Le champ lexical est l`ensemble des mots qui se

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LEXIQUE
Le champ lexical est l’ensemble des mots qui se rapportent à un même thème, à une même idée.
L’incipit est le début d’un roman. (par ex in medias res : le lecteur est d’emblée plongé dans le récit, par l’utilisation de
démonstratifs entre autres). Il se caractérise par la présentation du décor, des personnages et de la situation.
La dénotation est le sens premier du mot, celui du dictionnaire.
La connotation est ce que le mot suggère.
L’explicite est le fait de dire quelque chose clairement.
L’implicite est le fait de dire quelque chose de manière sous-entendue.
Les arguments sont des idées qui visent à renforcer ce que l’émetteur cherche à prouver.
Les exemples viennent étayer et consolider l’argumentation.
Les Modalisateurs servent à exprimer le degré de certitude ou d’incertitude d’un énoncé. (verbes : pouvoir, au
conditionnel, croire, penser, supposer, hésiter, douter… ; adverbes : peut-être, sûrement, certainement, probablement)
Figures de style :
L'allitération est une répétition d'un même son consonne, la présence d'une sonorité d'une consonne
L’anaphore est la répétition d'un mot ou d'un groupe de mots au début de plusieurs phrase successives, pour insister sur
une idée, produire un effet de symétrie..
L’antiphrase consiste à employer un mot, une phrase, dans un sens contraire à sa véritable signification.
L’antithèse vise à créer l’opposition entre 2 termes non-collés.
L’assonance est une répétition d'un son voyelle dans la syllabe tonique de mots qui se succèdent.
La comparaison est basée sur un comparant et un comparé marqué par l’utilisation du mot « comme », « tel que »,
« pareil à », « ressembler »
L’euphémisme consiste à remplacer une expression qui risquerait de choquer, par une expression atténuée.
La gradation se caractérise par l'emploi de termes de plus en plus forts. L'énoncé comporte des termes de force croissante.
L’hyperbole consiste à employer des expressions exagérées pour frapper l'esprit.
L’ironie est le fait de dire l’e contraire de ce que l’on pense.
La métaphore est une figure de rhétorique qui consiste à donner à un mot un sens que l'on ne lui attribut que par une
analogie implicite.
La périphrase consiste à remplacer un mot par sa définition ou par une expression plus longue, mais équivalente.
Le pléonasme est le fait de donner deux fois la même information dans la même expression.
La polysémie est la propriété d'un mot de présenter plusieurs sens. Son sens change alors suivant le contexte.
L’oxymore (du grec : oxus, piquant et moros, émoussé) permet de rapprocher des réalités supposées incompatibles, de
combiner des idées, des termes opposés ou contradictoires. qui consiste à placer l'un à côté de l'autre deux mots opposés.
La progression thématique se compose du thème (ce dont on parle, le point de départ) et du propos (l’information
nouvelle). Il existe 3 types de progression thématique :
- Progression à thème constant : Chaque phrase commence par le même thème mais doit contenir un propos différent
- Progression à thème linéaire : Le propos est repris comme thème dans la phrase suivante. Ce nouveau thème fait l’objet
d’un nouveau propos.
-Progression à thème éclaté : Le thème d’ensemble est divisé en sous-thèmes sur lequel les phrases successives apportent
des informations nouvelles.
Les points de vue
Il existe 3 points de vue pour marquer le regard du narrateur :
- omniscient (il sait tout et voit tout sur les personnages + métaphore point de vue dominant  Focalisation 0)
- externe ( = objectivité = le narrateur est externe aux pensées et émotions = Neutralité)
- interne (le narrateur connaît les pensées et les sentiments du personnage. Vision de l’intérieur, il est souvent le
personnage de l’histoire Souvent « je + verbe de perception » + métaphore)
Les différents types de discours.
1/ Le discours narratif :
Il rend compte d’événement qui se sont produits dans le temps.
Il a une fonction fictive (raconte des évènements imaginaires), documentaire (rapporte des faits divers), symbolique
(communique un message dont le sens doit être interprété), argumentative (sert d’exemple pour convaincre). Il suit un
ordre chronologique, il peut y avoir des entorses temporelles (les évènements ne sont alors pas racontés dans l’ordre),
mise en place de l’action (thème constant). On observe des repères temporels, verbes d’action et l’utilisation de points de
vues variables. On constate aussi la fréquence des groupes verbaux au passé simple/ passé composé/ présent de narration.
2/ Le discours descriptif :
Il sert à évoquer un lieu, un objet, un personnage.
Il a une fonction fictive (communique un savoir sur le réel), réaliste (renforcer la vraisemblance du texte), symbolique
(outil linguistique), argumentative (description sert de démonstration), narrative (assure un rôle dans le développement du
récit). Ce discours est organisé autour d’un point de vue, et autour des progression à thème éclaté et constante). On utilise
des repères spaciaux ( + temporels), des champs lexicaux, des verbes d’états. On constate aussi la fréquence des noms et
adjectifs. Les temps utilisés sont l’imparfait et le présent, et on use des expansions nominales.
3/ Le discours explicatif/ informatif :
Il a pour but d’apporter des information.
Il a une fonction informative (transmission d’information), didactique (cherche à apprendre quelque chose), de digression
(pause dans le récit). On utilise les 3 types de progression, un vocabulaire spécialisé, des périphrase et des comparaisons.
Le temps employé est le présent de vérité générale, on constate la fréquence de présentatifs et de liens logiques.
4/ Le discours injonctif :
Il a pour but de conseiller ou dicter un comportement à son destinataire.
Il peut émettre un ordre, donner un conseil, évoquer une prière. Il est organisé de manière chronologique, et a une
constance de temps. On observe la fréquence des verbes d’action, de champs lexicaux en relation avec l’action envisagée,
il interpelle le destinataire. On emploie l’impératif/ conditionnel/ futur/ infinitif, et on constate la fréquence des groupes
verbaux.
5/ Le discours argumentatif :
Il peut avoir pour but de convaincre le destinataire en agissant sur la raison du destinataire ou de le persuader en agissant
sur ses sentiments. Il peut avoir une fonction polémique (qui entraîne le débat, d’où différentes positions).
Le texte argumentatif peut s’attacher à défendre une thèse (idée globale). Elle se situe souvent au début ou à la fin du
texte lorsqu’elle est explicite. Lorsqu’elle est implicite, c’est au lecteur de la dégager, pour bien la saisir.
Le texte argumentatif peut s’attacher à défendre une thèse pour mieux en réfuter une autre. On est en présence de 2
thèses, une thèse défendue et une autre réfutée.
Chaque thèse se voit développée par des arguments qui sont eux-même justifiés par des exemples.
Tout texte argumentatif suit une stratégie argumentative (thèse par mode de raisonnement : le déductif, l’inductif, critique
ou par opposition, concessif, par analogie) pour tâcher de gagner l’adhésion du destinataire.
On constate la structuration du texte par des articulations logiques , une fréquence de verbes, adverbes modalisateurs, des
marques de jugement, un lexique/vocabulaire soit valorisant, laudatif, élogieux, mélioratif soit dévalorisant, péjoratif,
dépréciatif et la présence de termes évaluatifs (impressions) et affectifs (sentiments).
On observe des indices personnels dans une relation explicite entre l’émetteur et le destinataire, on a les pronoms « je, tu,
nous, vous » (1ère et 2ème personne du singulier/ pluriel émetteur destinataire). Les possessifs permettent aussi de renforcer
la relation entre l’émetteur et le destinataire : pronoms de la présence : Le pronom peut avoir 3 valeurs :
- Valeur indéfinie (quelqu’un)
- Valeur élargie/universelle : tout le monde
- Valeur de substitut : La valeur inclusive (l’émetteur d’inclut avec d’autres qui pensent comme lui) et la valeur exclusive
(l’émetteur ne s’inclut pas dans le jugement de certaines personnes).
On emploie le présent et le futur au mode conditionnel.
Les paroles rapportées :
Il existe 3 façons de rapporter les paroles de personnages :
- discours direct (guillemets, tirets, utilisation de verbe introducteur en proposition incise, 1 ère et 2ème personne +
ponctuation).
- discours indirect (plus de guillemets, changement de personne et de temps, verbe introducteur + que)
- discours indirect libre (il rapporte directement les émotions paroles, pensées des personnages + ponctuation
expressive ?)
Tout le reste dans un texte est considéré comme du discours narrativisé. (pas de paroles rapportées)
Discours direct
Discours indirect
Au présent
Imparfait
Au passé composé
Plus-que-parfait
Au futur
Conditionnel présent
Au futur antérieur
Conditionnel passé
A l'imparfait, au plus-que parfait, aux conditionnels présent ou passé Aucun changement de temps du verbe.
Le roman policier.
Trame narrative d’un roman policier :
Situation initiale
Elément perturbateur
Péripéties
Situation finale (résolution)
Caractéristique du roman policier : Pas de description physique mais psychologique du personnage.
Décor : Pas de repères spacio-temporels précis.
6 éléments du roman :
- une enquête
- un crime ou un délit
- un coupable
- une victime
- un mobile
-un mode opératoire
Le roman noir.
Caractéristiques : Evantail de personnages récurrents : détectives, policier, journaliste : l’évocation de l’anti-héros
(homme ordinaire). Facilités de réfléchir pour comprendre et résoudre les dysfonctionnements de la société.
Demande de discernement au lecteur : se méfier de l’information. Littérature actuelle est engagée ( prise de position)
engagement dans les domaines politique et social qui luttent pour la vérité.
Le succès du roman noir ne s’explique pas par des critères esthétiques mais par un besoin d’aller au delà du décor, un
besoin de réfléchir aux maux de la société pour mieux en comprendre les travers.
Contraste : elle a pour but de mettre en valeur le propos tenu  amplifier l’événement  FONCTION D’EMPHASE.
Vision négative « expérience de vie » et « catastrophe »  FONCTION DIDACTIQUE.
Le roman noir favorise une prise de conscience de la réalité social et de son fonctionnement  réflexion qui lui permet de
discerner le vrai du faux.
Le roman policier est une littérature du présent qui permet d’opérer une lecture dans le domaine politique de l’actualité.
Cependant, il ne se limite pas à un simple constat. Il constitue un véritable outil de dénonciation de la réalité et de la
décadence sociale.
Emile Zola selon 3 pôles.
Le journaliste : engagement socio-politique  affaire Dreyfus de 1898, c’est un militaire qui a été accusé d’avoir dérobé
des documents  déclaré coupable de haute trahison. Zola a pris sa défense en faisant ressortir son caractère antisémite.
Il a écrit une lettre ouverte eu président qui paraît dans le journal « L’aurore » intitulée « J’accuse »  combat pour
Dreyfus. Il utilise l’anaphore.
Le critique d’art : environ 1865  il fait partie d’un groupe de peintres impressionnistes à Paris qui a pour chef de file
Edouard Manet. Zola les défend et cela influence son écriture de « L’Oeuvre ».
Le romancier, il écrit une œuvre gigantesque, les Rougons-Maquarts qui comprend 20 romans (1871 – 1893) vie de
famille (facteur d’hérédité) => Principes du NATURALISME.
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