L'endomètre, ou muqueuse utérine, est atrophié par le manque d'hormones qui habituellement favorisent
sa reconstruction. L'utérus ne peut alors plus servir à une éventuelle nidation. De plus la glaire cervicale
reste abondante et empêche donc le passage des spermatozoïdes.
2. Les pilules minidosées permettent à l'hypophyse de secréter des doses plus ou moins normales de
gonadostimulines, y compris le pic de LH. L'ovulation se produit donc normalement. Ce type de traitement
agit au niveau de l'utérus en rendant la glaire du col moins perméable aux spermatozoïdes, et en
"désynchronisant" le développement de l'endomètre ce qui rend impossible la nidation de l'oeuf même s'il
y a eu fécondation.
B La contraception mécanique
Féminin ou masculin, le préservatif possède également l’avantage de protéger contre les MST.
Site de l’OMS : Les taux estimatifs de grossesse en cas d’utilisation parfaite du préservatif, c’est-à-dire
lorsque la méthode est employée exactement comme elle doit l’être (correctement) et lors de chaque
rapport sexuel (régulièrement), est de 3 % à 12 mois.
Le taux d’efficacité du préservatif le plus fréquemment mentionné correspond à une utilisation classique,
soit parfaite, soit imparfaite (c’est-à-dire lorsque le préservatif n’est pas utilisé lors de chaque rapport
sexuel ou qu’il est utilisé incorrectement). Le taux de grossesse en cas d’utilisation classique peut être
beaucoup plus élevé (10-14 %) qu’en cas d’utilisation parfaite, mais cela est dû principalement à une
utilisation irrégulière et incorrecte, et non pas à un échec du préservatif, qui est rare. On parle d’échec
lorsque le préservatif casse ou glisse complètement pendant l’acte sexuel.
C La contragestion
Ce sont les méthodes qui, pratiquées entre la fécondation et la date présumée des règles,
interrompent le début d’une éventuelle grossesse. En, pratique, on parle de contragestion jusqu’à 4
semaines après la fécondation.
Placé dans l’utérus, le stérilet rend difficile la fécondation et empêche la nidation. Selon qu’il
contient des hormones ou uniquement du cuivre, il est à la limite de la contraception et de la
contragestion.
Certaines pilules du lendemain contiennent un oestrogène et la progestérone, d'autres ne
contiennent qu'un progestatif en quantité plus importante que dans la pilule (micro)progestative. Prise
dans les 24 heures après un rapport sexuel, elle a une efficacité de 99%, qui décline ensuite. Son mode
d'action réside très certainement dans le déséquilibre hormonal qu'elle engendre, empêchant la nidation
de l'oeuf, si la fécondation a eu lieu.
Le RU486 est une molécule qui se fixe sur les récepteurs utérins à la progestérone empêchant
ainsi la progestérone d’agir à ce niveau. S’ensuivent des règles, ce qui empêche la nidation. Il peut se
prendre sans contrôle médical en cas de suspicion de grossesse ou dans le cas d’un avortement
« chimique » à l’hôpital associé à des prostaglandines.
En cas d’échec de la contraception, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) reste un ultime
recours.
Remarque : les autres méthodes (retrait, méthode Ogino ou dite des températures) ne sont pas du tout
fiables.
IV Assistance médicale à la procréation ou AMP
Il faut distinguer la stérilité (absence totale de possibilité de procréation) ou l'infertilité
(incapacité pour un couple d'avoir des enfants à la suite d'une période de deux ans de rapports sexuels
réguliers) de l'infécondité (absence de procréation dans un couple à un moment donné). Les causes de
l’infertilité sont multiples, touchant aussi bien la femme que l’homme : dysfonctionnement ovarien,