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UE 5 - CARDIOLOGIE
RANOUIL Xavier
Date : 07/11/16 Plage horaire : 16h15-18h15
Promo : 2016 / 2017
Ronéistes : CEBELIEU Claire / LERUSTE Philomène
Cours : Imagerie cardiovasculaire (suite)
I. IRM Imagerie par résonance magnétique
1. Principe
2. IRM cardiaque
II. Echocardiographie
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I. L’IRM (Imagerie par résonnance magnétique)
Principe
Modalité relativement récente, date de la même période du scanner cardiaque : tout ce que l’on voit au scanner,
on peut le voir à l’IRM et réciproquement, mais il y a des subtilités entre les deux.
De plus elle diffère de la coronographie, ou de la radiographie, qui sont des imageries de projections.
On peut avoir des images en différentes coupes : sagittale, verticale, coronale ou horizontale.
L’IRM est basée sur le magnétisme nucléaire, essentiellement des atomes d’eau, puisque dans l’organisme on
a beaucoup d’eau. On va appliquer un champ magnétique très fort sur ces noyaux d’hydrogène, ils vont
s’orienter dans un certain sens qui est le sens du champ magnétique (relativement important). Puis lors de
la suppression du champ magnétique, ils vont revenir à leur position d’origine et ils vont émettre un champ
magnétique, un signal, qui va être capté et analypar l’appareil et donner une image à l’aide d’algorithmes
mathématiques.
Résonance : on met les noyaux dans une position donnée, ils seront dans une position d’équilibre puis ils vont
se mettre à résonner par rapport à une fréquence d’excitation qui leur a été donnée.
Ce champ magnétique dépend du type de noyau présent, donc de la structure du tissu, d’où l’intérêt de cet
examen qui donne une idée de la structure précise des tissus.
3 paramètres :
– Densité de protons : IRM > analyse histologique plus fine que d’autres modalités ; car plus un tissu est
riche en eau > plus de protons H+ > plus l’image est d’un certain type ( bonne résolution spatiale )
Temps de relaxation T1 : dépend de la nature du tissu
– Temps de relaxation T2 : dépend du milieu environnant
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Ces temps vont dépendre de la mobilité des noyaux d’hydrogène au sein des tissus (ils augmentent en parallèle
avec le taux d’hydratation). On a une interprétation qui se fait sous la forme d’un hypersignal ou en
hyposignal (soit en T1 ou en T2) ( On ne parle plus de densité comme pour le scanner).
On peut aussi caractériser chaque tissu en unité Hounsfield.
L’examen peut se faire sans agent de contraste spontanément. Mais on peut pour sensibiliser l’examen :
injecter un agent de contraste qui s’appelle ici le Gadolinium (PAS l’iode attention !) qui va modifier les
caractéristiques du tissu en modifiant les différents temps de relaxation et qui permettra de visualiser un certain
nombre de structures en les opacifiant (vaisseaux +++, ou muscle cardiaque). On a donc des renseignements
plus précis au niveau angiographiques.
Contre indications (en pleine évolution)
Absolues:
- Pace-makers et défibrillateurs automatiques implantables avec comme risque principal de faire
disfonctionner l’appareil ou d’avoir un dérèglement de la machine.
(En théorie, car développement de pace-maker et de défibrillateurs compatibles avec l’IRM depuis
ces deux dernières années)
De plus l’examen est pratiqué si le patient est dépendant de cet examen.
- Certaines valves cardiaques (Starr Edwards pré 100 et 6000, anneaux Carpentier 4400 et 4500°,
exceptionnelle pour les vieilles valves)
Cependant les valves récentes, des 20 dernières années sont compatibles à l’IRM.
- Certains clips chirurgicaux neurovasculaires ( absolues ), par exemple : anévrismes cérébraux.
- Corps étrangers métalliques (intra oculaires +++)
Relatives (risque de mobilisation):
- Autres clips vasculaires ( pas dans les vaisseaux cérébraux)
- appareil dentaire inamovible
- prothèse auditive
- Obésité majeure (ben oui faut rentrer dans la machine!)
- claustrophobie (on peut endormir le patient)
Photo d’une IRM cardiaque (on a un dispositif sur
Antenne sur la poitrine qui détecte
l’électrocardiogramme pour faire des images
synchronisées et pour servir d’antenne à
l’appareillage).
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Le patient est allongé en décubitus dorsal, on a une
voie veineuse périphérique, une antenne
spécifique, l’examen long dure environ 20-30
minutes et l’interprétation rapide (inverse du
scanner). Il faut paramétrer la machine pour chaque
patient. L’IRM et l’échographie on un certain
nombre de caractéristiques communes (cinétique,
pressions). Il faut rechercher des plans de coupes
parce c’est un coeur qu’on organise, on a des
images petit et grand axe ( 2,3,4,5 cavités)
On a des images des ventricules gauche et droit, puis un grand axe du ventricule gauche et de l’aorte et un
petit axe avec une coupe transversale. On a le ventricule gauche plutôt cylindrique et le ventricule droit plutôt
pyramidal avec une base qui correspond au septum (partie commune septum interventriculaire).
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Ici on a des coupes en petit axe depuis la base vers
l’apex du coeur où on observe les différentes cavités
(oreillette droite et gauche et ventricule droit et
gauche). Ici ce sont des images arrêtées mais dans la
vraie vie on les fait défiler pour obtenir une
cinétique, une activité dynamique.
2. IRM cardiaque
Pour faire de l’imagerie cardiaque, il nous faut une synchronisation à l’ECG et de ne pas respirer pendant
20-30s (ce qui peu être compliqué pour un insuffisant cardiaque). C’est plus long qu’un scanner.
Elle nous permet d’analyser : - Fonction cardiaque (Fraction d’éjection)
- Morphologique et caractérisation tissulaire (info sur le type de tissu )
- Perfusion : coronaires au niveau du muscle cardiaque (voir si éventuelle
ischémie)
- Rehaussement tardif : recherche viabilité ( ex : tissu sidéré :tissu qui n’est
plus capable de se contracter par manque d’O2)
- Flux : sang au travers des valves : permet devéler l’existence d’un
rétrécissement mitrale ou aortique ou encore d’insuffisance mitrale ou aortique ( pathologie
pulmonaire et tricuspudienne également visible mais beaucoup plus rare.( l’IRM permet de
voir ces informations beaucoup mieux que le scanner)
- Dynamique : contraction des ventricules
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Comptes rendus : systématiques , communs IRM , scanner , radiographie et scintigraphie, ils sont
superposables et standardisés.
Les segmentations du ventricule GAUCHE sont communes pour l’IRM, le scanner, l’échographie et la
scintigraphie. On segmente le VG en 17 segments, chacun étant lié sur 3 niveaux dans l’axe longitudinal
(basal, médian et apical) + le segment 17 isolé (qui correspond à l’apex).
Les niveaux basal et médian comportent 6 segments (3 antérieurs et 3 inférieurs), le niveau apical a 4 segments.
Avec les couleurs, on obtient une image très visuelle de ce qui est normal ou pas.
Segment 17 = la pointe du cœur
sumé sur ce schéma avec la partie basale à l’extérieur avec ces 6 segments, la partie médiane au milieu
avec ces 6 segments, la partie apicale avec ces 4 segments, et l’apex.
Chaque territoire peut correspond à un territoire vasculaire, ce n’est pas une science absolue mais c’est très
probable.
Indications de l’IRM :
> L’examen le plus performant actuellement disponible.
Possibilité de faire de la coro-IRM ?
On a la possibilité de faire de l’IRM-coronaire mais c’est très très difficile, et pas pertinent
En ce qui concerne l’IRM , la ou il va être le moins performant se sera pour les coronaires.
Pour des raisons de résolutions spatiales de l’IRM ( < au scanner < à la coronographie ).
L’intérêt de l’IRM, c’est de rechercher :
Potentialité la plus importante !
Anomalies de naissance des coronaires, suivi d’anévrismes coronaires
Sténoses coronaires (difficile)
Cardiopathie ischémique ( +++ facilement :Grâce à la très bonne
résolution spatiale on pourra voir la trace qu’a laisser la lésion sur le muscle cardiaque et donc même pour
une toute petite lésion être capable de distinguer son origine : coronarienne , infectieuse , inflammatoire ,
surcharge du muscle .. ( Différent de échographie qui ne donne pas l’étiologie )
Cardiomyopathie : atteinte muscle cardiaque : IRM examen de
référence !! (infiltrative avec du fer , du cuivre …., hyperthrophique ,dilatée , stress, rythmique,
inflammatoire …)
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