Résumé des caractéristiques du produit
IbuprofenTevasiroop-SKPF-afslP02+V25+27-feb17.doc
Les AINS doivent être administrés avec précaution aux patients ayant des antécédents de maladie
gastro-intestinale (rectocolite hémorragique, maladie de Crohn), car leur maladie peut s’aggraver (voir
rubrique 4.8).
Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires
La prudence est de mise (une discussion s’impose avec le médecin ou le pharmacien) avant d'instaurer
un traitement chez les patients ayant des antécédents d’hypertension et/ou d’insuffisance cardiaque,
car des cas de rétention hydrique, d’hypertension et d’œdème ont été signalés lors de thérapies par
AINS.
Les études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, en particulier à dose élevée
(2400 mg/jour) est susceptible d'être associée à un risque légèrement accru d'événements
thrombotiques artériels (infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, par exemple). Dans
l'ensemble, les études épidémiologiques ne suggèrent pas que les faibles doses d'ibuprofène (par ex.,
≤ 1200 mg/jour) sont associées à un risque accru d'événements thrombotiques artériels.
Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive (NYHA
II-III), une ischémie cardiaque établie, une artériopathie périphérique et/ou un accident vasculaire
cérébral ne doivent être traités avec d’ibuprofène qu'après un examen approfondi et les doses élevées
(2400 mg/jour) doivent être évitées.
Un examen approfondi doit également être mis en œuvre avant l'instauration d'un traitement à long
terme des patients présentant des facteurs de risque d'événements cardiovasculaires (par ex.,
hypertension, hyperlipidémie, diabète, tabagisme), en particulier si des doses élevées d’ibuprofène
(2400 mg/jour) sont nécessaires.
Réactions cutanées
De graves réactions cutanées, parfois fatales et comprenant des cas de dermatite exfoliative, de
syndrome de Stevens-Johnson et de syndrome de Lyell, ont été très rarement signalées lors de
l’utilisation d’AINS (voir rubrique 4.8). C’est au début de la thérapie que le risque de survenue de ces
réactions semble le plus élevé, puisque dans la plupart des cas, elles se produisent au cours du
premier mois de traitement. L’ibuprofène doit être arrêté dès la première apparition d’une éruption
cutanée, de lésions muqueuses ou de tout autre signe d’hypersensibilité.
Exceptionnellement, la varicelle peut être à l'origine de graves complications infectieuses au niveau de
la peau et des tissus mous. A l'heure actuelle, il est impossible d'exclure la contribution des AINS à
l'aggravation de ces infections. Il est dès lors conseillé d'éviter l'utilisation d'ibuprofène en cas de
varicelle.
Il convient de se montrer particulièrement prudent chez les patients qui présentent l'un des problèmes
suivants :
- lupus érythémateux disséminé (LED) et connectivite mixte (voir rubrique 4.8)
- trouble congénital du métabolisme des porphyrines (p. ex. porphyrie intermittente aiguë)
- altération de la fonction rénale (car une détérioration aiguë de la fonction rénale peut se produire
chez les patients qui souffrent déjà d'une maladie rénale)
- déshydratation
- altération de la fonction hépatique
- directement après une intervention chirurgicale majeure.
- rhume des foins, polypes nasaux, œdème chronique de la muqueuse nasale ou maladies
respiratoires obstructives chroniques, car les patients concernés courent un risque accru de
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