Edition TNT bien écrire - tome 1 - leçon 9 - page 3
2-LES TEMPS DU PASSE
2.1 -TEMPS DOMINANTS
4Dans l'évocation du passé, on utilise comme temps dominants l'imparfait ou le
passé simple :
4L'imparfait, comme son nom l'indique, présente des actions imparfaites. Cela
signifie que leur achèvement n'est pas exprimé. Ainsi dans la phrase suivante :
Il bruinait. La plaine disparaissait sous un rideau humide.
On mentionne bien " qu'il bruinait ", on signale bien que " la plaine disparaissait sous
un rideau humide ", mais on n'indique pas quand ces actions ont pris fin. C'est
là la particularité de l'imparfait. Il joue, en quelque sorte, le rôle d'un cinéaste,
qui filme le passé à un moment donné, et nous le remontre ensuite. Cette
propriété de montrer les actions en cours de déroulement fait qu'on emploie
surtout ce temps pour décrire.
4L'imparfait peut encore évoquer des actions passées qui se sont répétées :
Tous les jours, nous faisions le tour du lac à pied.
4Enfin, l'imparfait est employé dans les propositions subordonnées introduites par
" si " pour exprimer une condition :
S'il faisait beau, nous sortirions.
4L'autre temps dominant du passé est le passé simple. A l'inverse de l'imparfait,
il évoque des actions achevées :
Guy plongea, nagea en force, et atteignit l'autre rive.
Dans cette phrase, on voit que les trois actions : " plonger ", " nager " et
" atteindre " se sont succédé et ont pris fin. Cette propriété du passé simple
d'évoquer des actions brèves et achevées fait qu'on l'emploie beaucoup pour
raconter, c'est-à-dire pour construire un récit.
2.2 - AUTRES TEMPS
4Si l'on veut indiquer que des actions se sont produites avant ou après une action
exprimée par un temps dominant du passé, on utilise d'autres temps :
Il avait neigé le matin. Tout était blanc. Ce soir, on ferait de la luge.
plus-que-parfait imparfait futur du
passé