Expression écrite (I) : conseils généraux

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• L’imparfait exprime la répétition, l’habitude ; la durée (c’est le
temps de la description) ; la condition dans les propositions
subordonnées introduites par « si ».
• Le passé simple exprime des actions brèves ou dont la durée
n’est pas l’aspect principal.
• Le futur exprime une action à venir ou un ordre.
Les temps composés
!"
Les temps composés expriment une action achevée et antérieure à
l’action exprimée par le verbe conjugué au temps simple.
• Le passé composé : antériorité par rapport au présent.
• Le plus-que-parfait : antériorité par rapport au passé simple,
passé composé, imparfait.
• Le passé antérieur : antériorité par rapport au passé simple.
• Le futur antérieur : antériorité par rapport au futur.
Employer les temps dans le récit
!"
• Le présent de narration rend le récit plus vivant.
• Dans la rédaction, bien différencier imparfait (durée, répétition) et
passé simple (brièveté, soudaineté).
IV. La suite de texte
Pour rédiger une suite de texte, il faut toujours mettre son imagination
au service du texte, c’est-à-dire respecter :
• le contenu du texte : la situation, les personnages (leur
caractère, leur origine sociale), le décor et la présence éventuelle
d’objets, d’animaux, l’époque ;
• les éléments techniques : la personne grammaticale et l’identité
du narrateur, le temps grammatical, le ton (comique,
mélancolique, fantastique…), le registre de langue (populaire,
soutenu), les procédés d’écriture (mélange récit et dialogue,
mélange récit et « flashback » etc.).
Pour rédiger une suite de texte, il faut suivre certaines règles.
• Lire attentivement plusieurs fois le texte, afin de repérer les
éléments à respecter.
• Ne pas rédiger d’introduction : recopier la dernière phrase du
texte pour débuter le devoir.
• Déterminer l’époque à laquelle l’histoire décrite par le texte se situe
et tenir compte des aspects culturels liés au lieu de l’action permet
d’éviter les anachronismes.
• Rédiger une conclusion.
• Mettre son imagination au service du texte :
− limiter le récit dans la durée : la suite de texte doit simplement
achever un épisode ;
− respecter le lieu ;
− tirer parti d’un thème du texte.
V. Le changement de point de vue
Changer le point de vue d’un texte consiste à raconter la même scène
à partir d’un autre regard.
Changer la focalisation (le point de vue)
!"
Si le texte de départ est écrit en focalisation zéro (narrateur omniscient
sachant tout ce qui se passe, s’est passé et se passera) ou en
focalisation externe (narrateur extérieur à la scène mais non
omniscient : simple spectateur), pour passer en focalisation interne (le
point de vue du narrateur se confond avec celui d’un personnage
acteur de la scène) , il faut :
• introduire le pronom personnel « je » ;
• conserver tous les éléments visibles et audibles par le
personnage ;
• imaginer ses pensées mais supprimer celles des autres.
Passer d’une focalisation interne à une autre
!"
•
•
•
•
•
•
Analyser le caractère du personnage à partir du point de vue
duquel la scène est racontée.
Analyser les rapports entre les différents personnages.
Conserver tous les éléments visibles et audibles pour le
nouveau narrateur.
Transformer le personnage-narrateur du texte initial en simple
personnage, en éliminant toutes ses pensées.
Transformer un personnage en personnage-narrateur en lui
attribuant des pensées.
Veiller à la modification des pronoms personnels et des
adjectifs possessifs (« je » et « mon » deviennent « il » et « son »,
par exemple).
Editeur : MemoPage.com SA © / 2006 / Auteur : Séverine Lala
• Le présent exprime une action qui se déroule au moment où on
parle ; un futur proche ; un fait qui se répète ; une vérité générale.
Les temps simples
!"
III. Employer les temps dans le récit
• Les sujets de rédaction se divisent en deux groupes : sujets
d’imagination et sujets de réflexion.
• Le sujet indique : le thème (ce dont il faut parler), le type de
rédaction (description, dialogue, récit, argumentation, qu’il faut
souvent combiner), la personne grammaticale (je ou il).
• Il faut bien lire plusieurs fois le sujet, afin de repérer les mots
clés (le thème), les tournures impératives (la consigne : raconter,
expliquer, faire le portrait …) et d’identifier la personne
grammaticale.
• L’imagination est souvent le tremplin de la réflexion. Il faut alors
mêler récit, dialogue, arguments et réflexions personnelles.
II. Savoir lire un sujet
• La ponctuation délimite la phrase et les groupes de mots à
l’intérieur de la phrase. C’est le cas du point, du point-virgule et
de la virgule.
• La ponctuation permet de différencier le dialogue du récit. C’est
le rôle des deux points, des guillemets et du tiret.
• La ponctuation est porteuse de sens. Les deux points soulignent un
rapport entre deux éléments. Les points de suspension introduisent
un sous-entendu ou signifient que la phrase est inachevée. Les
parenthèses mettent en retrait, sur un second plan, un élément. Les
points d’interrogation et d’exclamation traduisent les sentiments
correspondants.
I. Utiliser la ponctuation
Expression écrite
(I) : conseils
généraux
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