Obésités (267a)
Professeur Serge HALIMI
Novembre 2002 (Mise à jour Février 2005)
Pré-requis :
PCEM 1 Bases de Biochimie et Physiologie métabolisme intermédiaire dépenses
énergétiques
PCEM 2 : Enseignement de Nutrition (Professeur Serge Halimi)
Mots-clés :
Obésité.
Références :
Traité de Nutrition de l’adulte Médecin Sciences Flammarion 2001
Obésité de l’enfant
Diaporamas obésité
Liens :
http://www.anaes.fr/ANAES/framedef.nsf/WebMasterparpage/71e60e94c17622ae
c125667f0023974b?OpenDocument
http://www.surgicalteam.com/obesity/agb.htm
http://www.inamed.com/pdf/health/LB_Bibliography_9_18_01.pdf
Exercices :
1. Définition
Schéma : Définition
(S. Halimi)
Corpus Médical – Faculté de Médecine de Grenoble
http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/ 2/22
Masse grasse MG (non maigre) normalement 15 à 28 % soit environ 12 à 19 Kg du
poids corporel chez l'homme et 20 à 35% soit 15 à 19 Kg chez la femme de l'âge de 20
à 50 ans.
Obésité = augmentation de la MG au delà des normes pour une population donnée
définition approximative et relative aussi à des critères sociaux et temporaires. Soit à
120% du poids théorique défini comme :
o méthodes laboratoires et services spécialisés: Impédencemétrie, plis cutanés,
appréciant réellement la MG,
o ou de façon simplifiée et très approximative: Indice de corpulence (IMC) ou
index corporel (BMI : Body Mass Index ou de Quetelet) = P(kg)/T2 24
(homme) et 22 ( femme) kg/m2. Cet index ne tient pas compte de la
composition de ce « poids » (masse maigre, musculaire, squelettique…)
variables selon le morphotype et l’activité physique, l’âge.
o Poids théorique calculé par la formule de Lorentz : PT= T(cm) - 100 - T-150/a
où a = 4 chez l'homme et 2 ou 2.5 femme. Encore une fois gabarit non pris en
compte (masse osseuse, musculaire etc…)
Schéma : Indice de masse corprorelle (IMC)
(S. Halimi)
Tableau : obésités
(S. Halimi)
On distingue aujourd’hui, pour les risques cardiovasculaire et métabolique très différents
auxquels ils exposent :
Corpus Médical – Faculté de Médecine de Grenoble
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L’obésité androïde ou centrale où la distribution des graisses est principalement
abdominale (importante accumulation de graisses péri-viscérale sous la paroi
musculaire abdominale) :
o Ces obésités sont cliniquement définies par un rapport Taille/Hanche > 0,85
chez la femme et > 1 chez l’homme et d’une manière plus simple définies par
un tour de taille > 100 cm.
Schéma : Adiposité abdominale
(S. Halimi)
o Ces risques accrus sont associés au Syndrome Métabolique (anciennement
dénommé syndrome X) :
Risque de diabète de type 2 très accru (80 % des diabétique de type 2
sont obèses et pour l’essentiel de répartition androïde)
De dyslipidémies surtout mixte avec hypertriglycéridémie
prédominante, HDL bas, LDL petites et denses ;
Plus d’hypertension artérielle
De risque cardiovasculaire et en particulier coronarien
Accroissement probable du risque de néphropathie vasculaire
(marqueur : microalbuminurie)
L’obésité gynoïde qui elle, ne se complique qu’exceptionnellement de diabète et très
rarement de maladies cardiovasculaires. Celles-ci se compliquent plus volontiers, de
par la masse graisseuse totale et l’excès pondéral de complications ostéo-articulaires et
respiratoires, de certaines formes aussi d’insuffisance cardiaque lié à l’excès pondéral
sans lien avec la maladie arthéromateuse.
On considère aussi aujourd’hui comme à plus haut risques cardiovasculaires les obésités
installées tôt dans l’histoire de la vie dès l’enfance.
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Schéma : définition de l’obésité chez l’enfant
(S. Halimi)
2. Prévalence
20% en moyenne dans les pays industrialisés et en accroissement rapide ;
Variable :
o selon le sexe 25% pour les femmes en France et 18% pour les hommes,
o selon l'ethnie, les pays, les milieux socio-professionnels et culturels,
Schéma : prévalence de l’obésité en France
(S. Halimi)
Corpus Médical – Faculté de Médecine de Grenoble
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En France : 16.5%
Basse-Normandie vs 32.7% en Alsace,
selon l'âge : 1.7% à 6 ans, 6.5% à 14 ans, 20% chez l'adulte,
chez l'adulte accroissement physiologique de la MG avec l'âge après l'arrêt de la
croissance (rôle de hGH?) et de l'excès pondéral parmi les générations les plus jeunes.
Les données de 1997, selon certaines études récentes montre une augmentation de la
prévalence en France.
Schéma : prévalence de l’obésité en France
(S. Halimi)
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