ACCROISSEMENT
DE LÀ
RACINE
DES
PHANÉROGAMES.
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différenciation
anatomique, fera disparaître les limites
entre
les
différents tissus : c'est, je crois, ce qui se produit dans le
Cornus.
Le péricambium ne se différenciant que
très-tard
dans
YAucuba,
il
n'.est
pas étonnant que dans le
Cornus
on ne dis-
tingue plus le cylindre de l'écorce, pour peu que le péricam-
bium
se spécialise aussi tardivement que dans
YAucuba.
Résumons
en peu de mots les faits que je viens d'exposer au
sujet des Umbellinées. Dans toutes ces plantes, il y a peu de
différenciation
anatomique
entre
les tissus; quand l'accroisse-
ment cellulaire est faible, les tissus sont distincts jusqu'au som-
met ; plus les cellules se divisent, plus la confusion des initiales
est grande. On ne peut donc pas placer
YAucuba
dans un pre-
mier type, le
Ferula
et
les
autres
Ornbellifères dans un deuxième,
et le
Cornus
dans un troisième.
SANTAL1NÉES.
Santalacées.
— L'embryon du Thesiam humifusum D'C.
présente la même
structure
que celui de
YOsyris
alba
L.; leur
radicule est fort étroite.
Le
cylindre central est distinct jusqu'au sommet, bien que
le
péricambium ne l'entoure pas complètement ; deux ou trois
cellules
allongées dans le sens
axial
occupent la partie termi-
nale du cylindre et ne
permettent
pas de douter de la discon-
tinuité du péricambium : ces cellules ne donnent naissance
qu'aux fdes centrales du cylindre. ;
L'écorce
a des caractères
tout
particuliers au sommet. On y
trouve à peu près
autant
de couches d'initiales que de couches
d'écorce, c'est-à-dire que presque toutes les couches de l'écorce
se continuent au-dessus du sommet végétatif sans se réunir ; la
couche
la plus interne, appuyée contre les initiales du cylindre
central, se divise seule une ou deux
fois
en direction centripète
à
quelque distance du sommet. L'assise sous-épidermique au
contraire, au lieu de se diviser en s'éloignant du sommet, comme
cela
arrive quelquefois, se dédouble vers le sommet et contri-
bue ainsi à former la
coiffe.