TROUBLES DU COMPORTEMENT CHEZ L’ENFANT Dr N.MILLIEZ [email protected] Unité 502 Hôpital Neurologique, Bron LE «COMPORTEMENT» ? le «comportement» : constituants et interaction (constitutionnel, environnement, épigénétique => personnalité, neurovégétatif, auto-contrôle) Comportement dépend de différents facteurs et de leurs interactions Personnalité : ensemble de caractéristiques stables et générales liées à la manière d’être et de réagir Neurovégétatif : façon dont le corps réagit face à des situations de stress Auto-contrôle : interaction et équilibre entre environnement et facteurs épigénétiques COMPORTEMENT// ENVIRONNEMENT ? environnement vs constitutionnel ? fondamentalement bon ou mauvais... ?? comportement résulte d’une interaction. La1ere = accordage besoins enfant/rôle éducatif parental : différents stades d’adaptation parentale, forte impact du relationnel : 0-2 ans; 2-5 ans ++; 5-12 ans; 12-18 ans interaction élargie : la construction du comportement est dépendante de facteurs environnementaux multiples : parents, fratrie, habitat, soutient social, scolarité... => interaction enfant/parents puis enfant/environnement élargi «Troubles» du comportement => 3 facteurs principaux dans l’environnement : 1/désaccordage relationnel; 2/déficit éducatif; 3/ troubles de l’attachement le CPPT dépend avant tout avant 7 ans de : caractéristiques de la fratrie, présence ou pas des 2 parents, type d’habitat, soutien social et étayage dont bénéficie les parents; le CPPT est donc dépendant de facteurs à repérer dans l’observation Premier facteur = environnement familial proche => à propos des parents, tout au long de la vie de l’enfant leur rôle s’adapte, car les besoins et les attentes ne doivent plus être les mêmes => impact du relationnel enfant/parents : première étape celle de l’attachement, parents doivent accepter l’enfant qui n’est pas l’enfant rêvé, et le dévlpmt de l’enfant influence celui des parents et vice versa; deuxième étape : la gestion de l’autorité, teste en s’opposant, et affirmation de l’autorité par les parents, besoin d’autonomie et de repères éducatifs, attention à bien développer le sentiment de compétence parentale et non pas le mode éducatif contrôlant => attention au cptt négatif et à l’agressivité. 3eme étape : ouverture au moins dans un environnement stimulant et ouvert. Etape 4 avec l’interdépendance : s’autonomiser mais passer ses soirées avec ses pairs, acquérir une identité adolescence mais pas que !!! D’autre facteurs : environnement élargi (ami, entourage, rencontre, biographie, histoire familiale, évènement de vie, scolaire, maladie, société et culture...) => multiples facteurs => impact => risque trble du comportement... Quoi ? le désaccordage, les manques éducatifs, les trbles de l’attachement chez l’enfant => «trouble» Mais pquoi certains enfants s’adaptent et d’autres pas ? => importance du constitutionnel... facteurs physiologique, neurdéveloppementaux, génétiques l’épigénétique : action de l’environnement sur le constitutionnel, via des systèmes d’actions sur les gènes, systèmes plus ou moins actifs/efficient etc... OBSERVER LE COMPORTEMENT ? observation du comportement moteur mais aussi verbal, non verbal, social => le cptt prosocial, le relationnel à l’autre, la motricité, la thymie... «trouble» : Âge, indiscipline ou pathologique ?? comportement chez l’enfant au delà de la «norme» -> le trouble = limite d’âge, de durée, symptomatologie précise, retentissement ++ éliminer : trble perceptifs (surdité), évènements contextuels, trble du sommeil, patho somatique (épilepsie, douleur...), retard mental, iatrogénie...intolérance familiale //norme Comportement = vaste champ d’observation, car ts les domaines sont impactés dans le développement de l’enfant (sensorialité, tonus, marche, langage, sommeil, alimentation, propreté, social, émotionnel, apprentissages scolaires) Donc qu’est-ce qu’un «trouble» ? comment faire la limite entre normal, indiscipline, et réel trouble patho ? trble = impact dans ts les domaines de la vie de l’enfant, depuis un temps X fixé, dans la société X avec la culture X, % à un enfant du même ÂGE En pédopsy il convient d’éliminer ++ le somatique avant de se lancer dans la recherche d’un trble pédopsy En pédopsy, l’agitation psycho-motrice est tolérée jusqu’à la fin de maternelle voire du primaire : acquisitions en motricité, régulation imparfaite...la tendance à l’agression physique jusqu’à 4 ans. OBSERVER LE COMPORTEMENT ? comportement prosocial => autisme comportement et humeur => dépression externalisée, SMDD, agitation maniaque du Bipolaire, trble anxieux comportement relationnel => TOP, TdC comportement moteur => TDAH Chaque «domaine» doit faire évoquer un possible trble du comportement. En pédopsy : 4 «domaines» : prosocial, humeur, relationnel, motricité DESCRIPTIONS CLINIQUES RAPIDES autisme, ou Troubles du Spectre Autistique : «T.S.A» dépression externalisée troubles anxieux Trouble Oppositionnel avec Provocation : «T.O.P» Trouble des Conduites : «T de C» phase maniaque dans la Bipolarité : «TB» syndrome dysruptif avec dysrégulation de l’humeur trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité : «TDAH TROUBLES DU SPECTRE AUTISTIQUE on observe l’instabilité psycho-motrice comme symptôme associé au TSA : motricité très répétitive, stéréotypée déficit de communication et d’interactions sociales caractère restreint, répétitif des activités et des intérêts prévalence : 1% pop générale; 4G = 1F pas d’approche, difficulté à répondre à une approche, manque de réciprocité, pas de partage d’intérêt, d’émotions, d’affect; déficit des capacités de communication non verbale; manque de capacités à jouer, pas de jeu imaginaire; caractère restreint et répétitif des comportements, intérêts, activités; intolérance au changement; difficultés et intolérance sensorielle DÉPRESSION EXTERNALISÉE l’instabilité psycho-motrice est un symptôme retrait, perte d’intérêt, ennui OU irritabilité, revendication, agitation, hyperactivité inhabituelle, fugue, opposition idées morbides, attention aux IS changement % histoire développementale prévalence : 0,5% enfant (2G=1F) et 3% ado (2F =1G) IS = idée suicidaire TROUBLES ANXIEUX l’instabilité psycho-motrice est un symptôme réassurance permet de calmer l’agitation; plus il connait, moins il est agité questionnements, préoccupation anxieuse généralisée, rigidité, pas de souplesse, besoin de réassurance; anxiété de séparation; ruminations anxieuses... épidémio la plus importante, trble le plus fréquent en pédopsy: 4% (anx séparation) -> 7% (phobie sociale) -> 9% (phobie spé) ... 2F=1G TROUBLE OPPOSITIONNEL AVEC PROVOCATION humeur colérique, irritable querelleur et provocateur, s’oppose, conteste l’autorité, embête les autres, accuse les autres, esprit vindicatif incidence : enfants : 3 à 4% F=G; adolescents : 1 à 3%, 2G=1F TROUBLE DES CONDUITES mépris et transgression des droits d’autrui à partir de 15 ans, fraude, vols, agression physique, violation des règles; pas/peu d’empathie, pas de culpabilité; narcissique, séducteur peut débuter avant 10 ans (agressions physiques++ comorbidité TDAH (25-30%) et TOP (50%) attention aux conduites à risques à l’adolescence prévalence : enfants = 2F>1G, 2%; adolescents = 3 à 9%, 2G=1F Précisions sur «naît-on» psychopathe ??? 2 possibilités % au déficit ou pas d’empathie et l’histoire biographique 50% évoluent vers Tbl Perso Antisociale TROUBLE BIPOLAIRE PÉDIATRIQUE sur des périodes de courte durée : cycles de variation thymique => exhaltation humeur, grandeur, mégalo, excitation, réduction du sommeil, logorrhée, tachypsychie, distractible et agitation motrice => normalisation ou dégradation, tristesse, désespoir important 0,1 à 1% en pédiatrie G=F DYSRÉGULATION EMOTIONNELLE irritabilité ++, crises de colères sévères et récurrentes, brutales, sans facteur identifiable pas de cycle 2 à 5%, G>F T.D.A / H Trouble Déficit de l’Attention avec/sans Hyperactivité épidémiologie : env 5% de la population pédiatrique générale sex ratio : 4G / 1F ; environ 60% des enfants restent touchés adulte durée > 6 mois; début < 7 ans ou <12 ans; dans tous les domaines; retentissement et sévérité l’instabilité psycho-motrice comme syndrôme déficit attentionnel +/- hyperactivité motrice + impulsivité évaluation : anamnèse, échelles CONNERS +/- bilans (psychomoteur, QI, attention) + évaluation des conséquences + bilans pour diag. différentiel et comorbidités... à partir de 6 et 7 ans ! l’instabilité psycho-motrice <=> le déficit attentionnel : incapacité à rester dans une activité plus de 10-15 min, pas d’activité soutenue ou difficile intellectuellement, pas jusqu’au bout, dispersion, oubli, multiples activités en même temps, pas d’attitude fixe, remue++ 3 éléments symptomatiques : hyperactivité motrice = activité motrice désordonnée, sans arriver au but, inefficace, plusieurs tâches en même temps, remue sur sa chaise, maladroit, touche à tout, casse cou, excitable impulsivité = coupe la parole, n’attend pas son tour, impatient, s’énerve vite, irréfléchi, bâcle mise en danger, désinhibé, pas d’anticipation, pas de retenue déficit attentionnel = soutien pas son attention dans jeux et activités, rêveur, ailleurs, lent, décroche dans son raisonnement, ne suit pas une conversation en entier, refus des activités intellectuelles demandant un effort cognitif, difficulté d’organisation, de plannification, s’éparpille, distrait par n’importe quel stimuli, oublie, n’écoute pas pas de trble du sommeil systématiques dès l’âge de la marche en général majoration en groupe, majoration dans activité monotone, diminution en relation duelle, si récompense immédiate ++, si renforcement positif, si présence du père, instabilité émotionnelle souvent, irritabilité, intolérance à la frustration mauvaise estime de soi, dévalorisation, démoralisation FdR = prématurité, PN<1,5 kg, alcool et/ou tabac pdt la grossesse, T.D.A / H plusieurs sous types : 50% forme H-I > ; ou env 40% DA > ; ou 13,5 % mixte ; ou sub-syndromique (en rémission ou «non-spécifique») évolution négative si pas de prise en charge comorbidités possibles ++ (TAnx++ 30%, Dépression,TB, TOP 50% des formes mixtes, TdC 30% forme mixte, Dys 50 à 80%...) impact négatif : traumato, mésestime, anxiété, troubles des apprentissages, échec scolaire, difficultés sociales, défaut d’apprentissage empathie/ pragmatie du langage, isolement, agressivité, opposition, marginalisation, difficultés professionnelles, problèmes judiciaires, dépression, addiction, suicide... T.D.A / H enfant victime facteurs de risque propres : préma, OH/tabac // grossesse, malnutrition, bas niveau socioéconomique, père absent, mère jeune, maltraitance, excès de TV entre 1 et 3 ans, «TROUBLES DU COMPORTEMENT» EN PSY définition: agitation + impulsivité + agressivité + manque d’obéïssance + difficultés scolaires incidence: entre 4-12 ans : 3 à 4%, G> => Trouble Oppositionnel avec Provocation; => Trouble des Conduites; => Bipolarité et phase maniaque; => Trouble de Déficit de l’Attention avec Hyperactivité En réalité ce qu’on appelle «troubles du comportement» en pédopsy c’est : TOP, TDAH, TC, TB Définition : trble se manifestant par de l’agitation, de l’impulsivité, agressivité, manque d’obéïssance, et des difficultés scolaires TROUBLES DU COMPORTEMENT l’étiologie : environnement vs constitutionnel ? le modèle intégratif: l’épigénétique... = interaction gènes/environnement «Troubles» du comportement => 3 facteurs principaux dans l’environnement : 1/désaccordage relationnel; 2/déficit éducatif; 3/troubles de l’attachement Revenons sur l’étiologie : deux théories (l’enfant fondamentalement bon, et l’enfant fondamentalement sauvage) et le nouveau modèle intégratif l’épigénétique. Quid FdR et Fd’Entretien : Etudes de cohortes de patients retrouvent des facteurs de risques (à quoi ça sert ? repérage précoce, prévention ++), des facteurs de maintient (à quoi ça sert ? prise en charge ciblée). TROUBLES DU COMPORTEMENT les facteurs de risque (pas encore constitué) : atcdt familiaux; tabac/OH; maternité précoce; dépression maternelle; attachement insécure désorganisé; facteurs contextuels familiaux (père OH, mère travaille, père absent, séparation, émigré, mobilité) les facteurs de maintient (constitué): faible niveau d’éducation maternelle, maternité précoce, intensité initiale du trouble, parents atcdt antisociaux, degré de surveillance parentale faible ou excessive Revenons sur l’étiologie : deux théories (l’enfant fondamentalement bon, et l’enfant fondamentalement sauvage) et le nouveau modèle intégratif l’épigénétique. Quid FdR et Fd’Entretien : Etudes de cohortes de patients retrouvent des facteurs de risques (à quoi ça sert ? repérage précoce, prévention ++), des facteurs de maintient (à quoi ça sert ? prise en charge ciblée). TROUBLES DU COMPORTEMENT le lien d’attachement : pour une bonne régulation du stress et un bon développement des fonctions cognitives telles que l’attention le style éducatif (hypercontrôle, rejet, hostilité, contradiction, négligence...) : impact du tempérament de l’enfant sur la famille X => style éducatif et résolution de problème s’en ressent => impact sur la qualité des interactions => boucle d’auto-entretien négative => majoration Les trbles de l’attachement associés : trouble de l’attachement ? la sécurité de l’attachement pourrait moduler les capacités de régulation attentionnelle et de focalisation de l’attention => attachement désorganisé = déficit de l’attention et de régulation du stress apparition TDAH : impact tempérament donné sur famille donnée => si famille vulnérable + tempérament difficile => retentissement sur qualités des interactions => processus d’attachement plus compliqué quelles familles ? (hypothèse : chez sujet prédisposé génétiquement ) qualité du caregiving parental et du style d’attachement du parent attitude éducative contrôlantes et distantes => majoration de trble anxieux et dépressif attitudes hostiles, rejet OU/ET stress et dépression maternelle pdt grossesse ou post partum OU/ET carence affective => TDAH, somatisation attitudes parentales positives : diminution du risque de TDAH TROUBLES DU COMPORTEMENT les hypothèses étiologiques autres (cognitives, neurobiologiques...) : => trble des fonctions exécutives (capacités d’inhibition, d’attention) => défaut d’empathie et de reconnaissance des émotions comme colère et tristesse => déficit en habiletés verbales Quid neurodéveloppement => précisions sur le fctionmt cérébral Déficit en habiletés verbales : moins bonne compréhension, faible niveau lexical, moindre fluence verbale => faible capacité à un discours interne, à l’internalisation des règles + peu d’expression émotionnelle, peu de reconnaissance sur soi et sur les autres COMPRENDRE A TRAVERS LE TDAH... DONNÉES ACTUELLES l’attention => pour interagir avec l’environnement, retenir une info parmi des miliers, la maintenir dans la conscience, la traiter => différents types d’attention et de modalités : soutenue, divisée, sélective, modalité auditive, visuelle déficit attentionnel : dépression, anxiété, trble DYS, trble du sommeil (symptôme)... et dans le TDAH (syndrome) ! COMPRENDRE A TRAVERS LE TDAH... DONNÉES ACTUELLES => thalamus = substance réticulée = éveil, vigilance, par excitation du cortex; et orientation dans l’espace => cortex préfrontal = réception des info, traitement, plannification et exécution de l’action, expression et régulation émotionnelle => comportement non automatique, dirigé vers un but. => cortex préfrontal + cortex cingulaire + noyaux caudés = réseau interactif => «boucle frontostriato-thalamo-corticale» Cx PF : Centralise infos venant de l’extérieur (aff sensorielle) et de l’intérieur (cx limbique et hippothalamus). Sert à : saisie des info (régulation de l’attention par capacité d’inhibition), traitement des infos (mémoire de travail), plannification et exécution (fonctions exécutives), expression et régulation des émotions (euphorie, excitation, aboulie, émoussement affectif).. Fonctions exécutives : pour l’intention et l’initiation de l’action, la programmation de l’action, la rapidité de l’action, l’ajustement à l’environnement => aboulie, avolition // impulsivité; persévérations, manque de flexibilité; ralentissement ou hyperréaction; COMPRENDRE A TRAVERS LE TDAH... DONNÉES ACTUELLES hypothèses issues de données cliniques, d’imagerie, de pharmacologie, et de la recherche animale altéraction dans leur anatomie (diminution de volume) et dans leur fonctionnalité (hypoactivité frontale) + défaut de régulation dopaminergique dans les synapses du réseau => striatum inhibe pas assez le thalamus, qui du coup filtre moins bien les afférences sensorielles et sensitives + manquement au niveau frontal => trouble TDAH = HYPOTHÈSES déduction d’imagerie cérébrale fonctionnelle et de lésions anatomique COMPRENDRE A TRAVERS LE TDAH... DONNÉES ACTUELLES COMPRENDRE A TRAVERS LE TDAH... DONNÉES ACTUELLES cortex cingulaire et ganglions de la base Ganglions de la base = noyau caudé+putamen (striatum), thalamus, pallidum, amygdale TDAH ET DONNÉES ACTUELLES la boucle cortico-striato-thalamocorticale Réseau postérieur striatum = Réseau antérieur Réseau postérieur = système visuo-attentionnel et capacité attention sélective Réseau antérieur = maintient de l’attetion et fonction de contrôle sup Activation de la substance réticulée dans le tronc cérébral, sur le striatum : alerte et vigilance TDAH ET DONNÉES ACTUELLES Neurobio : amphétamines ont effet stimuant => effet «paradoxal» des dérivés amphétaminique : réausse le «seuil attentionnel» déficitaire ? avec Méthylphénidate : activation de l’attention dans les épreuves sollicitant les capacités d’inhibition; activation des structures hypofonctionnelles sans traitement TDAH ET DONNÉES ACTUELLES Méthylphénidate comme les amphétamines augmentent la transmission dopaminergique dans le striatum et les aires pré-frontales => augmentation de l’attention, et efficience des capacités d’inhibition Sérotonine : taux bas dans les souris laboratoire manquant de sérotonine => efficacité quand hausse du taux intracérébral Implication aussi des neurones noradrénergique et adrénergique par déduction pharmacologique => implication de réseaux de neurones à dopamine, sérotonine, noradrénaline, et adrénaline MPH régule la qtité de dopamine dans la synapse, et donc son effet : il freine l’action du transporteur membranaire pour la recapture synaptique de dopamine, donc il en reste suffisamment dans la synapse pour stimuler le neurone efférent, et provoquer une libération régulée de dopamine par le neurone afférent Les amphétamine bloquent carrément la recapture, et provoque d’un coup sur les vésicules une libération de dopamine dans la synapse. Déduction après expériences faites sur les souris : destruction des neurones à dopamine, blocage du gène à dopamine, faibles taux de sérotonine intracérébraux Déduction faite aussi par constat d’action efficace de molécules noradrénergique et adrénergique TDAH ET DONNÉES ACTUELLES Résumé : hypothèse d’un trouble neurodéveloppemental Impact de l’environnement (famille/élargi) + vulnérabilité génétique intrinsèque => problèmes neurobiologiques avec les neuromédiateurs + retard de myélynogénèse de 2 à 3 ans => altération des boucles/réseaux d’échanges neuronaux => altérations cognitives (attention, inhibition, fonctions exécutives...) => symptomatologie pathologique d’intensité variable héritabilité 30 à 50% chez faux jumeaux, et 70-80% chez vrais jumeaux TDAH ET DONNÉES ACTUELLES affection neurodéveloppementale : retard de maturation, retard en myélinogénèse, anomalies fonctionnelles et neurobiol... => ttt médicamenteux les facteurs psycho-affectifs et éducatifs familiaux, et les interactions environnementales (scolaires, sociales...) auront un impact ++ sur l’intensité de la symptomatologie => importance de la prise en charge multidisciplinaire et psychothérapeutique ++ intrinsèque + interaction + conséquences = une boucle négative si pas de prise en charge RÉSUMÉ TDAH, TOP, TdC, TB = «trble du comportement» TAnx, TDépressif, TED, SMDD = agitation comportementale secondaire distinguer normal / pathologique parfois difficile => vision intégrative pour comprendre l’étiologie => bases neurobiologiques et cognitives : hypothèses => importance de l’environnement et ne pas négliger les interactions => schémas cognitifs => cercle vicieux ou vertueux => trouble psychopatho ou pas merci pour votre écoute n’hésitez pas à poser des questions