Russie-Inde. Ce sont aussi les relations du partenariat stratégique privilégié et
des liens d’amitié traditionnelle. La coopération se développe dans le domaine des
hautes technologies, de la science, des innovations, des armements.
La Russie coopère avec la Chine et l’Inde au sein du triangle géopolitique
«RIC» (formulé par l’ancien ministre des affaires étrangères russe E. Primakov) vu
comme un mécanisme unique des trois puissances asiatiques avec des potentiels
économiques comparables. Pourtant le fonctionnement de RIC n’élimine pas des
contradictions existantes entre la Chine et l’Inde, entre la Chine et la Russie en Asie
Centrale etc.
Russie-Afrique du Sud. Dans les années 1990 le bas niveau de coopération se
devait aux relations diplomatiques établies avec le régime d’apartheid, mais après le
1994 la situation a commencé à changer, surtout après la visite du président russe V.
Poutine (2006). Les deux pays ont des positions communes à l’ONU (sur le régime de
la non-prolifération des armes nucléaires, sur le combat au terrorisme, sur le dossier
nucléaire de l’Iran et le règlement au Proche-Orient). Les importations russes se
réfèrent plutôt aux produits de l’agriculture et d’alimentation; on commence à constater
un intérêt croissant pour le marché d’énergie (y compris nucléaire), d’uranium, de
navigation spatiale et pour la biologie maritime et biotechnologie.
Russie-Brésil. Le Brésil est vu comme grand partenaire stratégique de la Russie
en Amérique latine. L’augmentation du commerce dans les conditions de la
complémentarité des économies, la diversification des liens commerciaux, le
renforcement des liens politiques et intensification des contacts politiques, la
coopération dans la scène mondiale, la coïncidence dans certaines réactions aux
problèmes d’actualité (ce qui n’exclue pas des divergences).
Le cas brésilien.
La position du Brésil dans le groupe BRICS témoigne des aspirations globales
de sa politique étrangère. La diplomatie brésilienne d’aujourd’hui est marquée par la
convergence de la tradition et des traits actuels du XXIe siècle. La priorité de
l’intégration régionale dans le complexe de la politique extérieure et la «diplomatie
économique» traditionnelle comme fondement de la présence du Brésil dans le monde