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Scolarité
ANNEE UNIVERSITAIRE 2013 / 2014
EXAMEN DE PRINTEMPS
PARCOURS : L3 Mathématiques Code UE : N1MA6M12
Epreuve : Calcul Symbolique et Scientifique Avancés
Date : 06/05/2014 Heure : 8h30 Durée : 1h30
Documents : non autorisés
Epreuve de M. Gourmelon
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Les exercices sont plus ou moins classés par difficulté croissante. Dans les exercices 3 et 4, bien
que ce ne soit pas algorithmiquement optimal, les graphes seront toujours présentés sous la forme
de matrices d’adjacence.
Les algorithmes seront présentés sous forme de pseudo-code.
Exercice 1 : Questions de cours : nombres parfaits
On rappelle qu’un nombre Nest parfait lorsque la somme σ(N)de ses diviseurs est 2N.
1. Soit p > 1un entier. Montrer que si Mp= 2p−1est premier alors pl’est aussi.
2. Montrer qu’un nombre parfait pair Nest de la forme 2pMpoù Mp= 2p−1et Mp
premier.
3. Donner le pseudo-code d’un test de primalité pour les nombres de la forme 2p−1
(Fermat, Rabin-Miller ou Lucas-Lehmer, au choix).
4. Ecrire un algorithme qui à un entier n > 0renvoie la liste des nombres parfaits 6n.
Exercice 2 : Nombres d’Ore
La moyenne harmonique de réels x1, ..., xk>0est le réel H > 0tel que 1/H soit la
moyenne arithmétique des 1/xi:
1
H=1
n1
x1
+... +1
xk.
Soit mla fonction qui à N∈N\ {0}associe la moyenne arithmétique des diviseurs de N.
Soit hla fonction qui à N∈N\ {0}associe la moyenne harmonique des diviseurs de N.
1. Montrer que pour tout N∈N\ {0}, on a h(N)m(N) = N.
Un nombre Nest dit d’Ore si h(N)est entier 1.
2. Soit ν(N)le nombre de diviseurs de N∈N(1et Ninclus).
(a) Montrer que ν(N)est pair si et seulement si il n’existe pas k∈Ntel que N=k2.
(b) Si Nest un nombre parfait pair, que peut-on donc dire de ν(N)?
(c) En déduire que tout nombre parfait pair est d’Ore. 2
3. Ecrire en pseudo-code un algorithme qui à Nrenvoie ’vrai’ si Nest un nombre d’Ore,
et ’faux’ sinon. Ecrire un algorithme qui à nassocie la liste des npremiers nombres d’Ore.
Exercice 3 : Opération Graphes non orientés simples
Un graphe non-orienté simple (V, E)est la donnée d’un ensemble de sommets (on suppose
V⊂Npour simplifier les notation), et d’un ensemble d’arêtes E. On note l’arête joignant
deux sommets i,jpar {i, j}.
1. Notion due à Øystein Ore (1948).
2. Il se trouve en fait que tout nombre parfait, pair ou impair, est d’Ore.
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