Hyperandrogénies
I. Hypogonadotrope
FSH et LH ou anormalement normales en regard d’une œstrogènie ou d’une testostérone .
Origine hypothalamique ou origine hypophysaire = insuffisance gonadotrope : hyperprolactinémie.
Sémiologie : aménorrhée, baisse de la libido, troubles érectiles.
II. Hypogonadotrope
FSH et LH en regard d’un taux d’œstrogène ou de testostérone .
Insuffisance ovarienne / insuffisance testiculaire.
Sémiologie : aménorrhée avec bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, baisse de la libido, troubles érectiles.
III. Hypogonadotrope
Toujours penser à une grossesse méconnue.
Hypogonadisme : Hypogonadotrope ou hypergonadotrope.
Normogonadotrope : FSH et LH normales en regard d’un taux d’œstrogènes normal.
Hyperandrogénies : aménorrhées et oligospanioménorrhée +++ : dysovulation par rétrocontrôle sur la cyclicité des
gonadotrophines +/- effet direct sur la folliculogenèse.
Anomalies anatomiques : imperforation hyménéale, cloison vaginale.
IV. Les hyperandrogénies
Hirsutisme ou hyperandrogénie clinique :
o Développement excessif de poils terminaux dans les zones androgéno-dépendantes (visage, torse, dos,
ligne ombilico-pubienne, face interne des cuisses).
o A différencier d’une hypertrichose : dév exagéré de la pilosité physio.
Hyperandrogénie biologique : des androgènes : testostérone, delta-4-AD, 170Hp, SDHEA.
Autres signes d’hyperandrogénie :
o Acné.
o Hyperséborrhée.
o Augmentation de la masse musculaire.
o Gravité de la voix.
o Hypertrophie clitoridienne (signe de sévérité +++).
V. Sémiologie de l’hyperandrogénie selon étiologies
Hirsutisme non évolutif sans trouble des cycles :
o « idiopathiques » (-réductase hyperactive).
o Hyperandrogénie clinique sans hyperandrogénie biologique.
Hirsutisme péri-pubertaire non évolutif avec OSM : SOPK, bloc enzymatique surrénalien.
Hirsutisme récent, semi-récent, évolutif : tumeur.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)
Il faut avoir deux des trois critères suivants :
o Oligo-anovulation = OSM.
o Hyperandrogénie clinique et/ou biologique (testostérone et/ou delta 4AD).
o Aspect polykystique des ovaires en échographie.
Fréquent : 1 femme/10 à 20, débute à la puberté.
Mécanismes :
o Blocage de la maturation des follicules antraux : dysovulation + production excessive d’androgènes.
o Hyperinsulinisme associé avec chez certaines un Sd métabolique. Le SOPK s’aggrave avec la prise de poids.