1
CORRIGÉ EXAMEN BLANC 2016/2017
T.A.F N° 1
a. Le régime de ce marché est oligopole.
Justification : Il existe quelques offreurs face à une multitude de demandeurs.
b. Ce marché est caractérisé comme suit :
L’offre est insuffisante malgré qu’elle ait été triplée ces derniers temps. Elle provient des industriels ;
La demande a connu une forte croissance. Elle provient des consommateurs (ménages) ;
Le prix est jugé élevé (25 dh/kg). Il devrait baisser.
c. Toutefois, il (le prix) devrait baisser à terme grâce au mécanisme d’autorégulation du marché. Cette phrase
s’explique par le fait que lorsque le prix est fort, il stimule les offreurs à augmentent les quantités offertes qui vont
s’approcher voire même dépasser les quantités demandées, ceci va infléchir les prix.
d. Le tableau objet de l’annexe 1.
Proposition
Vraie
Fausse
Justification
L’atomicité est respectée sur ce marché
X
Existence quelques offreurs face à une
multitude de demandeur
La loi de la demande est vérifiée sur ce marché.
X
Une demande qui dépasse l’offre conduit
à des prix forts.
T.A.F N° 2
a. Désinflation : c’est une baisse du taux de l’inflation.
b. 1,6% : Au Maroc, en 2016, le niveau général des prix à la consommation a augmenté de 1,6%par rapport à 2015.
c. Calcul des valeurs manquant au tableau
Le coefficient de pondération des produits non alimentaires (CP non ali)
CP non ali + CP ali = 100%
Donc, CP non ali = 100% - CP ali
CP non ali = 100% - 41,5%
= 58,5%
IPC des produits non alimentaires en 2015 (IPC non ali 2015)
Donc,
IPC général (ensemble) en 2016 (IPC gl 2016)
Dossier 1 : Marché, dysfonctionnements et politiques économiques
Niveau : 2ème année BAC ECO
Matière : Économie gle & statistique
Durée : 3 heures
La 6ème édition
Filière : sciences économiques
Coefficient : 6
100 )()(
..2015..2015.
2015 alinonalinonaliali CPIPCCPIPC
glIPC
5,58 )5,412,123()100115,2(
52,109
100 )()( .2016..2016.
2016.alinonalinonaliali
gl CPIPCCPIPC
IPC
100 )5,583,110()5,41126,5(
2016.
gl
IPC
02,117
2
Les taux de variation (2016/2015)
d. En octobre 2016, le Maroc a enregistré une flation, car l’IPC a connu une baisse de 0,3%.
T.A.F. N° 3 :
a. 10% : Au Maroc, au premier trimestre 2016, 10% de la population active est en chômage.
Ou, Au Maroc, au premier trimestre 2016, sur 100 personnes actives, il y a 10 qui souffrent du chômage.
b. Calcul la population active (âgée de 15 et plus) au premier trimestre 2016.
On a
Donc,
c. Illustration de deux caractéristiques du chômage au Maroc.
La population active urbaine souffre du chômage plus que la population active rurale, car, au premier
trimestre 2016, le taux de chômage urbain était de 14,6% contre un taux de chômage rural de 4,5%.
Les personnes qualifiées souffrent du chômage plus les personnes non qualifiées, car, au premier
trimestre 2016, le taux de chômage des diplômés du supérieur était de 21,8% contre 4,3% pour les non
diplômés.
d. Parmi les causes du chômage des personnes qualifiées, on peut citer : (une cause suffit)
L’inadéquation entre la formation et les exigences du marché d’emploi ;
Le manque d’initiative dans le cadre de l’auto-entreprenariat ;
La faiblesse du système productif.
T.A.F N° 4
a. Calcul les valeurs manquant au 1er tableau.
Total de la VA 2014
Total de la VA 2014 = VA du secteur primaire2014 + VA du secteur secondaire2014 + VA du secteur tertiaire2014
= 107 802 + 244 091 + 477 135
= 829 028 MDH
Exportations de biens et services 2014
On a
PIBPM = CFI + FBCF + ∆S + X M
Donc, X = PIBPM - CFI - FBCF - ∆S +M
X2014 = 923 696 - 746 974 274 028 - 23 188 + 432 700
= 312 206 MDH
Impôts nets de subvention 2015
On a PIBPM = PIBcf (total de la VA) + Impôts nets de subvention
Donc, Impôts nets de subvention = PIBPM - PIBcf
Impôts nets de subvention 2015 = 982 223 - 868 178
= 114 045 MDH
Consommation finale intérieure 2015
On a PIBPM = CFI + FBCF + ∆S + X M
Donc, CFI = PIBPM - FBCF - ∆S - X + M
CFI2015 = 982 223 - 281 492 - 15 559 - 336 846 + 413 368
= 761 694 MDH
Les taux de variation (2015/2014)
%68,2100
123,2
123,2-126,5
100
15.
15.16.
15/16..
Ali
AliAli
AliIPC IPC IPCIPC
TV
%71,0100
109,52
109,52-110,3
100
15..
15.16..
15/16...
AliNon
NonAliAliNon
AliNonIPC IPC IPCIPC
TV
%58,1100
115,2
115,2-117,02
100
15.
15.16.
15/16..
gl
glgl
glIPC IPC
IPCIPC
TV
100
.
...
.activepop
chômageenactivepop
chômageTx
personnes
cmageTx chômageenactivepop
activepop T
T
T000.000.12100
10 1.200.000
100
....
.2016..1
2016..1
2016..1
%59,16100
802 107 802 107-685 125
100
14..sec
14..sec15..sec
14/15...
pri
pripri
priSecVA VA
VAVA
TV
%94,3100
091 244 091 244-717 253
100
14.sec.sec
14.sec.sec15.sec.sec
14/15.sec..
on
onon
onSecVA VA VAVA
TV
3
b. Selon les résultats obtenus, le taux de croissance de l’année 2015 est de 6,34%. Il s’explique par l’excellente
performance du secteur primaire qui a progressé de 16,59% (très bonne compagne agricole) et par les modestes
progressions du secteur secondaire et du secteur tertiaire respectivement de 3,94% et de 2,44%.
c. Détermination de la structure du total de la VA en 2015
Il s’agit de calculer les parts en pourcentage des VA des trois secteurs économiques :
En terme de contribution au total de la VA (PIB cf) de l’année 2015, le secteur tertiaire se classe largement en
première position avec 56,30% suivi du secteur secondaire avec 29,22% ; tandis que le secteur primaire ne
contribue que avec 14,48%, se classant en dernière position. On peut conclure de ce classement que l’économie
marocaine est plus tertiaire qu’agricole.
d.
Calcul de la valeur manquant au deuxième tableau (RTNE2015).
On a RNBD = PIBPM + RTNE
Donc, RTNE = RNBD PIBPM
RTNE2015 = 1 039 809 - 982 223 = 57 586 MDH
Calcul du taux de l’épargne en 2015 (TE2015).
On a
Il faut d’abord déterminer l’ENB. ENB = RNBD – CFN donc ENB15 = 1 039 809 - 761 694 = 278 115 MDH.
T.A.F. 5
a. L’objectif final de la politique budgétaire prévue en 2017 mentionné dans le texte est la croissance économique,
(Le Maroc tablera sur une croissance de 4,5%).
b. Les deux réformes qui ont permis à l’Etat de réduire son déficit budgétaire sont :
La réforme de la caisse de compensation;
La réforme du système de la retraite.
c. Calcul et lecture du solde ordinaire et du solde budgétaire prévus en 2017
Solde ordinaire :
SO = RO DO = (R. fiscales + R. non fiscales) (D. de fonctionnement + D. de commission et intérêt de la dette)
Or, D. de commission et intérêt de la dette = D. de la dette D. du remboursement du principal
D. de commission et intérêt de la dette2017 = 74 356 - 46 882 = 27 474 MDH
SO2017 = (206 202,2 + 16 079,4) - (187 734,8 + 27 474) = 7 072,8 MDH
Lecture : En 2017, l’Etat marocain prévoit un excédant ordinaire de 7 072,8 MDH ; il s’agit d’une épargne
publique.
Solde budgétaire :
SB = R D
= (R. fiscales + R. non fiscales + R. d’emprunt) (D. de fonctionnement + D. de la dette +D. d’investissement)
SB2017 = (206 202,2 + 16 079,4 + 70 000) - (187 734,8 + 74 356 + 63 571,8) = -33 381 MDH
Lecture : En 2017, l’Etat marocain accuserait un ficit budgétaire de 33 381MDH.
d. Ajustement linéaire
%44,2100
135 477 135 477-776 488
100
14..sec
14..sec15..sec
14/15...
ter
terter
terSecVA VA VAVA
TV
%34,6100
696 923 696 923-223 982
100
14.
14.15.
14/15
PM
PMPM
PIB PIB PIBPIB
TV PM
%48,14100
178 868685 125
100
.
%15
15..sec
15... VATotal
VA
Part pri
priSec
%22,29100
178 868717 253
100
.
%15
15.sec.sec
15.sec.. VATotal
VA
Part on
onSec
%30,56100
178 868 776 488
100
.
%15
15..sec
15... VATotal
VA
Part ter
terSec
100
15
15
15.PIB
ENB
TE
%31,23100
982223
115278
100
15
15
15.PIB
ENB
TE
Dossier 2 : Politiques économiques et commerce extérieur
4
e. : sachant que xi représentent les années et yi les déficits budgétaire et que = 3, ∑(xi-).(yi -) = -7,4 et ∑(xi-)2 =
10
d1. Détermination de la droite d’ajustement linéaire (méthode des écarts)
74,0
10 7,4-
)(
)).((
xx
ai
y
i
yx
i
x
xayb
Il faut calculer
Donc, y = -0,74 x + 7,08
d2. Calcul du déficit budgétaire prévisionnel en 2020.
Il faut exploiter l’équation déterminée.
Si l’année 2012 a reçu comme valeur x = 1, l’année 2020 reçoit la valeur x = 9
Donc, y2020 = -0,74 * 9 + 7,08 = 0,42%
En 2020, l’Etat marocain pourrait réaliser, si la tendance est maintenue, un déficit budgétaire de 0,42% de son PIB.
T.A.F. N° 6
a. L’instrument monétaire utilisé par BAM est le taux directeur.
Son objectif intermédiaire est le taux d’intérêt.
Son objectif final est la croissance économique.
b. Le schéma objet de l’annexe 3 :
c. L’approche théorique qui a inspiré les responsables de BAM pour prendre une telle décision est l’approche
keynésienne, car ils visent une augmentation de la masse monétaire afin de relancer l’activité économique.
d. La contrepartie de la masse monétaire qui connaîtra une augmentation est les concours à l’économie, car le
taux d’intérêt baissera ce qui va encourager les crédits d’investissement et de consommation.
T.A.F. N° 7 :
a. Calcul des valeurs manquant au tableau.
Le solde commercial en 2015
On a SOC = SC + S des invisibles = SC + S Sces + S Revenus + S Transferts
Donc, SC = SOC - S Sces - S Revenus - S Transferts
SC2015 = (-21,14)-(+ 66,03)-(-18,43)-(+74,72) = -143,46 MMDH
Le solde des opérations courantes en 2016
On a SOC = SC + S des invisibles = SC + S Sces + S Revenus + S Transferts
SOC2016= (-173,65) + (+66,37) +(-17,65) +(+80,44) = -44,49 MMDH
b. Complètement de l’annexe N° 4.
Entre 2015 et 2016, le déficit de compte des opérations courantes s’aggrave de 110,45% passant de 21,14 MM de
DH en 2015 à 44,49 MM de DH en 2016. Cette aggravation est imputée principalement à la détérioration du solde
commercial dont le déficit s’est accru de 21,04%. Toutefois, elle a été relativement atténuée grâce à l’amélioration
du compte des transferts dont l’excédent a progressé de 7,66% passant de 74,72 MM de DH en 2015 à 80,44 MM
de DH en 2016.
T.A.F. N° 8 :
a. Calcul les indicateurs suivants :
a1. Le solde commercial :
SC = X M
SC15 = 218 040, 45 - 372 224,86 = - 154 184,41 MDH
y
08,7
53,24
n
y
yi
5
SC16 = 223 436,02 - 407 434,61= - 183 998,59 MDH
a2.Le taux de couverture :
Pour calculer les TER et les TEN, il faut dresser le tableau suivant :
Année
Px 1 T X
Px 1 T M
2015
2016
a3.Les TER :
a4.Les TEN :
b. Vu l’aggravation du déficit commercial, la baisse du taux de couverture et des termes de l’échange réels
et la valeur des termes de l’échange nets (<100%), on peut affirmer que les termes du commerces
extérieurs du Maroc ont régressé entre 2015 et 2016.
T.A.F. N° 9 : Synthèse
Introduction
Les insuffisances du marché ont légitimé l’intervention de l’Etat dans la sphère économique. Ainsi, un Etat
interventionniste accorde une attention particulière à la conjoncture économique du pays. A ce titre, en cas d’une
récession (ou dépression) économique, l’Etat doit enclencher d’urgence des politiques monétaire et budgétaire
pour endiguer la récession et par la suite relancer l’activité économique du pays, et ce, vu les maux aussi bien
économiques que sociaux qu’une telle situation peut engendrer. Ainsi, il sied d’apprécier ces politiques monétaire
et budgétaire et aussi d’examiner leur efficacité dans la relance économique.
Développement
Première partie : La politique monétaire.
Dans le cas d’une récession économique, l’Etat doit adopter une politique monétaire de nature expansive dont
l’objectif est relancer l’activité économique. Il convient à ce stade de définir la politique monétaire. Elle se définit
comme étant l’activation d’un ensemble de mesures purement monétaires afin de réaliser un ou plusieurs
objectifs finals pour améliorer la conjoncture économique d’un pays. En effet, les autorités monétaires (BAM)
peuvent prendre une série de mesures, telles que la baisse du taux directeur et de la réserve obligatoire et
également l’octroi des avances de 7 jours et de 24 heures. Une telle politique monétaire (expansive) permet
100M
X
TC
%58,58100
224,86 372 45 040, 218
15 TC
%84,54100
434,61 407436,02 223
16 TC
40,8809
10750,89 24 1045 040, 218 3
6
58,7808
10668,71 47 10224,86 372 3
6
89,8546
10142,37 26 10436,02 223 3
6
34,7624
10431,64 53 10434,61 407 3
6
100
M T 1Px X T 1Px TER
%82,112100
7808,58
8809,40
15 TER
%10,112100
7624,34
8546,89
16 TER
100
..1. ..1. ..1. ..1.
100
M T 1Px Induce X T 1Px Indice
1
1
n
n
n
n
MTPx MTPx XTPx XTPx
TEN
%37,99100
58,7808 34,7624 40,8809 89,8546
16 TEN
1 / 6 100%
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