SUR LA CROISSANCE TERMINALE DE LA TIGE. 345
et au cylindre central. Elle subit, comme l'unique cellule ter-
minale d'une Gymnosperme, des cloisonnements parallèles à
ses faces latérales; et les segments latéraux ainsi formés se
dédoublent par des cloisons tangentielles, dont la première
isole d'abord le cylindre central de l'écorce.
GAMOPÉTALES INFÉRO VARIÉES.
CAMPANULACÉES.
Hanstein admet trois hislogènes distincts au sommèÇde la Y
tige du Siphocampylus. "^"^
CUCOBBITACliES.
Hanstein attribue aux Bryonia et Sicyos trois histogènes
distincts ; l'étude que nous avons faite du Cucumis anguïna
conduit aux mêmes conclusions.
Cucumis anguina(tig. 11, pl. XIX).— L'épiderme, l'écorce
et le cylindre central sont très nets; l'écorce, n'ayant long-
temps qu'une seule assise de cellules, est cependant parfai-
tement caractérisée et l'on peut même, dans certains cas,
apercevoir des plissements endodermiques sur ses cloisons
radiales jusqu'au voisinage du sommet.
RUBIACÉES.
Asperula lœoigata. — UAsperula lœvigata (lîg. 12, pl. XIX)
possède trois hislogènes distincts, ayant chacun une seule
cellule initiale ; il y a donc trois initiales en tout pour la tige
de cette plante. Nous ne pouvons rien affirmer relativement
au développement des bourgeons et des feuilles.
CAPRIFOLIACÉES.
Harîstein admet trois histogènes distincts dans le Sambu-
cus et dans le Viburnum. Nous pouvons, puisque Hanstein
n'en a point donné la description, publier la figure du mé-
ristème terminal du Viburnum Lantana, qui vient à l'appui de