6: Etat actuel de la biodiversité | Current state of biodiversity
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Familles
Families
Nombre
d’espèces
Number of
species
Poaceae 268
Fabaceae
(sensu stricto)
214
Cyperaceae 128
Asteraceae 85
Euphorbiaceae 81
Rubiaceae 79
Malvaceae 50
Convol vulaceae 43
Acanthaceae 40
Mimosaceae 38
Other families
(149)
889
Total 1 915
Importance relative Tab. 6.4:
des principales familles.
Relative size of the main
families.
tesk, Hélophytesk et Epiphytesk renferment respectivement 2,4 %,
1,8 % et 0,5 %.
Le nombre d’espèces augmente du nord au sud en suivant le gra-
dient climatique, principalement la précipitation annuelle et la lon-
gueur de la saison de pluies.
À l’échelle locale, la diversité spécique dépend de la disponibili-
té en eau, mais aussi de la diversité des habitatsk. Dans le domaine
soudanien, on trouve une ore plus riche dans les forêts galeries, les
cascades, certaines formations saxicolesk et les savanes. Au Sahel,
la brousse tigrée est la plus riche en espèces grâce à ses microhabi-
tats et à l’inltration d’eau [25]. Il en est de même pour les oasis qui
sont des lieux de concentration en espèces au regard du fort taux
d’humidité.
Les résultats des derniers travaux meent en relief une augmenta-
tion du nombre d’espèces recensées depuis les premières expédi-
tions à nos jours. La plupart des nouvelles espèces inventoriées l’ont
été principalement dans les aires protégées, les zones d’élévation
(collines et falaises) et les zones humides. C’est ainsi que des tra-
vaux ont révélé l’existence encore de quelques forêts reliques abri-
tant des espèces guinéennes d’importance écologique et socio-éco-
nomique parmi lesquelles Guibourtia copallifera, Drypetes oribunda,
(4.4 %). Hydrophytesk, Helophytesk and Epiphytesk represent
respectively 2.4 %, 1.8 % and 0.5 %.
The number of species increases from north to south, in accor-
dance with the climatic gradient, mainly annual precipitation
and the length of the rainy season.
On a local scale, specic diversity depends on the availability of
water, but also on the diversity of the habitatsk. In the Sudanian
domain, we nd a richer ora in the gallery forests, waterfalls,
certain saxicolousk formations and savannas. In the Sahel, the
tiger bush is the richest in species due to its microhabitats and
the inltration of water [25]. The same is true for oases, which
are sites of a concentration of species on account of their high
moisture levels.
The results of the most recent research show an increase in the
number of species inventoried from the rst expeditions up to
now. Most of the new species inventoried have been record-
ed in the protected areas, high zones (hills and clis) and moist
zones. Studies have also revealed the existence of a few relic
forests containing Guinean species of ecological and socioeco-
nomic importance, including Guibourtia copallifera, Drypetes
oribunda, Christiana africana and Dialium guineense. Most of
Christiana aicana et Dialium guineense. L’essentiel de la phytodiver-
siték se retrouve dans les aires protégées (forêts classées, réserves
de faunek, parcs, bois sacrés, etc). En outre, les régions Est et Sud-
Ouest constituent encore l’essentiel du potentiel oristique du Bur-
kina Faso.
Les burkinabès à l’instar des autres peuples africains entretiennent
depuis des siècles des rapports très étroits avec leur environnement
dont la ore. En eet, l’utilisation des plantes est au cœur de toutes
les activités des populations surtout celles rurales. De par sa diver-
sité culturelle, le Burkina Faso regorge des recees très variées dans
les diérents domaines d’utilisation des espèces dont essentielle-
ment l’alimentation et la pharmacopée. Les espèces sont également
sollicitées pour l’énergie, la construction et l’artisanat.
prinCipaux usages de La FLore
Les plantes alimentaires
La ore burkinabè regorge de nombreuses plantes alimentaires qui
sont soit spontanées soit cultivées. Ces espèces occupent une place
prépondérante tant dans l’équilibre nutritionnel que de revenus
au niveau des ménages. Dans le contexte actuel où le Ministère de
the phytodiversityk is found in the protected areas (classied
forests, wildlife reserves, parks, sacred forests, etc.). Furthermore,
the Eastern and South-Western regions still hold most of Burki-
na Faso’s oristic potential.
For centuries, the people of Burkina Faso, like other African peo-
ples, have maintained a very close relationship with their en-
vironment, including its ora. In fact, the use of plants is at the
heart of all of the populations’ activities, especially those of the
rural populations. Considering its cultural diversity, Burkina Faso
is rich in recipes for the use of its species, including food and
pharmacopoeia. Its species are also used for energy, construc-
tion and crafts.
tHe main uses of burkina faso’s flora
Food plants
The ora of Burkina Faso has a huge number of food plants,
which are either spontaneous or cultivated. These species oc-
cupy a predominant place both in the nutritional balance and
the income of households. In the current context, in which the
Ministère de l’Environnement et du Cadre de Vie (Ministry of