• L’imparfait exprime la répétition, l’habitude ; la durée (c’est le temps de la description) ; la condition dans les propositions subordonnées introduites par « si ». • Le passé simple exprime des actions brèves ou dont la durée n’est pas l’aspect principal. • Le futur exprime une action à venir ou un ordre. Les temps composés !" Les temps composés expriment une action achevée et antérieure à l’action exprimée par le verbe conjugué au temps simple. • Le passé composé : antériorité par rapport au présent. • Le plus-que-parfait : antériorité par rapport au passé simple, passé composé, imparfait. • Le passé antérieur : antériorité par rapport au passé simple. • Le futur antérieur : antériorité par rapport au futur. Employer les temps dans le récit !" • Le présent de narration rend le récit plus vivant. • Dans la rédaction, bien différencier imparfait (durée, répétition) et passé simple (brièveté, soudaineté). IV. La suite de texte Pour rédiger une suite de texte, il faut toujours mettre son imagination au service du texte, c’est-à-dire respecter : • le contenu du texte : la situation, les personnages (leur caractère, leur origine sociale), le décor et la présence éventuelle d’objets, d’animaux, l’époque ; • les éléments techniques : la personne grammaticale et l’identité du narrateur, le temps grammatical, le ton (comique, mélancolique, fantastique…), le registre de langue (populaire, soutenu), les procédés d’écriture (mélange récit et dialogue, mélange récit et « flashback » etc.). Pour rédiger une suite de texte, il faut suivre certaines règles. • Lire attentivement plusieurs fois le texte, afin de repérer les éléments à respecter. • Ne pas rédiger d’introduction : recopier la dernière phrase du texte pour débuter le devoir. • Déterminer l’époque à laquelle l’histoire décrite par le texte se situe et tenir compte des aspects culturels liés au lieu de l’action permet d’éviter les anachronismes. • Rédiger une conclusion. • Mettre son imagination au service du texte : − limiter le récit dans la durée : la suite de texte doit simplement achever un épisode ; − respecter le lieu ; − tirer parti d’un thème du texte. V. Le changement de point de vue Changer le point de vue d’un texte consiste à raconter la même scène à partir d’un autre regard. Changer la focalisation (le point de vue) !" Si le texte de départ est écrit en focalisation zéro (narrateur omniscient sachant tout ce qui se passe, s’est passé et se passera) ou en focalisation externe (narrateur extérieur à la scène mais non omniscient : simple spectateur), pour passer en focalisation interne (le point de vue du narrateur se confond avec celui d’un personnage acteur de la scène) , il faut : • introduire le pronom personnel « je » ; • conserver tous les éléments visibles et audibles par le personnage ; • imaginer ses pensées mais supprimer celles des autres. Passer d’une focalisation interne à une autre !" • • • • • • Analyser le caractère du personnage à partir du point de vue duquel la scène est racontée. Analyser les rapports entre les différents personnages. Conserver tous les éléments visibles et audibles pour le nouveau narrateur. Transformer le personnage-narrateur du texte initial en simple personnage, en éliminant toutes ses pensées. Transformer un personnage en personnage-narrateur en lui attribuant des pensées. Veiller à la modification des pronoms personnels et des adjectifs possessifs (« je » et « mon » deviennent « il » et « son », par exemple). Editeur : MemoPage.com SA © / 2006 / Auteur : Séverine Lala • Le présent exprime une action qui se déroule au moment où on parle ; un futur proche ; un fait qui se répète ; une vérité générale. Les temps simples !" III. Employer les temps dans le récit • Les sujets de rédaction se divisent en deux groupes : sujets d’imagination et sujets de réflexion. • Le sujet indique : le thème (ce dont il faut parler), le type de rédaction (description, dialogue, récit, argumentation, qu’il faut souvent combiner), la personne grammaticale (je ou il). • Il faut bien lire plusieurs fois le sujet, afin de repérer les mots clés (le thème), les tournures impératives (la consigne : raconter, expliquer, faire le portrait …) et d’identifier la personne grammaticale. • L’imagination est souvent le tremplin de la réflexion. Il faut alors mêler récit, dialogue, arguments et réflexions personnelles. II. Savoir lire un sujet • La ponctuation délimite la phrase et les groupes de mots à l’intérieur de la phrase. C’est le cas du point, du point-virgule et de la virgule. • La ponctuation permet de différencier le dialogue du récit. C’est le rôle des deux points, des guillemets et du tiret. • La ponctuation est porteuse de sens. Les deux points soulignent un rapport entre deux éléments. Les points de suspension introduisent un sous-entendu ou signifient que la phrase est inachevée. Les parenthèses mettent en retrait, sur un second plan, un élément. Les points d’interrogation et d’exclamation traduisent les sentiments correspondants. I. Utiliser la ponctuation Expression écrite (I) : conseils généraux