Corpus Médical – Faculté de Médecine de Grenoble
http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/ 3/22
• L’obésité androïde ou centrale où la distribution des graisses est principalement
abdominale (importante accumulation de graisses péri-viscérale sous la paroi
musculaire abdominale) :
o Ces obésités sont cliniquement définies par un rapport Taille/Hanche > 0,85
chez la femme et > 1 chez l’homme et d’une manière plus simple définies par
un tour de taille > 100 cm.
Schéma : Adiposité abdominale
(S. Halimi)
o Ces risques accrus sont associés au Syndrome Métabolique (anciennement
dénommé syndrome X) :
Risque de diabète de type 2 très accru (80 % des diabétique de type 2
sont obèses et pour l’essentiel de répartition androïde)
De dyslipidémies surtout mixte avec hypertriglycéridémie
prédominante, HDL bas, LDL petites et denses ;
Plus d’hypertension artérielle
De risque cardiovasculaire et en particulier coronarien
Accroissement probable du risque de néphropathie vasculaire
(marqueur : microalbuminurie)
• L’obésité gynoïde qui elle, ne se complique qu’exceptionnellement de diabète et très
rarement de maladies cardiovasculaires. Celles-ci se compliquent plus volontiers, de
par la masse graisseuse totale et l’excès pondéral de complications ostéo-articulaires et
respiratoires, de certaines formes aussi d’insuffisance cardiaque lié à l’excès pondéral
sans lien avec la maladie arthéromateuse.
On considère aussi aujourd’hui comme à plus haut risques cardiovasculaires les obésités
installées tôt dans l’histoire de la vie dès l’enfance.