brevet. Si l'inventeur réalise l'invention dans le cadre d'un contrat de travail,
l'employeur peut être le propriétaire de l'invention et posséder les droits
relatifs au brevet.
L'expression apparaît en 1967 avec la création de l'Organisation mondiale
de la propriété intellectuelle (OMPI) et n'est devenue courante que depuis
quelques années.
III – Droit d’auteur
Le droit d'auteur, en France se décompose en deux parties : les droits
moraux et les droits patrimoniaux. Juridiquement, il forme une catégorie
autonome de droits patrimoniaux, car il n'est ni un droit réel portant sur une
chose, ni un droit de créance exercé à l'encontre d'un débiteur.
IV- Copyleft
Le copyleft est la possibilité donnée par l'auteur d'un travail soumis au
droit d'auteur (œuvre d'art, texte, programme informatique, etc.) de copier,
d'utiliser, d'étudier, de modifier et de distribuer son œuvre dans la mesure où
ces possibilités restent préservées. L'auteur n'autorise donc pas que son travail
puisse évoluer avec une restriction de ce droit à la copie, ce qui fait que le
contributeur apportant une modification (une correction, l'ajout d'une
fonctionnalité, une réutilisation d'une oeuvre d'art, etc.) est contraint de ne
redistribuer ses propres contributions qu'avec les mêmes conditions
d'utilisation. Autrement dit, les créations réalisées à partir d'éléments sous
copyleft héritent de cette caractéristique.
V – Ethique des affaires
L'éthique des affaires est une des formes de l'éthique appliquée à un
domaine concret qui examine :
Les règles et les principes de l'éthique dans le contexte des affaires
économiques et commerciales ; les diverses questions morales ou éthiques qui
apparaissent dans le contexte de l'activité économique des hommes ; et tout
devoir ou obligation pour une personne qui fait du commerce.
En général, l'éthique des affaires est une discipline normative, dans
laquelle des normes éthiques spécifiques sont défendues puis appliquées. Cette
discipline juge de ce qui est bien ou mal, c'est-à-dire qu'elle affirme ce qui
devrait être fait ou ce qui ne devrait pas être fait. À quelques exceptions près,
les éthiciens des affaires sont en général peu intéressés par les fondements de
l'éthique (méta-éthique) ou par la justification des principes éthiques