Le modèle des troubles
Parce qu’on connaît les différents aspects
du trouble, on connaîtra les besoins
(modèle médical) et les adaptations
pédagogiques, même si on est dans une
approche plus individualisée.
On travaille plus sur les aspects
« négatifs », il faudrait « réparer l’élève »
(avant de revenir aux apprentissages pour
l’enseignant).
Le modèle de Besoins
identification des obstacles dans son parcours
d’apprentissage, décentrement de la personne vers
les interactions de la personne avec son
environnement.
On se demande ce qui fait obstacle dans la situation,
dans ce que l’on veut faire faire à l’élève.
L’approche préconisée est systémique. Une analyse
référée au seul individu ne serait pas pertinente, elle
doit tenir compte des facteurs contextuels.
Le modèle basé sur les
différences
C'est la repérage précoce d 'élèves
différents (des élèves « standard ») pour
lesquels l’enseignement ordinaire ne
conviendrait pas. Ces différences devraient
engager des modalités spéciales
d’enseignement. D’où la constitution de
classes spéciales et d’établissements
spécialisés sur la base de catégories de
troubles identiques). (Cf Binet)
Le concept de singularité
Il existe un continuum de singularités chez chacun
d’entre nous.
On s’intéresse à ce qui caractérise individuellement
l'élève (caractéristiques singulières et
caractéristiques partagées avec d’autres).
Des caractéristiques communes et spécifiques
peuvent émerger (ce qui implique que le modèle
basé sur les différences, qui réunit des élèves en
fonction de catégories ne garantit pas qu’ils aient les
mêmes besoins.).
L’hétérogénéité des profils de compétences renvoie à
cette singularité
Le modèle de la déficience
La déficience est une approche négative de
la différence.
On pense que la déficience engendre des
conséquences sur le destin des personnes
(1980)
Le modèle du fonctionnement
Déficiences et handicap sont remplacés par troubles
sensoriels, troubles moteurs, troubles des fonctions
cognitives…
On pense que c'’est le fonctionnement cognitif,
moteur, etc qui va déterminer le développement de la
personne, avec le concours des médiations utilisées.
Logique qui s’intéresse à ce que fait le sujet.
Cela nous conduit à nous décentrer de l’idée que la
déficience a des répercussions sur l’apprentissage :
c’est l’absence de médiation qui pose problème et
non réellement le déficit (La réponse au besoin est
une forme de médiation).