II ] PHYSIQUE : sur 10,0 points.
ÉQUILIBRE ET ÉNERGIE
ÉQUILIBRE ET ÉNERGIEÉQUILIBRE ET ÉNERGIE
ÉQUILIBRE ET ÉNERGIES
SS
S
A] Équilibre.
Un cube en bois de côté : a = 8,00 cm est relié à une sphère en acier de
rayon : r = 1,00 cm par un fil inextensible et de masse négligeable, comme
l’indique le schéma ci-contre. Le système ainsi formé est plongé dans de l’eau de
mer. À l’équilibre, le cube émerge d’une hauteur h par rapport à la surface libre et
au repos de l’eau de mer. On ne tiendra pas compte de l’action de l’air sur la
partie émergée du cube.
1.1. Faire l’inventaire des forces extérieures s’appliquant au système en
équilibre et les représenter sur un schéma.
1.2. Exprimer littéralement, en fonction des données, la hauteur h.
1.3. Calculer numériquement une valeur de h.
On donne : g = 9,81 m.s-2 ; masse volumique du bois : ρbois = 7,40.102 kg.m-3 ;
densité de l’eau de mer : deau de mer = 1,03 ; masse volumique de l’acier : ρacier = 7,80.103 g.L-1 ;
volume d’une sphère de rayon R : Vsphère = 1,33 π
ππ
π R3.
B] Golf : « drive » et « approche ».
Personne ne connaît les origines du golf, mais il est certain que ce jeu existait en Écosse au XVe siècle. Le
parcours de golf comporte 18 trous. Pour chacun, le jeu consiste à envoyer la balle dans le trou, en le moins de coups
possible. La longueur moyenne du parcours total est de 5,50 à 6,40 km. La balle est frappée à l'aide d'une canne, appelée
« club ». Il existe plusieurs types de clubs selon la nature des coups à effectuer. Pour le « drive », qui est le coup le plus
long, du départ, on utilise un « bois ». Pour les « approches », coups plus courts joués sur le « green » entourant le trou,
on utilise un « putter ». La balle, blanche ou de couleur, doit avoir un diamètre minimal de 42,67 mm et doit peser au
maximum 45,93 g.
1. Premier type de tir : le « drive ».
Un golfeur se présente au départ d'un parcours. Le centre d'inertie G de la balle, de masse m = 45,0 g, posée sur le « tee » et
qu'il va frapper, se trouve en O. À l'instant t = 0, la balle frappée est lancée dans un plan vertical, repéré par les axes Ox
, horizontal,
et Oy
, vertical, avec une vitesse de G de valeur 144 km.h-1 et dont la direction fait un angle : α = 40,0° avec l'horizontale.
1.1. Étude de la trajectoire de G en négligeant les frottements dans l'air.
L’équation cartésienne de la trajectoire de G, dans le repère d’étude, s’écrit numériquement :
y(x) = – 5,22.10-3 x2 + 0,839 x.
Il s’agit d’un arc de parabole de sommet S, d’axe vertical et de concavité tournée vers les y négatifs.
1.1.1. Déterminer à quelle distance du point O retombe le point G.
1.1.2. Quelles sont les coordonnées du sommet S de la parabole ?
1.2. Étude énergétique.
1.2.1. Calculer les valeurs initiales des énergies cinétique, potentielle de pesanteur et mécanique de G.
1.2.2. Justifier le fait que l'énergie cinétique de G ne peut être nulle au point S.
1.2.3. Calculer alors sa valeur en ce point S.
1.3. Étude du « vol » réel de la balle, les frottements n'étant plus négligés.
En réalité, le point culminant de la trajectoire de G a pour abscisse x’S = 70,0 m et G ne touche le sol qu'à une
distance de 145 m du point de départ O. Donner une interprétation de cette différence avec la prévision théorique du 1.1.
2. Deuxième type de tir : « l’approche ».
La balle se trouve maintenant sur le « green » (terrain
horizontal), en O, et le golfeur doit pousser la balle à l'aide de
son « club », sans la soulever, pour la faire tomber dans un trou
situé à 5,00 m de la balle. Les forces de frottements s'exerçant
sur la balle sont supposées constantes et équivalentes à une
force unique, f
, constamment opposée au vecteur vitesse de
G, de valeur : f = 5,00.10-2 N. La balle se déplace en ligne
droite. Le « club » communique au centre d'inertie G de la balle
une vitesse initiale de valeur 3,20 m.s-1. On ne tient pas compte du roulement de la balle.
2.1. Faire le bilan des forces s'exerçant sur G et les représenter sur un schéma.
2.2. Quelle est la distance parcourue par G avant de s'arrêter ? « L'approche » est-elle réussie ?
2.3. Calculer la variation d'énergie mécanique de G au cours de « l’approche ».
2.4. Sous quelle(s) forme(s) cette variation d’énergie est-elle transmise au milieu extérieur ?