barbe-neige et les sept petits cochons au bois dormant

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©Dan Aucante
vendredi 01 avril -19h30
le Grenat I 1h15
Séances scolaires
Vendredi 01 avril 14h45
BARBE-NEIGE ET LES SEPT PETITS
COCHONS AU BOIS DORMANT
Laura Scozzi
Coloré, familial, plein de fantaisie : un spectacle déluré qui dynamite les contes
de fées. La chorégraphe Laura Scozzi joue du mélange des genres et met les idoles
de l'enfance à l'épreuve de la danse urbaine.
conception et mise en scène Laura Scozzi
chorégraphie Laura Scozzi avec la participation des danseurs
avec john Degois, Mathieu hernandez, François Lamargot, Céline Lefèvre, Sandrine
Monar, Karla Pollux, Mélanie Sulmona, jean-Charles Zambo
collaboration artistique Olivier Sferlazza
musique Niccolò Paganini
lumières Ludovic Bouaud
costumes Olivier Bériot assisté de jérémie hasael Massieux, Gwenaëlle Le Dantec, Sonia de Sousa, Louise Wats
scénographie Natacha Le Guen De Kerneizon
Régisseur lumière Jean-Raphaël Schmitt
Régisseuse son-plateau Sonia Virly
Répétitrice Corinne Barbara
Administrateur de tournée Mathieu Morelle
Commande et production Théâtre de Suresnes jean Vilar / Suresnes cités danse 2014
Coproduction Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, Theater im Pfalzbau / Ludwigshafen
Une parodie des contes de notre enfance dans laquelle la chorégraphe italienne
Laura Scozzi utilise la dérision et l’humour pour montrer l’absurdité des modèles
promus par les contes de fées.
Les êtres humains, maîtres du monde ? Laura Scozzi a comme un doute : et si les animaux avaient
leur mot à dire ? Alors, elle refait l’histoire. Elle se pose aussi des questions : que se passerait-il si la
Belle au bois dormant ne se réveillait pas, si Cendrillon ne retrouvait pas sa pantoufle, si BlancheNeige était noire ? Alors, elle imagine… Et puis, elle met les pieds dans un plat qui nuit gravement à
la santé des filles : l’amour toujours, les princesses blondes aux yeux bleus dont la vie se résume à
attendre le prince charmant ? Bobards et compagnie !
Elle invente un plan B et c'est un autre monde On y croise une abeille qui tue un ours, une fée
handicapée de la baguette ou un nain harcelé par sept Blanche-Neige nymphomanes Coachés par la
chorégraphe italienne, aiguillonnés par les trilles du grand Paganini, nos gentils petits héros se livrent
à un jeu de massacre dont les contes de notre enfance sortent groggys.
LAURA SCOZZI, chorégraphe
©Dan Aucante
anse classique, claquettes, contemporain,
Laura Scozzi a tout exploré avec la curiosité
vive qui la caractérise. Après des études de
sociologie et de photographie, elle fait son
apprentissage à l’Académie d'Art Dramatique
de Rome, puis à l'Ecole de Mimodrame MarcelMarceau. Depuis 1994, à la tête de la compagnie
Opinioni in Movimento, elle combine danse,
chant, théâtre, avec un sens redoutable de
l’extravagance. En 2008, elle signe sa première
mise en scène d'opéra avec Benvenuto Cellini
d’Hector Berlioz, puis Il Viaggio à Reims, La
Flûte enchantée, Orphée aux enfers et Les Indes
galantes en 2014.
©Didier Plowy
D
note d’intention
J
’ai voulu assassiner le modèle "imposé" de
rencontre amoureuse, le culte de la beauté,
le bien moralisateur et, surtout, le mythe du
prince charmant souverain des contes de fées
occidentaux destinés aux petites filles. J’ai voulu
poser un regard critique sur les rêves enfantins
influencés par des histoires d’amour qui
finissent bien, de beaux princes forts et musclés
et de sublimes princesses minces, fragiles et de
préférence blondes aux yeux bleus. J’ai voulu
subvertir les mythes. Disséquer les personnages.
Déformer les actions clés que nous connaissons.
J’ai voulu titiller d’autres possibles. D’autres
routes navigables. Il fallait manipuler les codes,
subvertir les références, malaxer les clichés.
J’ai enfin voulu poursuivre et affiner la recherche
d’un spectacle diversifié, non-spécialisé et
populaire. Tous les personnages jouent ainsi à la
marge, aux limites confuses entre danse, mime
et théâtre.
Laura Scozzi
A toi de jouer !
Aujourd’hui, jour des Contalenvert, sauras-tu retrouver les titres des
histoires qui ont été mélangées et racontées n’importe comment ?
Sais-tu, Mieux-Aimé, pourquoi jamais tu ne mangeras de vraie pizza ? Non ? Ah, mais il faut que je te raconte
ça. C’était une fois, au commencement du commencement du monde moderne.
Jeune Papa et Jeune Maman avaient, pour la première fois, réussi à faire cuire la première pizza. La vraie. Il
leur avait fallu trouver tous les ingrédients et ça n’était pas si facile que tu le crois, Mieux Aimé, de trouver
du chou blanc pour faire le rond de pâte, des fragolacongelato pour la jolie couleur rouge, des petits
cailloux noirs et ronds- juste comme ceux que tu vois toujours sur les photos des pizzas - et des asticots mais
pas trop gros, pour cette décoration que les gens d’ailleurs appellent anchois.
Dans leurs familles à eux, avec tout ça, ou juste avec les cailloux, d’habitude, on faisait de la soupe.
Mais eux, ils étaient jeunes et ils voulaient faire de la pizza.
Et tu sais, leur pizza, elle était bien belle, elle sentait bien bon, mais saprelotte qu’elle était chaude !
Ils la mirent à refroidir sur le rebord de la fenêtre.
De sa place, la pizza regarda le monde qui s’ouvrait devant elle, beau à en avoir l’eau à la bouche. Elle
entendit au loin le chien du Père Lustucru, qui pleurait à fendre l’âme à force de vouloir se promener dans
la montagne et la voix haut perchée de mère Michel qui lui disait que c’était dangereux, la montagne, on
y trouvait des canards, et parfois même de fort vilains canards, qui vous mordaient les mollets. Bien sûr,
Mieux-Aimé, tu le sais, c’étaient des canards très particuliers, tu te souviens, ceux qui allaient en groupe,
qui n’avaient qu’un seul chemin qui valait pour eux et qui du coup se sont retrouvés transformés en cygnes
couronnés. Mais c’est une autre histoire.
Donc la pizza, avec son petit cœur de pizza, ne résista pas longtemps à l’appel de la montagne et, tout à
coup, hop ! elle sauta. Elle était sûre de pouvoir se promener en roulant sur sa tranche. Elle avait bien eu
une cousine, une Bretonne, qui l’avait fait. Même qu’elle avait tellement roulé qu’elle s’était dissoute dans
l’eau de Ploughernet. Ou alors un renard l’avait mangée ? Bah elle ne savait plus. Il suffirait de se méfier des
renards de Ploughernet.
Elle avait oublié sa garniture de cailloux hélas. Elle s’écrasa pauvrette, et même la petite Boucle-en-coeur, tu
sais, celle qui cherchait sa famille d’ours dans tous les coins et qui avait bien faim, ne voulut pas en manger.
Jeune Papa et Jeune Maman mirent la pizza à la poubelle et jurèrent qu’on ne les y prendrait plus : leurs
enfants auraient de la soupe à cailloux, comme tout le monde ! C’est ainsi que se perdit la vraie recette de
la première pizza. Comment, tu ne la regrettes pas ? Comment, ça n’avait pas l’air bon ?!
Réponses :
Le vilain petit canard, Le chat qui s’en va tout seul, Boucle d’or, Roule-Galette, la Soupe à cailloux, Comment Vieux Père et
Vieille Mère firent l’homme, Les Cygnes Sauvages, la Mère Michel, la chèvre de monsieur Seguin, l’Appel de la Forêt.
Pour le plaisir : Histoires comme ça, R. Kipling
LE SAVAIS-TU ?
Les contes sont d’abord faits pour être racontés et écoutés
le soir à la veillée. Quand on a commencé à les mettre
à l’écrit, les auteurs n’ont jamais oublié de signaler qu’il
fallait « dire le texte ». Ainsi, dans l’édition manuscrite des
Contes de ma mère l’Oye, sous l’illustration du petit chaperon
rouge on trouve noté cette indication ; En marge de l’ultime
réplique du loup « C’est pour te manger », est écrit : « On
prononce ces mots d’une voix forte, pour faire peur à l’enfant
comme si le loup l’alloit manger. »
(site : Bibliothèque Nationale de France, expositions : contes)
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qu in
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f
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à PARTiR DE 6 ANS
t
à PARTiR DE 8 ANS
BêTES DE FOiRE
À Ố LÀng Phô
Du 15 Au 17 AVRiL
de 10€ à 20€
20 MAi 20h30 & 21 MAi 19h
de 12€ à 22€
PETiT ThéâTRE DE GESTES
à PARTiR DE 8 ANS
PETER PAN
05 juiN 18h & 07juiN 19h
de 10€ à 12€
LA FABRIK FAIT SON THÉÂTRE !
Tous les soirs de représentation une sélection à grignoter et à siroter
avant et après le spectacle dans la Verrière Public.
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