Le blaireau

Document Pédagogique – Centre Ressources Patrimoine et Environnement de Vailhan
LIRE ET APPRENDRE LA NATURE EN LA PARCOURANT
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Photo ONCFS
CRPE DE VAILHAN

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DOCUMENT À L’ATTENTION
DE L’ENSEIGNANT
ÉVALUATION CYCLE II ET
CORRECTION
ÉVALUATION CYCLE III ET
CORRECTION

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LE BLAIREAU
Classification : mammifères
Ordre : carnivores ( PS : fait partie de cet ordre mais
a un régime omnivore )
Famille : mustélidés
La description :
Silhouette boulotte sur de courtes pattes, une fourrure raide et grise, une tête
allongée surmontée de deux oreilles très courtes et arrondies, un ventre qui
traîne par terre quand il se déplace, voici le blaireau.
Sa tête blanche porte deux raies longitudinales noires, latérales et
s’élargissant vers l’arrière, en passant au niveau des yeux et des oreilles.
Ses doigts (5 par patte) sont terminés par des griffes redoutables pour ses
adversaires.
Il se déplace sur la plante des pieds, et non sur les seuls doigts : c’est un
plantigrade.
Patte arrière
Patte avant

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Adulte, il mesure de 65 à 88 cm de long et pèse de 7,5 à 13 kg, et même plus (17
kg).
Formule dentaire :
3/3 inc + 1/1can + 4/4 pré + 1/2 mol
La vie :
Il vit généralement en couple. Les parents et les enfants forment une famille
de 5 à 6 membres qui vit dans un terrier généralement pourvu de plusieurs
entrées.
L’entrée principale ressemble à un véritable toboggan. Elle donne sur un
réseau de salles reliées par des galeries pouvant atteindre 100 m de long, se
coupant et s’entrecroisant sur plusieurs niveaux.
Les salles sont propres, les restes non consommés sont sortis du terrier et
la litière des chambres est renouvelée régulièrement.
Les latrines sont creusées à l’extérieur et assez loin du terrier. Le blaireau
fait ses besoins dedans. Elles servent aussi de marques odorantes pour signaler
sa présence.
Blaireaux et renards habitent souvent le même terrier. Cette cohabitation est
assez fréquente.
Le blaireau se déplace la nuit pour rechercher sa nourriture et emprunte des
coulées qui lui sont propres ou celles d’autres animaux (renards, sangliers).
Une coulée empruntée fréquemment par maître Tais, ou maître Rabàs – 2 noms
occitans pour le blaireau - est facilement reconnaissable car elle est très
propre ; son ventre qui traîne par terre empêche les végétaux de repousser
aisément.
Le blaireau peut vivre jusqu’à 15 ans, mais en moyenne sa durée de vie est de 3
à 5 ans.
La nourriture :
Il mange des animaux, surtout des lombrics, base de son régime alimentaire, mais
aussi des limaces, escargots, insectes, crapauds, reptiles, petits mammifères,
oisillons, œufs, baies sauvages et même des fruits (fraises, pommes…) et des
céréales (maïs…), ainsi que des bêtes blessées ou mortes.
C’est un omnivore.
En automne il accumule des réserves de graisses. Pendant certaines périodes de
grands froids il peut dormir quelque temps, mais ce n’est pas une véritable
hibernation car la température de son corps ne diminue pas. Dans notre région il
s’active toute l’année.

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La reproduction :
Les parents s’accouplent toute l’année, mais les jeunes naissent toujours à la fin
de l’hiver, en raison de l’implantation différée de l’embryon.
Gestation : de 7 à 12 mois (dont 5 à 10 mois d’implantation différée)
Nombre de portées : 1 par an
Nombre de jeunes par portée : en moyenne 3 (de 1 à 6),
que la femelle allaite : c’est un mammifère.
Les petits ne voient qu’à partir de 3 ou 4 semaines et, très joueurs, quittent le
terrier pendant le jour.
Ils sont chassés du clan à un an.
Les maladies :
Les maladies pulmonaires, la rage, la tuberculose bovine.
Les parasites :
Il a des parasites externes propres (un mallophage* et une puce), mais il porte
aussi la puce de l’homme.
Les prédateurs :
Aucun dans notre région mis à part le chasseur et son chien, sans oublier
l’automobiliste qui, lui, est son pire ennemi. Le blaireau se déplaçant
principalement la nuit, il lui arrive souvent de rencontrer des véhicules en
traversant les routes.
Certains blaireaux ont été trouvés empoisonnés par des organochlorés* (DDT par
exemple).
*mallophage : insecte aptère (dépourvu d’ailes ou doté d’ailes très petites
inaptes au vol) vivant en parasite externe, principalement sur les oiseaux, et
appelé de ce fait, pou d’oiseau.
*produits organiques de synthèse dérivés du chlore et utilisés notamment comme
insecticides et fongicides.
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