Livret d`information VIH et Soins Dentaires destiné aux chirugiens

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LIVRET D’INFORMATION
Mercredi 28 mars 2012
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Allocution douverture de Françoise BORSA-LEBAS
Présidente du COREVIH Haute-Normandie
Je voudrais tout d'abord remercier tous les
présents ce soir, les membres de la
commission ville qui ont travail sur cette
thématique des soins dentaires, les Docteurs
Alain DURET et Dominique VUIGNIER
ainsi que le Professeur CARON qui nous
confortent dans ces actions.
Depuis le début de l'épidémie, soit 30 ans
maintenant, les patients vivant avec le VIH
ont eu, ont ou auront des pathologies bucco-
dentaires liées au VIH, aux comorbidités, à la
iatrogénie qu'il s'agisse des antirétroviraux,
des séquelles radiques des cancers ou d'autres
thérapeutiques, à l'alimentation, à l'usage de
drogues ou au manque d'hygiène. Ces
facteurs sont multiples se croisent et
s'additionnent au fil du temps.
Or il s'avère d'après plusieurs enqtes
nationales que les chirurgiens dentistes
représentent l'une des professions de santé les
moins bien informées sur cette pathologie
virale, alors que les soins dentaires sont un
enjeu important pour la sandes personnes
vivant avec le VIH. C'est pourquoi nous ne
pouvons que vous remercier d'être présents
nombreux ce soir, témoignant de l'inrêt
porté à cette problématique.
Le chirurgien dentiste peut être parfois le
soignant de première ligne pour évoquer une
infection à VIH. Si au début des années
2000, pour 30% des personnes infeces les
sions buccales étaient les premres
manifestations de l'infection à VIH, la
prévalence des 2 problématiques conjuguées
au cours de l'histoire naturelle était de 65% et
de 85% en cas de sida déclaré. Avec
l'efficacité des antirétroviraux actuels, cette
prévalence a considérablement diminué
certes, des sions buccales différentes sont
constatées, elles doivent cependant alerter. Il
ne faut pas oublier que 40 000 séropositifs en
France ignorent leur statut sérologique.
D'autre part, la communication est essentielle
entre les différents acteurs de soin du VIH et
des pathologies dentaires, ne serait-ce qu'en
raison des risques d'interrences
dicamenteuses entre les différentes
mocules utilies ou de l'existence de
troubles de l'hémostase. En revanche, les
risques infectieux, malg
l'immunodépression ne sont pas supérieurs à
ceux de la population générale.
Cette communication repose sur la
connaissance de l'infection virale par le
praticien, mais la capacité du patient à
l'information se heurte à un pas émail de
refus de soins itératifs, de lafiance ou de la
crainte évoquée par certains professionnels
entrainant des mesures inadéquates cues
comme discriminatoires, de difficultés
sociales, de l'apphension d'un parcours de
soins complexe et de la peur de rupture de
confidentialité.
Au cours de cette soirée, nous vous
présenterons les résultats d'une enqte
mee auprès des patients et des
professionnels, les avanes thérapeutiques
de l'infection avec comme corollaire des
risques professionnels moindres, les aspects
sociaux et les modalités de prise en charge
par l'assurance maladie.
Bonne soirée que j'espère riche d'échanges et
de collaborations futures.
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I. alie aups des patients sur leur prise en charge dentaire
II. Réalisée auprès des chirurgiens-dentistes sur la prise en charge des
personnes vivant avec le VIH en Haute-Normandie
CONTEXTE DES DEUX
ENQUETES
COREVIH (comi de coordination
régionale de la lutte contre l’infection due
au VIH) Haute-Normandie dont une des
missions est de :
Participer à l’amélioration continue de la
qualité et de la curité de la prise en
charge des patients et à l’harmonisation
des pratiques
Commission « prise en charge en ville » :
amélioration de la qualité de la prise en
charge des patients vivant avec le VIH en
Haute-Normandie :
Réaliser une enquête auprès des
chirurgiens-dentistes en partenariat avec les
ordres départementaux et régional des
chirurgiens dentistes de Haute- Normandie.
Réaliser une enquête auprès des patients
sur leur prise en charge dentaire.
OBJECTIFS DES DEUX
ENQUETES
Évaluer les modalités de prise en charge
en chirurgie dentaire, préciser les
problèmes rencontrés et les causes
éventuelles de refus de prise en charge des
patients séropositifs.
Rappeler aux patients l’importance des
soins dentaires au cours des consultations de
suivi de la séropositivité et réaliser une
véritable éducation sanitaire à ce sujet.
Renforcer les liens avec les chirurgiens
dentistes et les inclure dans le dispositif de
soins.
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I. Enquête réalisée auprès des
patients sur leur prise en charge
dentaire
Analyse de 867 questionnaires
1. Etes-vous allé chez le dentiste ces
douze derniers mois ?
Oui : 51 %
Non : 49%
Si non pourquoi ?
(question ouverte: classement par thèmes)
Financier : 4%
Peur : 4%
Pas besoin ou utilité : 43%
Pas le temps : 5%
Réticence du dentiste : 1%
Autres : 16% (appareillage, négligence,
problèmes de places ou ne prend pas de
nouveaux patients, problèmes de RV, etc...)
Pas répondu : 28%
2. Avez-vous un dentiste attitré ?
Oui : 62%
dont CHU : 3%
Non : 38%
Pas pondu : pourcentage négligeable (3
non répondu)
3. Votre chirurgien dentiste est-il au
courant de votre séropositivité ?
Oui : 53%
Non : 39%
Pas répondu : 8%
Si non pourquoi ne pas l’avoir dit ?
(question ouverte : classement par thèmes)
Discrimination : 1%
Pas nécessaire : 5%
Peur, honte : 11%
Confidentialité : 15%
Autres motifs : 31%
Pas répondu : 37%
Si oui, cela a t-il changé ses pratiques ?
Oui : 9% (dernier RDV, précautions
accrues, etc…)
Non : : 60%
Autres : 3% (ne savent pas ou ne pensent
pas)
Pas répondu : 28%
4. Avez-vous déjà eu un refus de soins
de la part d’un chirurgien dentiste ?
NON : 80%
OUI : 4%
si oui pourquoi ?
(cases à cocher)
Séropositivité : 73%
Parce que je ne m’étais pas présenté au
rendez-vous précédent : 7%
A cause d’une surcharge de travail du
praticien : 10%
Parce que je bénéficie de la CMU : 16%
Parce que je bénéficie de l’Aide
Médicale de l’État : 1%
1 / 20 100%

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