Mythes et réalités Mythe : Les personnes handicapées ne peuvent pas se maintenir au niveau des autres travailleurs, elles prennent des congés de maladie plus souvent. Réalité : Selon de nombreuses recherches, les employés qui ont un handicap sont tout aussi productifs et fiables que leurs collègues sans handicap. Leur taux de maintien en fonction est de soixante-douze pour cent plus élevé, ce qui s’ajoute aux millions de dollars économisés chaque année en frais d’embauche et de formation. Les expériences de nombreux employeurs indiquent que, lorsque des entreprises embauchent des personnes handicapées : • le bassin d’employés potentiels devient plus important, • les taux de maintien de l’effectif augmentent, • l’absentéisme diminue. Mythe : Les personnes handicapées ne peuvent pas occuper des postes nécessitant un travail physique. Réalité : Il est important de ne pas faire de suppositions concernant les personnes handicapées et ce qu’elles sont en mesure de faire. Selon Statistique Canada (2006), 11,5 pour cent des Canadiens ont des handicaps liés à la mobilité. Et même alors, cela ne signifie pas nécessairement qu’elles ne peuvent pas occuper un emploi exigeant sur le plan physique. C’est l’aptitude qui compte et non le handicap. suite au verso... Mythes et réalités suite Mythe : Les adaptations et les soutiens offerts sur le lieu de travail seront coûteux et difficiles à réaliser. Réalité : La vaste majorité des personnes handicapées ne nécessitent pas d’adaptations particulières du lieu de travail. Pour celles qui le nécessitent, le coût en est souvent minime, voire nul – par exemple, changer l’agencement d’un bureau (0 $), acheter un amplificateur téléphonique (48 $) ou une chaise spéciale (400 $). Selon le Réseau des aménagements du lieu de travail au Canada, plus de la moitié de toutes les adaptations coûtent moins de 500 $. Mythe : Les taux d’indemnisation des accidentés du travail augmentent quand on embauche des personnes handicapées. Réalité :Les paiements de primes de la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (CSPAAT) sont fonction du risque du type d’entreprise en matière de santé et de sécurité, de la taille de sa masse salariale et de son dossier en matière de santé et de sécurité – ils ne sont pas fonction du fait que les employés ont ou non un handicap. Mythe : Il serait difficile de licencier une personne handicapée. Réalité :La législation relative au licenciement motivé des employés n’est pas différente pour les personnes handicapées et pour les personnes sans handicap. NE LAISSEZ PAS DES PERSONNES DE TALENT VOUS FILER ENTRE LES DOIGTS. POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS, RENDEZ-VOUS SUR LE SITE ONTARIO.CA/TALENTAUTRAVAIL.