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UNION
NATIONALl
DE L'APICULTURt
fRANÇAISE
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laligue de
l'enseignement
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CONSO~ ACTEURS
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NATURE
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PROGRES
Agissez
maintenant
Crèches9
maternltés,
hôpitaux9 maisons de retraitesG_
Voir la vie en Bio
!
Pourquoi cette campagne?
L
arestauration collective est un enjeu alimentaire majeur, Elle représente
3 milliards de repas servis chaque année, plus de 73000 restaurants et
17 milliards d'euros de chiffre d'affaires'. La restauration collective
permet
à
des personnes défavorisées, des enfants, des étudiants, des
personnes âgées ou aux patients des hôpitaux, de couvrir une part non
négligeable de leurs apports nutritionnels. La responsabilité dela restauration
collective est donc engagée quant aux conséquences d'une alimentation
déséquilibrée ou de piètre qualité sur J'état de santé de populations,
notamment ceux en situation de précarité.
La bio constitue un élément essentiel
pour tendre vers une alimentation
et une agriculture de qualité,
Il apparaît donc nécessaire
que les préoccupations ali-
mentaires des malades,
des mères, des jeunes
r:"oo..,......••
enfants et des per-
sonnes âgées soient
une priorité, et qu'une
attention toute
particulière soit
portée
à
la qua-
lité des repas
servis dans les
établissements
d'accueil.
Manger bio
dans les
cantines
scolaires
doit être un pre-
mier pas mais il est temps d'élargir l'ef-
fort
à
d'autres lieux de restauration
collective.
taires en restauration collective. La
10
e
'dition du Baromètre Agence
BiojCSA, montre que la de-
mande est de plus en plus
importante,
75
%
des pa-
rents voudraient que
leurs enfants se voient
proposer des produits
bio
à
l'école. Plus que ja-
mais, la restauration col-
lective doit se donner
les mO
Y
)!1s.ô'être
exemplaire et
incitative.
En
ce qui
concerne la sur-
face agricole utile
(SAU), l'objectif était
de
6
%
en
2012 (20
%
en
2020),
révisé
à
8
%
en
2017.
Or la part de terre agricole dé-
diée
à
la bio ne représentait que
3,93
%
en
2013
(source: Agence Bio).
Il est donc nécessaire de favoriser le
développement de l'agriculture biolo-
gique pour répondre
à
une demande
bien réelle.
Selon l'Agence Bio en
2013,
la bio re-
présentait 2.4
%
des achats alimen-
1-
http.//alimentation.gouv.fr/guide-de-Ia-restauration
et
jusqu'au
31
décembre 2015
en
envoyant les càrtes-pétitions ci-jointes
au
Premier Ministre,
à
la Ministre de la Santé ainsi qu'à votre maire.
P
arce qu'une alimentation issue de
l'agriculture biologique servie en
restauration collective permet
d'assurer une part non négligeable des
apports nutritionnels, notamment chez
les plus précaires, que cette
alimentation de qualité aurait
également pour effet de préserver
l'environnement, la santé et réduire la
contamination des milieux aquatiques
et qu'il existe une demande forte de la
part des parents, des patients et des
personnes âgées, il est
demandé au
Premier Ministre, au ministère des
Affaires sociales, de la Santé et des
Droits de la femme ainsi qu'aux maires:
De fixer un objectif d'introduction de
20% d'aliments issus de l'agriculture
biologique dans les repas servis dans
les crèches, maternités, écoles,
hôpitaux et maisons de retraite,
objectif contraignant
à
partir de
2020;
De réunir les parties-prenantes
(parents, cuisiniers, convives,
représentants du personnel,
gestionnaires, etc.) afin d'engager le
débat sur l'opportunité d'introduire
des aliments issus de l'agriculture
biologique dans ces établissements;
Qu'une obligation soit faite
à
chaque
restaurant collectif de porter
à
la
connaissance des usagers la part
d'aliments issus de l'agriculture
biologique servis dans les repas;
De mettre en place un plan de
développement de la bio en
restauration collective pour toute
structure servant plus de 10000
repas par an. Ce plan obligera chaque
collectivité (régions, départements,
communes)
à
élaborer un document
relatif
à
sa restauration collective:
connaissance de l'existant en termes
d'introduction de produits,
perspectives et évolutions avec un
soutien financier de la part de l'Etat.
De prendre en compte les effets
bénéfiques de la bio en baissant la
TVA
à
2,1% pour tous les achats de
produits bio en restauration
collective publique ou privé.
De soutenir la filière bio en mobilisant
une enveloppe budgétaire adéquate
permettant d'atteindre les objectifs
du plan ambition bio et garantir les
aides au maintien sur les trois
prochaines années.
La bio c'est bon pour la santé!
L
es produits biologiques per-
mettent de diminuer consi-
dérablement l'ingestion de
substances chimiques nocives,
.grâce à un mode de production
exempt de pesticides de synthèse.
C'est particulièrement précieux
pour les femmes enceintes et les
enfants, qui sont des publics à
risques vis-à-vis des pesti-.
cides dont certains sont des
perturbateurs endocriniens
suspectés ou avérés.
LïNSERM
2
a rendu public
un rapport en juin 2013
«pesticides effets sur la
santé - expertise collec-
tive »qui reprend les
données de la littéra-
ture scientifique inter-
nationale publiées au
cours des trente der-
nières années. Cette
expertise met en
exergue la dangero-
sité de certains pesti-
cides sur la santé.
Les expositions aux
pesticides durant la
période prénatale et
périnatale ainsi que
lors de la petite en-
fance semblent être
particulièrement à
risque pour le déve-
loppement de l'en-
fant. Il semblerait
également que l'ingestion
de résidus de pesticides
par voie alimentaire peut
être suffisante pour affec-
ter la spermatogénèse. En
effet des chercheurs amé-
ricains ont recensement
montré que la consomma-
tion de fruits et légumes
parmi les plus contaminés
par des résidus de pesticides
pouvait avoir un impact sur la qua-
lité du spermes.
qui permet non seulement une ali-
mentation équilibrée mais en
outre un meilleur entretien de l'im-
munité naturelle. Selon une étude
de l'Université de Newcastle, la
concentration en antioxydants
dans les fruits, les légumes et les
céréales bio est de 19
%
à 68
%
plus élevée que dans les
produits dits
«
conven-
tionnels
».
Les antioxy-
dants sont connus pour
avoir des effets béné-
fiques sur la santé no-
tamment en ce qui
concerne la réduction
des risques de maladies
chroniques, tels que les
maladies cardio-vascu-
laires, neurovégétatives
et certains cancers.
Cette même étude
montre que la
concentration en
cadmium, la te-
neur en azote (ni-
trate et nitrite) et la
détection de résidus
de pesticides sont
sensiblement infé-
rieures dans les pro-
duits issus des cultures
biologiques.
Ces bénéfices décou-
lent à la fois des pra-
tiques agricoles biologiques
(variétés mieux adaptées au
milieu lorsqu'elles sont dispo-
nibles, polyculture-élevage, en-
grais organiques, croissance
plus lente, etc.) et
D_
~'des règles de
,~ • transformation et
de conservation
bio des aliments, qui in-
terdisent notamment les
traitements ionisants (l'irradia-
tion des aliments entraîne la des-
truction d'une partie des
nutriments et vitamines). Les ali-
ments issus de l'agriculture biolo-
gique semblent donc avoir de
nombreux avantages.
A contrario, les produits biolo-
giques, exempts de résidus de pes-
ticides, sont plus riches en certains
nutriments et en antioxydants, ce
2 -
Institut Nationale de la Santé Et de la Recherche Médicale
3 -
Etude internationale se basant sur l'analyse de
343
publications coordonnée par l'Université de Newcastle
De nombreux bénéfices pour la société
A
u-delà de la santé des agriculteurs et des consommateurs,
. l'agriculture biologique dans son ensemble a de multiples
bénéfices environnementaux et sociaux. La bio est un
mode de production qui respecte les sols ut les cycles naturels et
qui préserve la biodiversité. Grâce à la bio, l'eau couterait moins
cher! La France est le 1er utilisateur européen de pesticides
et le 3e mondial, ce qui n'est pas sans conséquence sur
l'état des cours d'eau, dont 96
%
sont pollués. "Cette
dégradation est néfaste pour la biodiversité mais aussi
pour notre santé et nos dépenses. La mise en place
d'une agriculture biologique près des zones de
captage permet de réduire considérablement
ces pollutions, ce qui permet aux collectivités
locales de réaliser des économies non
négligeables. Le Conseil général au
développement durable (CGDO) estime que la
dégradation de la qualité des eaux liée aux
excédents d'engrais azotés et de pesticides
d'origine agricoles couterait plus d'un milliard
d'euros aux ménages français. Munich, qui a depuis
longtemps optée pour des mesures de préservation de ses zones
de captage par l'agriculture biologique, a aujourd'hui une eau qui
lui coûte 0,01 euro par mètre-cube, alors que le coût de la
dénitrification aurait été d'environ 0,27 euro par mètre-cube. En
France, la ville de Lons-le-Saunier fait figure de pionnière.
Aujourd'hui elle préserve son eau potable mais fournit également
plus de 5000 repas par jour à l'ensemble des écoles scolaires, au
centre hospitalier et aux personnes âgées de la collectivité avec
des produits bio et locaux, assurant ainsi une réelle dynamique
territoriale.
Vectrice de lien social, créatrice d'emploi, favorisant le
développement d'une économie locale, la bio est également un
levier important pour un développement durable des
territoires.
Une fiscalité écologique doit être mise 'en place
afin de stimuler la consommation de produits
• bio, locaux et de saison. Actuellement, ces
externalités positives ne sont pas
-intégrées dans le prix d'achat des produits
bio. Par exemple, la fiscalité actuelle donne
l'avantage à la mécanisation au détriment de
l'emploi salarié, ce qui pénalise une agriculture
pourvoyeuse de main-d'œuvre comme l'est
l'agriculture bio. Il serait donc nécessaire de
prendre en compte les bénéfices sanitaires et
environnementaux des produits biologiques pour
, RQJ~
permettre un accès équitable à tous.
La fonction publique de l'Etat. des collectivités territoriales et
hospitalières ont une responsabilité en matière de dépense
alimentaire, celle-ci ayant un impact sur d'autres politiques
publiques. En effet notre alimentation actuelle engendre un coût
humain et financier en matière de santé et d'environnement.
l'essence
même du service public est de répondre à un besoin de
société et d'intérêt général. Il est temps de redonner la priorité à
une alimentation de qualité accessible à tous.
Labio en restauration collective
S
i les engagements du Grenelle de l'envi-
ronnement et le plan {( développement
de l'agriculture bio : horizon 2012» pré-
voyaient l'introduction de 20
%
de produits
bio en restaur~tion èollective publique, les
résultats sont aujourd'hui très modestes : la
bio représente 2,4
%
des achats alimentaires
en restauration collective. 79
%
des établisse-
ments du secteur scolaire déclarent proposer
des produits bio (Agence BiojCSA 2014), ce
qui montre qu'il existe une réelle dynamique
au sein des restaurants scolaires. Mais le che-
min reste encore long
à
parcourir.
Le
«
Plan Ambition Bio 2017
»
a réaffirmé
les objectifs de 20
%
de produits bio dans
la restauration collective d'État, incluant
ainsi les restaurants administratifs et
inter-administratifs, la restauration hospi-
talière ou les restaurants universitaires.
Les personnes accueillies dans les établis-
sements de santé ont pourtant peu accès
à
une alimentation biologique. Les achats de
produit bio dans la restauration
à
caractère
social ne représentent que 2,4
%
bien loin
des objectifs assignés par la loi Grenelle
!
Or, ces produits ont des avantages non
négligeables pour ces populations plus fra-
giles. En effet, si 76
%
des français se
disent intéressés par des repas bio dans les
hôpitaux, seulement 27
%
de la restaura-
tion sociale et de santé proposent des
produits biologiques (Etude Agence
BiojCSA-2014).
Une restauration bien inhospitalière
!
Un
indicateur, I-SATIS, a récemment été mis
en place, permettant de mesurer la satis-
faction des patients hospitalisés. Le taux
de satisfaction en 2014, sur 877 établisse-
ments de santé évalués pour la restaura-
tion hospitalière, atteint 54,3
%.
Parmi les
sept composantes évaluées, celui-ci est le
moins bien noté. C'est bien de la responsa-
bilité de l'Etat de permettre. aux malades
un accès à une alimentation saine et de
qualité.
Les enjeux alimentaires n'ont jamais été
aussi importants, en témoignent le déve-
loppement de l'obésité et de la prévalence
de maladies comme le diabète, l'hyperten-
sion et certains cancers. Lintroduction de
produits bio en restauration collective
peut être le support d'une véritable éduca-
tion
à
l'environnement au travers d'outil de
sensibilisation auprès des différents
convives de tous âges et de différentes
catégories sociaux-professionnelles.
Eveiller le goût et la curiosité permet
à
long terme de changer les comportements
et les habitudes alimentaires, pour tendre
vers une alimentation durable.
Le bio ne coûte pas
forcément plus cher
S
ile prix peut être un frein
à
l'introduction de produits bio en restauration
collective, de nombreuses expériences. montrent que des solutions
existent, notamment
à
travers un travail de réduction du gaspillage
alimentaire et d'éducation au goût.
La ville de Mouans-Sartoux
4
qui gère 1 200 repas par jour a mis en place une
régie municipale agricole qui alimente la restauration collective. l'acquisition
de terrain agricole ainsi que l'installation d'un agriculteur municipal
permettent aujourd'hui de fournir près de 70
%
des légumes issus du sol
municipal! Elle a également réduit de 75
%
le gaspillage alimentaire ce qui
permet une économie sur le coût matière des repas. Aujourd'hui elle propose
des repas 100
%
bio et locaux pour un prix de 1,86 euros.
-En
2014, la ville de Saint Etienne a atteint l'objectif de 100
%
pour ses écoles,
soit 3 500 repas jours. Les personnes âgées inscrites au portage des repas
à
domicile ainsi que les enfants de 24 crèches communales de la ville
bénéficient également de repas bio
à
hauteur de 70%. Depuis la rentrée 2015,
la ville propose également un repas végétarien tous les jours dans les cantines
scolaires. Le choix d'un approvisionnement en circuit-court et le respect de la
saisonnalité a permis une baisse des prix de repas. La diminution des tarifs est
de l'ordre de 10
à
15
%
selon le quotient familial.
Les cuisines collectives de Lannemezan qui fournissent également cinq écoles
de la ville proposent des repas bios
à
hauteur de 20
%.
Elles se sont données
comme objectif pour les années
à
venir de diminuer les protéines animales et
atteindre un tiers des achats en bio.
En outre, si le développement de produits bio en restauration collective est
couplé avec la protection de l'eau (approvisionnement local), il permet de
réaliser d'importantes économies sur le traitement de l'eau. Les deux
dynamiques associées signifient en réalité une baisse des dépenses publiques.
4 -
www.restauration-bio-durab/e-mouans-sarthoux.fr
" est important de priviléqier les productions locales de saison et
en
circuits courts. Cela permet d'une part de limiter. les impacts
environnementaux, de créer et maintenir des emploIs, ~e , ,
dynamiser la filière territoriale, mais d'autr~ ~a~t au~sl de redulre
les prix.
En
effet,
en
supprimant les intermedlalres, Il est plus
facile de payer équitablement et de façon juste le pro~uct~ur ou ,la
productrice pour son travail, et le consommat~ur ~chete
a,un
pr!x
très raisonnable
un
produit bio, bon et local!
L
a~bltraqe
d
un
~rlX
juste et rémunérateur (supérieur au coût de revIent des prodUl~s)
pour les paysannes
et
les paysans
ne
peut
se
faire qu'en assocIant
ceux-ci
à
l'élaboration des cahiers de~ c~arqes ~es ~ppels d'offre.
Les AMAP (Association pour le maintIen de
1
aqrlculture .
paysanne) proposent des paniers de léqumes hebdoma~al~es
locaux issus d'une aqriculture paysanne, socialement eqUltable
et
écoloqiquement saine. (www.~iramap:orq) . '
Avec plus de
350
maqasins, le reseau ,810CO?P,qUI fonctIonne
en
coopérative,
a
pour objectif de soutenir le de~eloppement de
l'aqriculture bioloqique
et
l'accès
à
ses produIts pour tous,
(http://www.biocoop.fr/) , "
Faire pousser de fermes! C'est possible avec
1
a,ssoclatlon Terre
de liens qui œuvre pour la préservation du fonCIer
et
de
l'accaparement de terres au profit d'une aqriculture durable.
(www,terredeliens.orq)
Introdllire dll bio,
olli mais local
!
P
ermettre l'accès
à
des aliments biologiques ne peut être dissocié d'un
engagement politique fort envers la production bio. Car si l'introduction
de produits biologiques en alimentation est nécessaire, il ne faut en
aucun cas inciter
à
leur importation. L'approvisionnement par des fermes
locales freine les dérives possibles d'jndustrialisation de l'agriculture
biologique, qui produisent avec des pratiques calquées sur l'agriculture
conventionnelle. La qualité des produits en dépend. Il est important que cet
approvisionnement se traduise par une augméntation des conversions en bio
chez les agriculteurs et les agricultrices, en sécurisant et en dynamisant
certaines filières pour de nombreux paysannes et paysans bio sur les
territoires.. .
Le gouvernement
prévoit
de doubler les surfaces dédiées
à
l'agriculture
biologique d'ici
à
2017. Pourtant en mars, de nombreux agriculteurs
biologiques sont descendus dans la rue
pour
manifester leur colère quant
à
la
baisse de 25
%
des aides qui devaient leur être versées pour 2014. Bien que le
ministre de ragriculture ait mobilisé des moyens supplémentaires la crainte
pour les financements
à
venir est toujours présente.
Les aides
à
la bio sont issues du
Il
deuxième pilier de la Politique Agricole
Commune (PAC)
»,
Au lieu de réserver par avance
à
l'agriculture biologique
une partie des enveloppes régionales, l'État a laissé les régions gérer seules la
répartition de ce
«
deuxième pilier
»,
sous la pression des lobbies agro-
industriels régionaux, le tout sévèrement encadré par une pénurie budgétaire
chronique.
Pour pérenniser l'agriculture biologique, ses produits et ses pratiques, il ne
suffit pas d'aider
à
la conversion. Il est primordial pour toute la filière de
soutenir les agriculteurs bio dans la durée pour permettre une réelle
organisation et une vision
à
long terme, au moyen d'une « aide au maintien
n
reconnaissant les bénéfices environnementaux de la bio.
l'Etat et les Régions doivent s'engager et afficher une volonté forte auprès
des agriculteurs et de l'ensemble de la filière bio.
Pour aller plus loin .,-\~~~_
Manger bio, c'est mieux
Claude Aubert - Denis Lairon - André Lefèbvre,
Éd. Terre Vivante, 2012
Changeons d'agriculture: Réussir la transition
Jacques Caplat ,
Ed. Actes Sud. 2014
L:agriculture biologique pour nourrir l'humanité
Jacques Caplat,
Ed. Actes Sud. 2072
Alimentation et agriculture biologique, un mariage fertile
Anny Poursinoff,
Ed. Le passager clandestin, 2073
Perturbateurs endocriniens, la menace invisible
François Veillerene et Marine Jobert,
Ed. Buschet Chaste!. 2015
http://www.agencebio.org/
http://www.repasbio.org
htt'p:/ /www.fnab.org/
http://www.Ophyto-100pour100bio.fr/
http://www.repasbio.org
AGIR POUR L'ENVIRONNEMENT:
2, rue du Nord - 75018 Paris Tél. : 014031 0237 Courriel : [email protected] Site internet: www.agirpourlenvironnement.org
Mille mercis
à
Red! pour ses illustrations
1
Maquette: comvis79.puzl.com
Cette plaquette est imprimée
à
120 000 exemplaires sur papier recyclé par Presse Pluriel (19, rue Frédéric Lemaître - 75020 Paris) - WI55N : 1624-7612
o
J'ai participé
à
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«
Voir la vie en Bio»
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BIO»
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BIOtiful1
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120000
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je participe aux frais engagés et
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o
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Agir pour l'Environnement pour 10
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je verse.: ....
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Merci de libeller vos chèques
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En
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L'ensemble du matériel de campagne peut être commandé en ligne sur internet: www.agirpourlenvironnement.org/boutique
EXPÉDITEUR
Nom, prénom
Adresse ..
@.
Courriel . .. , .. .. .. .. .. .. ... Signature
Madame la Maire,
Monsieurle Maire,
En tant que premier magistrat de votre commune, vous avez la possibilité
d'engager une réflexion vous conduisant
à
accroître
la part d'aliments issus de
l'agriculture biologique servie en restauration collective. Les établissements
scolaires et les maisons de retraite accueillent généralement un public
vulnérable.
Alors que de nombreuses expériences démontrent qu'il est possible d'introduire
des aliments bio sans constater de surcoûts importants, je vous demande de bien
vouloir engager une réflexion conduisant àaugmenter la part d'alimentation bio
servie en restauration collective.
Je vous demande également de mettre en place un plan de développement de la
bio en restauration collective.
Comptant sur votre écoute, je vous prie d'agréer l'expression de mes sentiments
les plus respectueux. '
EXPÉDITEUR
Nom, prénom
Adresse.
Signature
Monsieur
le
premier Ministre,
Lapart d'aliments issus de l'agriculture biologique servie en restauration collective peine
à
dépasser
un bien modeste
2%.
Dans les établissements accueillant des publics sensibles comme les personnes
âgées, les malades, les femmes enceintes
ou
les enfants en bas âge, ilya nécessité
à
introduire des
aliments bio dont
la
qualité n'est plus
à
démontrer.
Je vous demande par
la
présente de bien vouloir saisir les ministres de l'agriculture, de l'écologie
et
de
la
santé afin d'engager une réflexion conduisant
à
modifier les lois Grenelle afin dl' introduire
des objectifs chiffrés contraignant
ces
établissements
à
introduire 20% d'aliments bio dans les
repas servis d'ici
à
2020.
Pour soutenir
et
stimuler l'introduction d'aliments bio, je vous demande également de baisser
la
TVA
à
2,1%
pour tous les achats de produits bio en restauration collective publique
ou
privée publiques
ou
privées.
Enfin, afin de soutenir une production locale,
le
gouvernement doit mobiliser une enveloppe budgé-
taire adéquate permettant d'atteindre les objectifs du plan ambition bio
et
garantir les aides
au
maintien sur les trois prochaines années.
Comptant sur votre écoute, je vous prie d'agréer, Monsieur
le
premier Ministre, l'expression de mes
sentiments les plus respectueux.
EXPÉDITEUR
Nom, prénom ...
Adresse ..
Signature
Crèches? maternités?
hôpitaux~
maisons de retraite ...
Voir la vie en Bio
!
1
Madame
la
Ministre,
La qualité gustative et sanitaire des aliments issus de l'agriculture biologique
n'est plus
à
démontrer. Malgré ces bienfaits reconnus de tous,
la
part des produits
bio servie en restauration collective peine
à
dépasser un bien modeste
2%.
A
l'hôpital, comme dans nombre d'établissements accueillant des publics fragiles
(maternité, crèche, maison de retraite), le gouvernement doit revoir les lois
Grenelle afin d'y insérer un objectif de 20% d'aliments bio dans les repas servis
d'ici
à
2020. La mise en place d'un plan de développement de
la
bio en
restauration collective pour toute structure servant plus de
la
000 repas par an
sero de nature
à
augmenter le pourcentage d'aliments bio servi.
je vous demande également de bien vouloir mener àbien une réflexion en vue de
généraliser un étiquetage permettant
à
chaque usager de connaître la part
d'aliments bio servie dans les repas de chaque établissement.
Comptant sur votre écoute, je vous prie d'agréer, Madame la Ministre de la Santé,
l'expression de mes sentiments les plus respectueux.
EXPÉDITEUR
Nom, prénom ..
Adresse ,.,., , .•.•. , , ....•.•.•.•. , ....•.•........•.•.•.•.•......•......
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