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1. Quels besoins en énergie ?
2. En glucides et lipides ?
3. En protéines ?
4. En eau ?
5. En vitamines et minéraux ?
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6. Quelle contribution aux apports énergétiques ?
7. Aux apports protéiques ?
8. Quel rôle dans la réhydratation ?
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9. Quel rôle sur les muscles ?
10. Sur les os ?
11. Sur la santé gastro-intestinale ?
12. Sur la prévention des infections et l’immunité ?
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Annexe 1 : Produits laitiers et besoins du sportif
Annexe 2 : Place des PL en pratique ;
Vrai/Faux sur l’alimentation du sportif
1. Quels besoins en énergie ?
Pour des activités physiques ou sportives de loisir, avec au maximum 3 heures d’activité hebdomadaires, la dépense
énertique est peu augmentée et n’implique pas un apport énertique difrent de celui recommandé pour la popu-
lation générale dans le cadre d’une alimentation équilibrée et diversifiée*. En revanche, l’entraînement intensif ou la
compétition augmentent la dépense énertique et conduit à augmenter les apports alimentaires. Les apports seront
fonction de l’individu lui-même (âge, poids, taille) et de l’activité pratiquée (intensité, durée, fréquence)** (Annexe 1).
* Pour un homme de 70 kg entre 20 et 40 ans, l’apport journalier conseillé en énergie est de 2700 kcal. Pour une femme de 60 kg, il est de 2200 kcal.
** En fonction de l’activité pratiquée la dépense énergétique peut être très variable. Pour des activités de faible intensité (ping-pong, golf,
pétanque…) elle est très proche de celle d’un sujet sédentaire.
2. En glucides et lipides ?
Les deux principaux « carburants » du muscle sont les glucides (le glucose) et les lipides.
Les glucides - et plus particulièrement le glucose* - sont considérés comme les macronutriments énertiques
les plus importants dans l’alimentation du sportif pratiquant des exercices de longue due (endurance, du 1500 m
au marathon) ou des exercices de « résistance » (entre 20 secondes et 2 minutes, du type 100m natation, 400
mètres…)**.
Les apports nutritionnels conseils en glucides pour un sportif d’endurance peuvent représenter 55 à 65%, voire
70%, de l’apport énergétique total (contre 50 à 55% pour la population générale).
Outre la quantité, la qualité des glucides et le moment de leur ingestion ont de l’importance. Plus l’apport est loin de
l’exercice, plus la proportion de glucides complexes et à index glycémique (IG) faible à moyen doit être élevée***.
Plus l’apport est proche, voire pendant l’exercice, plus les glucides seront simples et d’IG le plus élevé possible.
Immédiatement après l’effort l’ingestion de glucides est aussi conseile pour favoriser la synthèse de glycone
(stockage de l’énergie*).
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Avant propos : entre sport et activité physique
Lalimentation du sportif doit répondre aux besoins nutritionnels spécifiques qui découlent des adaptations physiologiques
dues à lexercice. Pour la majorité de ceux pratiquant une activité physique régulière mais non intensive (3 fois ou moins par
semaine) une alimentation équilibrée et diversifiée savère suffisante. Pour une activité plus intensive et pour les sportifs de
haut niveau, des apports spécifiques - avant tout à partir d’aliments courants - peuvent être conseillés. Ils seront fonction de
lindividu (âge, poids, taille) et de lactivité pratiquée (intensité, durée, fréquence).
39
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questions sur Produits laitiers & activité sportive
• Les lipides sont également indispensables notamment pour les sportifs dendurance. Cependant, les ANC en lipides pour
un sportif d’endurance sont de 20 à 30 % de l’apport énergétique total quotidien, donc moindres que ceux conseillés pour
la population générale (35-40% chez ladulte pour un apport énergétique proche de 2000 kcal) car les apports glucidiques
sont favorisés. Concernant la qualité des lipides, les ANC pour la population générale sappliquent aux sportifs (au plus 12%
d’acides gras saturés, 4% d’acide linoléique, 1% d’acide alpha-linolénique).
À noter : l’importance des apports en lipides s’explique par l’énergie qu’ils fournissent mais aussi du fait des vitamines liposolubles et des
acides gras essentiels qu’ils transportent.
* Le glucose, issu des glucides apportés par l’alimentation, est stocké dans l’organisme sous forme de glycogène (un polymère de glucose), au
niveau des muscles et du foie. L’ingestion de glucides est nécessaire pour constituer de bonnes réserves de glycogène et les reconstituer.
** Lors d’exercices très courts (moins de 20 secondes) et très intenses (haltérophilie, 100 mètres, sauts…) l’apport en énergie est
principalement assuré par la créatine (composée de trois acides aminés) qui se trouve dans le muscle.
*** La mesure de l’index glycémique (IG) sert à évaluer le pouvoir hyperglycémiant d’un aliment comparé à un aliment de référence, en
général le glucose (IG = 100). Plus l’index glycémique est bas, plus la vitesse de diffusion du glucose dans l’organisme est lente. A titre
d’exemple le lactose a un index glycémique de l’ordre de 46, le fructose autour de 19.
Les glucides simples sont notamment le glucose, le fructose (sucre des fruits), le lactose (sucre du lait), le saccharose… Leur poids
moléculaire est faible et ils développent une saveur sucrée d’intensité plus ou moins marquée. Les glucides complexes quant à eux sont des
polymères de poids moléculaire plus élevé, comme l’amidon, les maltodextrines…
3. En protéines ?
Chez un homme de 70 kg les protéines représentent 10 à 12 kg dont 40% environ sont localisées dans les muscles. Lingestion
de protéines est nécessaire à la synthèse protéique, à lentretien des muscles et à la fonction musculaire* ( 16).
Laugmentation des besoins protéiques chez certains sportifs correspond principalement à la nécessité de réparation de
microlésions des fibres musculaires (sports d’endurance), et à l’augmentation des apports protéiques nécessaire au gain de
masse musculaire (sports de force). Ainsi, pour le sportif dendurance, les besoins en protéines sont estimés de lordre de
1 à 1,1 g/kg de poids corporel/j et les apports nutritionnels conseillés sont compris entre 1,2 et 1,4 g/kg/j. Chez les athlètes
confirmés dans les disciplines de force, les ANC en protéines peuvent aller de 1,3 à 1,5 g/kg/j de protéines de bonne qua-
lité** (Annexe 1).
La qualité dune protéine dépend de sa composition en acides aminés et de sa digestibilité. Les aliments doivent fournir
les acides aminés indispensables que lorganisme ne peut pas synthétiser. Dune manière générale, les protéines dorigine
animale (plus digestibles et riches en acides aminés essentiels) ont une valeur biologique supérieure aux protéines dorigine
gétale.
* Chez l’adulte, les besoins protéiques sont couverts par un apport correspondant à 12-14 % de l’apport énergétique total, soit environ
0,66 g par kg de poids corporel et par jour.
** La consommation excessive de protéines reste malgré tout une réalité pour certains sportifs en raison d’une croyance selon laquelle
une très forte consommation de protéines pourrait accroître de façon très importante le développement musculaire. Ainsi des apports
de 3,5 à 5 g kg/j sont parfois constatés mais ils ne sont pas justifiés en termes d’efficacité et font courir des risques (augmentation de
l’élimination urinaire d’azote). De plus, ces surconsommations en protéines sont aussi souvent liées à une sous-consommation d’autres
nutriments aussi importants.
4. En eau ?
Lors du travail musculaire, la plus grande partie de l’énergie (75 à 80%) est dissipée sous forme de chaleur. La sueur qui
sévapore à la surface de la peau permet d’éliminer cette chaleur (environ 580 kcal par litre de sueur).
Lors de lexercice physique, les pertes d’eau peuvent être importantes *. Un exercice physique prolongé dans des conditions
de température élevée peut provoquer une perte en eau de 1,5 litre par heure ou plus (lors dun match de foot, elle est de
lordre de 4 l). Il est indispensable de compenser ces pertes (Annexe 2) : non seulement la déshydratation diminue la per-
formance, compromet la concentration et la vigilance, mais elle expose aussi au risque d’accident (la survenue d’accidents
graves, parfois mortels comme « le coup de chaleur », est favorisée par une déshydratation supérieure à 4 % du poids).
Du sodium** et divers autres minéraux et oligo-éléments sont également éliminés par la sueur.
À noter : la soif n’est pas un critère fidèle de l’importance de la déshydratation et de l’efficacité de la réhydratation. Un bon moyen pour
apprécier l’importance de la déshydratation est la pesée avant et après l’exercice.
* La perte en eau par voie cutanée représente 70 à 80% des pertes totales. La perte en eau par voie respiratoire augmente également pendant
l’effort.
** Le sodium (avec l’eau, le chlore, le potassium, le calcium et certaines hormones) assure la bonne hydratation de l’organisme et de ses
cellules. Il régule notamment les transferts d’eau entre les cellules, évitant ainsi qu’elles ne gonflent ou au contraire qu’elles ne perdent leur
eau. Tout déséquilibre entre entrées et sorties de sodium se traduira par une perte de liquide extracellulaire, ou au contraire une augmentation
de volume de ce liquide, pour maintenir constante l’hydratation des cellules et de l’organisme. Le sodium a également une importance
majeure dans la transmission de l’influx nerveux, dans la contraction des muscles et du cœur ainsi que dans l’assimilation de certains
minéraux et oligo-éléments. En cas de sudation importante, un apport de sel ou de sodium trop peu important est déconseillé. En effet, il peut
conduire à un syndrome de déplétion sodée qui se traduit par une asthénie (sorte de grande fatigue), une perte d’appétit, une déshydratation,
des maux de tête ou encore une baisse de tension.
5. En vitamines et minéraux ?
Une certaine quantité de minéraux et d’oligo-éléments sont excrétés dans la sueur, et en particulier du sodium. Or le sodium,
est indispensable au bon fonctionnement de lorganisme lors de lexercice musculaire puisquil participe activement à la
contraction du muscle notamment. Les pertes devront donc être compensées (Annexes 1 et 2).
Pour des exercices très intenses ou répétés, les besoins et donc les apports recommandés seront fonction du sport pratiqué.
Ainsi pour les sports d’endurance, les besoins en vitamines qui interviennent dans le métabolisme énergétique (thiamine,
riboflavine, niacine, vitamine B6) et en vitamines “anti-oxydantes” (vitamines C, E et bêtacarotène) sont augmentés. Pour
les sports de force, ce sont les besoins en vitamine B6 et en vitamines “anti-oxydantes” qui sont augmentés. (Annexe 1)
questions sur Produits laitiers & activité sportive
Toutefois, chez la majorité des sportifs, l’augmentation des apports énergétiques dans le cadre dune alimentation équilibrée
et diversifiée, permet de couvrir les besoins en minéraux et vitamines, sans aucune supplémentation.
À noter : Les sportifs à risque de déficience en micronutriments sont ceux qui limitent leurs apports énergétiques, en particulier dans le but de
perdre du poids, et ceux qui éliminent de leur alimentation un ou plusieurs groupes d’aliments. Pour le calcium les ANC sont identiques à ceux de
la population générale ( 9).
6. Quelle contribution aux besoins en énergie ?
La pratique dune activité sportive, surtout lorsquelle est intense, provoque une perte des réserves d’énergie et donc du glyco-
ne. Le renouvellement de ces réserves se fait préférentiellement dans les 2 heures qui suivent l’exercice*.
Certaines études indiquent que laccumulation de glycogène serait améliorée lorsque les glucides sont accompagnés de pro-
téines. Le lait, contenant à la fois des glucides (lactose) et des protéines, serait donc particulièrement indiqué en phase de
récupération.
* Pendant cette période l’enzyme responsable de la synthèse du glycogène est activée et la perméabilité des muscles au glucose est plus élevée.
7. Aux apports protéiques ?
Globalement, la qualité nutritionnelle des protéines laitières est excellente*. Elle repose sur leur forte digestibilité (>95%) et
sur une composition en acides aminés indispensables particulièrement bien équilibrée ( 16). Un intérêt particulier sest porté
ces dernières années sur le le des protéines d’origine laitière dans les mécanismes de reconstruction des muscles, déstabilisés
par lexercice, et dans loptimisation des effets de lentraînement en force. Il existe maintenant des preuves expérimentales que
les protéines laitières constituent une source intéressante de composés azotés dans la phase de récupération précoce dexer-
cices de force. La consommation de suppléments à base de protéines de lait, associée à une activité sportive de force (comme
lhaltérophilie), pourrait selon certaines études augmenter significativement la masse musculaire et réduire la masse grasse.
Laugmentation de la masse musculaire serait notamment due à la qualité des protéines laitières.
* Les protéines laitières sont d’ailleurs souvent utilisées dans la composition des poudres ou des barres énergétiques pour sportifs.
8. Quel rôle dans la réhydratation ?
La consommation spontanée de liquide par les sportifs pendant lexercice est souvent insuffisante pour combler les pertes en
eau (peu de pauses, disponibilité inadaptée). En moyenne seulement 2/3 des pertes sont compensées pendant lactivité. Ces
15 dernières années de nombreuses études se sont intéressées à la réhydratation après lexercice et le lait y trouve une place
importante.
Ainsi, lorsquon provoque (par lexercice et la chaleur) une déshydratation de lordre de 2% de la masse corporelle, lingestion
de lait écréest plus efficace en termes de réhydratation quune boisson pour sportif ou que l’eau plate. Cette efficacité du lait
est attribuée à son contenu naturel en électrolytes (sodium, potassium et chlore), et bien entendu à sa teneur en eau de lordre
de 90% (Annexe 1 et 24).
À noter : il existe de nombreuses boissons formulées spécialement pour répondre aux besoins des sportifs. Elles contiennent en général de 2
à 10 % de glucides, essentiellement sous forme de glucose, saccharose, fructose ou polymères de glucoses (maltodextrines) et aussi de faibles
quantités d’électrolytes pour compenser les pertes dues à l’entraînement, favoriser l’absorption intestinale du glucose et de l’eau, et améliorer la
réhydratation après l’exercice.
Le lait contient naturellement des glucides (sous forme de lactose) en quantité relativement similaire à celle des boissons pour sportif, ainsi que
des protéines et de nombreux autres nutriments. Par ailleurs, le lait a l’avantage d’être peu couteux (Annexe 1).
9. Quel rôle sur le muscle ?
Des chercheurs ont récemment étudié limpact du lait écrémé compaà celui de boissons pour sportifs chez des jeunes femmes
astreintes à 5 jours dentraînement par semaine pendant 3 mois. Les sportives buvant du lait ont eu un gain musculaire plus
important et ont même perdu de la masse grasse. Elles ont aussi gagné en résistance. Le gain de muscle serait l aux acides
aminés des protéines du lait et la perte de masse grasse au calcium laitier. La plupart des boissons pour sportifs contient surtout
des glucides mais pas ou peu de protéines et trop peu de calcium pour obtenir les mêmes effets (Annexe 1).
Dans le cas des sportifs de force il a été montré que lingestion de lait entier après un exercice de force stimulait davantage la
synthèse de protéines quune boisson témoin. Les acides aminés indispensables contenus dans les protéines de lait seraient
responsables de cet effet*.
* Une étude récente sur 56 haltérophiles a montré que ceux buvant du lait écrémé après les séances d’exercice augmentaient significativement
plus leur masse musculaire que ceux buvant une boisson nutritionnellement équivalente mais à base de soja. En outre, les haltérophiles buvant du
lait écrémé ont également perdu de la masse grasse.
10. Quel rôle sur les os ?
Lactivité physique et un apport adéquat de calcium et de vitamine D sont trois facteurs majeurs du développement et du
maintien de la santé osseuse. Une alimentation variée et équilibrée contenant suffisamment de produits laitiers, couplée à
des exercices du type marche ou course à pied sont importants, chez l’enfant notamment. Certaines études suggèrent quune
augmentation des apports calciques potentialiserait l’effet de lactivité physique sur la minéralisation osseuse chez les jeunes
enfants. Mais dautres recherches sont nécessaires pour confirmer et comprendre le mécanisme de cette interaction calcium/
activité physique/os.
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questions sur Produits laitiers & activité sportive
Les protéines exercent aussi un effet positif sur los ( 16). Des études montrent une association positive entre la consomma-
tion de protéines laitières et laugmentation de la masse osseuse chez lenfant (action dautant plus favorable que les apports de
calcium sont adéquats).
11. Sur la santé gastro-intestinale ?
Certains athtes endurent des troubles intestinaux (ballonnements, diarrhées) aussi bien pendant lentraînement quen com-
pétition. Ces troubles plus fréquents chez les coureurs et les sportifs de longues distance (triathlètes, marathoniens et ultra-
fondeurs – courses de 100 km ou plus) sont principalement dus à une paroi intestinale endommagée, qui peut se traduire par
la présence de sang dans les selles. Cette altération de lintestin pourrait sexpliquer par londe de choc (exemple : impact avec
le sol pendant la course) et par le fait que l’afflux sanguin soit dirigé essentiellement vers les muscles et moins vers la paroi
intestinale qui se trouve alors en déficit deau, d’oxygène et de nutriments. Certaines études suggèrent que le manque de glu-
tamine (un acide aminé) serait impliqué dans ces troubles. Le lactosérum pourrait compenser la déficience en glutamine car
il en contient naturellement. De plus, la lactoferrine, que lon trouve aussi dans le lactosérum favoriserait également la santé
gastro-intestinale, grâce à son activité antimicrobienne.
12. Sur la prévention des infections et l’immunité ?
Il est bien établi que la pratique d’une activité physique participe au maintien du bien-être et de la santé. Néanmoins, en période
dentraînement intense ou de compétition, les athlètes auraient un risque accru developper des infections, en particulier des
voies respiratoires supérieures (maux de gorge) (Annexe 2).
Le lait contient des glucides et tout un ensemble de nutriments (protéines, acides aminés, calcium, CLA/ acide ruménique)
pouvant avoir un rôle bénéfique sur le système immunitaire. Néanmoins, trop peu détudes scientifiques sont disponibles à ce
jour pour valider cette hypothèse.
Yvette Soustre Dr ès Sc. & Mélanie Bignol - nutritionsante@maisondulait.fr
42 rue de Châteaudun - 75314 PARIS CEDEX 09 - Tél. : 01 49 70 72 24
Pour des informations complémentaires, une bibliographie ou des dossiers en nombre
ISSN N°1957-0996 - Maquette : la-ƒabrique-créative - Rédaction : Y. Soustre & M. Bignol -
Remerciements à l’équipe médicale de la FFA (Fédération Française d’Athlétisme) pour la relecture de ce numéro.
Le lait et les produits laitiers ont leur place dans lalimentation des sportifs en tant que contributeurs aux besoins nutrition-
nels et comme aliments de récupération.
Après une activité physique intense il est nécessaire de compenser rapidement les pertes liquidiennes, de reconstituer les
réserves de glycogène et de stimuler la synthèse des protéines. Grâce à sa composition naturelle en eau, en lactose, en
protéines de bonne qualité et en vitamines et minéraux, le lait s’avère être aussi une excellente boisson de récupération.

Besoins nutritionnels & Alimentation du sportif – Cah. Nutr. Diét., 36, hors série 1, 2001
Apport en protéines : consommation, qualité, besoins et recommandations – AFSSA, 2007
Le lait, un aliment de qualitécompétitif pour le sportif – CERIN, www.cerin.org, 2010
Milk & Sport, The role of milk and its components in sport nutrition – The Dairy Council, 2010
Questions sur Produits laitiers &
8. Qualités nutritionnelles du lait (2004) 9. Calcium laitier (2004) 10. Ostéoporose (2004) 11. Fromage, nutrition, santé (2004)
12. Lipides (2005) 13. Cholestérol et athérosclérose (2005) 14. Beurre et crème (2005) 15. Lalimentation des Français (2005)
16. Les protéines (2005) 17. Prévention de l’hypertension (2005) 18. Les laits fermentés (2006)
19. Prévention du syndrometabolique (2006) 20. L’alimentation de l’enfant (2006) 21. Santé bucco-dentaire (2007)
22. Les vitamines des Produits laitiers (2007) 23. Qualités nutritionnelles du lait et des fromages de chèvre (2007)
24. Les autres minéraux du lait et des produits laitiers (2007) 25. Produits laitiers et cancer (2007)
Hors série n° 1b. Les « rumeurs » autour du lait (2010) - Hors série n°2b Histoire, sociologie et image du lait (2010)
26. Le lait à l’école (2008) 27. Les
Trans
et les CLA (2008) 28. Allergies (2008)
29. Intolérance au lactose (2008) 30. Les bactéries lactiques (2009) 31. Sel / Sodium (2009) 32. Densité nutritionnelle (2009)
33. Lalimentation des Français en 2009 (2009) 34. Allégations santé fonctionnelles génériques (2010)
35. Alimentation des vaches, production de lait & composition nutritionnelle (2010) 36. Liode et les produits laitiers (2010)
37. Matière grasse laitière, technologies & santé (2010) 38. Vitamine D & santé (2010)
questions sur Produits laitiers & activité sportive
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Intensité de lactivité Activité sportive Dépense énergétique
pour une pratique d1/2 heure
Elevée
Football, aviron, squash, ski de fond,
natation de compétition, cyclisme,
marche athlétique
215 kcal et plus (homme)
195 kcal et plus (femme)
Modérée Footing, judo, basket, volley, ski… 150 à 215 kcal (h)
110 à 195 kcal (f)
Faible Golf, boules, équitation de loisir,
ping-pong, randonnée pédestre
75 à 150 kcal (h)
60 à 110 kcal (f)
Très faible Sédentaire 75 (h) à 60 (f) kcal
Source : d’après Les ANC pour la population Fraaise, Afssa, 2001
Source CERIN, 2010
Pratique sportive Besoin protéique
(par kg de poids corporel et par jour)
Repère indicatif de consommations
daliments protéiques
Sportif de loisir 0,8 g 1 à 2 portions de viande/poisson/œuf
et 3 produits laitiers
Endurance* 4-5/semaine 1,1 g 1 à 2 portions de viande/poisson/œuf
et 3 produits laitiers
Endurance*, très haut niveau 1,6 g 2 portions de viande/poisson/œuf
et 3 à 4 produits laitiers
Force**, entretien musculaire 1,3 à 1,5 g 2 portions de viande/poisson/œuf
et 3 à 4 produits laitiers
Force**, croissance musculaire 2 à 2,5 g
(6 mois par an maximum)
2 portions de viande/poisson/œuf
et 4 produits laitiers ou plus,
éventuellement des suppléments
* Pendant et après les exercices de longue durée, l’intégrité des structures protéiques est altérée et il y a dégradation et pertes protéiques.
L’augmentation de la dégradation des protéines peut s’accompagner d’une diminution des qualités fonctionnelles du muscle. Les protéines
dégradées doivent donc être remplacées, les besoins spécifiques sont ainsi augmentés d’autant. L’objectif à retenir pour ce type de sportif est
l’obtention d’un équilibre entre perte et apport protéique, on parte d’équilibre du bilan azoté.
** L’objectif des sportifs pratiquant des sports de force ou à but de développement de la masse musculaire n’est pas seulement d’équilibrer le
bilan azoté mais de le rendre positif, puisqu’augmenter la masse musculaire implique d’élever la quantité de protéines qui y est stockée.
Lorsqu’on provoque (par
l’exercice et la chaleur) une
shydratation de l’ordre de
2% de la masse corporelle,
lingestion de lait écrémé est
plus efficace en termes de
réhydratation qu’une boisson
pour sportif ou que de l’eau
plate. Cette efficacité du lait
est attribuée à son contenu
naturel en électrolytes
(sodium, potassium et chlore),
et bien entendu à sa teneur en
eau.
De tels résultats suggèrent que
le lait peut être une boisson de
hydratation efficace après
leffort.
800 Lait + Sodium
Lait
Boisson pour sportifs
Eau
Équilibre net
des fluides
600
Pro-ex Post-ex 0 h 1 h 2 h 3 h 4 h Temps
400
200
0
- 200
- 400
- 600
- 800
- 1000
- 1200
- 1400 Source : Dairy Nutrition and Health review n°3 d’après Shirrefs et al., 2007
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