utilise, il faut
respecter des règles précises.
(Voir : www.ecoconso.be/page.php ?ID=34)
Ne buvez pas une eau qui est passée par un
adoucisseur d’eau ou le circuit d’eau chaude. Ce
passage fait perdre à l’eau sa potabilité.
Les fontaines à eau avec bonbonnes délivrent de l’eau aussi
coûteuse que de l’eau en bouteille, mais rafraîchie.
Les fontaines réfrigérantes
branchées sur l’eau de distribution sont un must, mais
demande un peu de travaux de
raccordement.
En final, de bons robinets traditionnels sont peut-être déjà
disponibles à l’école. A vous de
les mettre en valeur ! L’eau qui
en coule est fraîche.
15
Annexe 3
S
ources...
d’information
www.reajc.be/fr/spip.
php?article112
www.robinetfontaine.be
www.vivaqua.be
www.belgaqua.be
http://environnement.wallonie.
be/education/eau/boisson/
action/soif-ecole.html
www.brabantwallon.be/­
documents/environnement/
leaudurobinet.pdf
www.aquawal.be/xml/fiche-IDC12-IDD-73-.html
www.ibde.be
www.sourirepourtous.be
www.ecoconso.be/IMG/pdf/fontaines_ecoles.pdf
www.oivo-crioc.org/textes/
1407.shtml
http://www.bouchesaine.ch
L’ e a u
16
comme boisson à l’école
Annexe 4
Fiche d’identité
d’une boisson
FICHE D’IDENTIFICATION
(pour le 3ème degré)
NOM : . . . . . . . . . . . . . . . . .
Quantité / volume : . . . . . . . . . .
Prix : . . . . .
prix au litre . . . . .
Sucre . . . . .
oui
non
Acide . . . . .
oui
non
Colorant . . . . oui
non
Conservateur . . oui
non
Vitamine(s) . .
non
oui
autres . . . . . . . . . . . . . . . . .
autres . . . . . . . . . . . . . . . . .
autres . . . . . . . . . . . . . . . . .
PORTRAIT ROBOT
Tableau récapitulatif
Eau
Eau aromatisée
Lait
Lait chocolaté
Lait fruité
Jus de fruit sans sucre ajouté
Limonade non pétillante
Limonade pétillante
Quantité jour 1
Quantité jour 2
Quantité jour 3
...
17
Annexe 5
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L’ e a u
18
comme boisson à l’école
Distributeurs automatiques à l’école :
entre incohérence et duperie
 Si l’école veut pleinement jouer son
rôle éducatif dans le domaine de
l’alimentation saine, elle doit mettre en pratique ses enseignements.
Les bons comportements de santé, cela ne s’apprend pas dans des
livres. Ce n’est pas de la théorie.
Cela doit se VIVRE au quotidien.
Comment voulez-vous convaincre
un enfant que sa boisson habituelle et quotidienne, c’est l’eau,
si à peine sorti de la classe, il
tombe nez à nez sur un distributeur automatique de sodas aux
couleurs chatoyantes ? Ou si à la
cantine, on lui sert de la grenadine. Quelle incohérence !
Une prise de conscience sur la place
des distributeurs au sein des écoles
primaires s’est faite jour durant l’année scolaire 2004-2005.
Les bonnes questions ont été posées :
Quelle est la justification de la place
de ces machines dans une école primaire dans le cadre de la promotion
d’une alimentation saine ?
Les distributeurs ne vendent que des
en-cas. Rien comme aliments qui fait
partie des aliments à consommer
quotidiennement. 
La présence de façades publicitaires éclairées de ces distributeurs ne
sont-elles pas des publicités interdites dans l’enceinte de l’école  ?
Ces distributeurs éclairés 24h/24 et
mal isolés sont énergivores : qui paye
l’électricité ?
Il y a des distributeurs. Mais y a-t-il
accès à l’eau de distribution, gratuitement ?
Qui a proposé de placer ce distributeur ? C’est une demande de l’école,
ou c’est le démarchage d’une firme
qui a proposé de le mettre à l’essai ?
L’ingénierie marketing des grandes
firmes est de s’insinuer dans les éco-
les pour fidéliser dès le plus jeune âge
les consommateurs. Investir le lieu  de
l’école est pour une firme une grande
victoire dans sa stratégie marketing.
A entendre certains, cette présence
serait même devenue indispensable
dans l’équilibre financier de l’école.
Connaissez-vous les chiffres ? Qui est
le GRAND bénéficiaire de cette vente
par distributeur ? L’école ? La firme ?
Les éventuels intermédiaires ? Les
kilos et les caries des enfants ?
Serez-vous complice de cela ?
La France a décidé d’interdire les
distributeurs dans les écoles. La Belgique francophone mise davantage
sur l’éducation, la sensibilisation, le
sens des responsabilités du monde de
l’enseignement.
Soyez digne de cette confiance
qui est placée en vous.
Bouteille
en
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s
2004
2005
Suite à la prise de conscience, la réponse des firmes ne s’est pas fait
attendre : On change les façades. On «adapte» le contenu.
Serez-vous dupe de ces changements uniquement cosmétiques  ?
Une frac
ture d’in
cis
aura de
s réperc ive définitive
ussions
sourire la
sur le
vie duran
t. 
(Pour en savoir plus : www.educationsante.be/es/article.php ?id=496)
19
Le projet «Sourire pour Tous»
Les plus récentes enquêtes de
Santé publique montrent que les
soins dentaires font partie des
soins où l’on enregistre le plus de
renoncements. Egalement mis en
évidence, le faible recours aux visites chez le dentiste chez les enfants, particulièrement pour les
populations les plus fragilisées.
L’action «Sourire pour Tous» a été
initiée par les ministres fédéraux
de la Santé et des Affaires sociales, et financée par le Comité de
l’assurance de l’INAMI. Sa concrétisation a été confiée à la Fondation pour la Santé Dentaire pour
la partie francophone du pays.
Deux volets dans l’action
Rendre les soins dentaires plus accessibles par la gratuité de ceux-ci.
En tout cas supprimer toute barrière
financière à l’accès au soin. Une expérience-pilote de gratuité a été menée sous forme d’un «Denti Pass».
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Après la phase expérimentale, il y a
généralisation du remboursement
complet (ou gratuité) des soins dentaires à l’ensemble des enfants de
moins de 12 ans à partir du 1er octobre
2005. Ceci sous l’impulsion du Ministre fédéral de la Santé et de la Commission Nationale Dento-Mutualiste
auprès de l’INAMI.
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Ce ne sont pas moins de 12000 enfants en Wallonie et à Bruxelles qui
ont pu bénéficier d’un Denti Pass,
document personnel remis à l’enfant
lui permettant de se rendre chez le
dentiste de son choix pour y recevoir
des soins dentaires gratuits. Pour la
phase expérimentale, ce document a
été remis via une sélection d’écoles
en discrimination positive dont on
peut objectivement penser qu’elles
drainent une population issue de milieux défavorisés.
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Des animati
Un site intern
et
www.sourirepourtous.be
Le curatif ne pourra
jamais compenser
le manque de préventif
Mais «une bouche pleine de
soins n’est pas une bouche
en pleine santé». Bien plus
que des soins curatifs, ces
enfants ont surtout besoin
de préventif. C’est pourquoi
l’action «Sourire pour Tous»
c’est aussi de la sensibilisation, de l’information à la
santé dentaire : du brossage
précoce, efficace et régulier.
La lutte contre la malbouffe
et… les boissons sucrées.
Les boissons sucrées attaquent mes dents !
Je préfère boire de l’eau.
www.sourirepourtous.be
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