Sein: 30 Janv

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Beber l’écossais et Greg
Histologie du 30/01/2006
LE SEIN
La présence de glandes mammaires définit la classe des mammifères, tout comme la présence de
poils et de mamelles.
Le sein comprend téguments et annexes cutanés (poils et glandes annexes : glandes sébacées et
sudorales).
La glande mammaire est une glande sudorale modifiée, hypertrophiée. Le lait est en fait une sueur
particulière (la classe…). Le sein est un caractère sexuel secondaire car il présente une réceptivité
aux hormones sexuelles.
Chez l’homme, les seins ne se développent pas. Chez la femme, ils se développent à partir de la
puberté (ça dépend…).
1 – EMBRYOLOGIE ET ORIGINE DU SEIN
(le sein fut créé en 1874 par Louis Mamelon….non c’est faux !)
A la 4e semaine du développement, les seins apparaissent sur la face ventrale de l’embryon entre la
racine des membres supérieurs et la racine des membres inférieurs (ce qui est aussi leur localisation
en fin de vie). C’est un épaississement cutané ectoblastique, unistratifié qui va former la ligne
mammaire primitive. Ces lignes mammaires primitives vont disparaitre sauf dans certaines régions :
ce sont les points mammaires. Le nombre de ces points varient selon l’espèce. Chez la femme, il ne
persiste que 2 points mammaires. Chez le rongeur, il persiste 4 à 6 points mammaires. La
persistance de ces points mammaires est en relation avec le nombre de petits par portée. En
pathologie, il peut persister chez l’homme ou la femme des points mammaires dits surnuméraires,
pouvant se trouver du creux axillaire au pli inguinal.
Il peut donc y avoir des polymasties (sein surnuméraire), mais aussi des aréoles surnuméraires (là, il
n’y a pas toute la structure) : ce sont des polythélies
HISTOGENESE
Il y a une pluri stratification des cellules. A la 12e semaine il y a un cordon de même nature que
l’épaississement ectoblastique et qui s’enfonce dans la profondeur. Dans les structures sousjacentes, ce cordon se divise de façon dichotomique. Ils commencent à se creuser d’une lumière
pour former des tubes. Chez l’embryon, il y a de 15 à 20 cordons qui vont se développer avec un
gradient de différenciation. En effet, tous ces cordons ne se développent pas de façon égale. Les
cordons les plus périphériques ont un développement limité. Ceux de la région centrale se
développent plus. 10 à 12 de ces cordons se développent ; chacun va constituer une glande
mammaire. Chacun va s’aboucher par un orifice appelé pore mamelonaire. Les glandes mammaires
de topographie périphérique ont un développement abortif car ils ne participent pas à la glande
mammaire définitive. L’arborisation dichotomique est responsable d’une dépression de surface chez
l’enfant avant 8 ans (cf psycho med). Après 8 ans, il y a une différenciation à ce niveau entre les 2
sexes. Chez l’homme, tout s’arrête là pour le développement de la glande mammaire. Ce
phénomène est ahormonal. Chez la femme, à 8 ans le développement se poursuit sans l’action des
hormones qui apparaissent à la puberté. Il va y avoir un bombement de la région aréolomamelonnaire (diamètre supérieur à celui du garçon).
2 – ARCHITECTURE
Sur une coupe sagittale, le sein adulte est une saillie hémisphérique surmontée d’une coupole
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Histologie du 30/01/2006
aréolo-mamelonnaire et repose sur l’aponévrose du pectoral. L’hypoderme de la peau (panicule
adipeux) retrouvé sur l’aponévrose s’interrompt au niveau aréolo-mamelonnaire.
La loge mammaire est un espace délimité en arrière par l’aponévrose et en avant par l’hypoderme
sauf au niveau aréolo-mamelonnaire. Dans cet espace se dispose la galette (Rq on choisit pas où on
la pose !) mammaire (10 à12 glandes mammaires). Cette loge mammaire est une réalité anatomique
!
En effet, lors d’une mammectomie sous-cutanée, on enlève toute la galette.
3 – AREOLE ET MAMELON
Ils sont tapissés par un épiderme beaucoup plus mince que la peau du sein, fripé, ridé,
hyperpigmenté. Le panicule adipeux s’interrompt à leur niveau. On trouve les glandes sébacées et
les glandes abortives quiescentes qui ne se sont pas développées en périphérie.
Dans certains climats hormonaux (grossesse), où il y a beaucoup d’hormones, ces glandes vont se
développer et donnent de petits tubercules visibles qui surélèvent la peau : glandes de Montgomery.
C’est un signe précoce de grossesse.
Dans le derme de cette aréole, il existe un muscle lisse appelé muscle peaucier mamelonnaire. La
disposition radiaire de ce muscle joue un rôle dans la tétée.
Le mamelon est une saillie cylindro-conique, a une surface irrégulière, sans annexes sébacées ni
glandes annexes.
4 – GLANDE MAMMAIRE EN DEHORS DE LA GRAVIDITE ET/OU DE LA LACTATION
(mais en période d’activité sexuelle)
2 contingents : un contingent épithélial ; c’est la mise en place des cordons, et un contingent
conjonctif qui entoure ces cordons. Le contingent épithélial représente 10% du sein. Pendant la
lactation, les proportions s’inversent avec 90% de structure épithéliale et 10% de structure
conjonctive.
La galette mammaire, constituée de 10 à 12 glandes mammaires indépendantes, s’abouche au
niveau du mamelon. Il y a une dilatation avant l’abouchement : c’est l’ampoule du sinus lactifère. A
l’autre extrémité de la glande, la branche mammaire présente beaucoup de divisions de petits
canaux. : touffes ou ramifications distales. La structure qui ferme chacun de ces canaux s’appelle
l’acinus (rime avec …).
Chacune de ces 10 à 12 glandes mammaires s’appelle arbre galactophorique ( on compte en tout 25
à 30 divisions dichotomiques). Le tronc de l’arbre galactophorique s’abouche au mamelon. Les
canaux galactophores conduisent le lait. A l’extrémité des petites branches on distingue des touffes
(il nous tend la perche avec sa touffe ! mais nous saurons rester digne) : lobules mammaires. Toutes
les structures épithéliales ont leurs parois identiques : un épithélium bistratifié à 2 couches de
cellules :
_ une couche interne de cellules épithéliales glandulaires (lors de la lactation, elles sécrètent le lait)
_ une couche externe de cellules allongées, myoépithéliales. La contraction de ces cellules lors de la
lactation est utile à la circulation et à la libération du lait. Ces cellules myoépithéliales possèdent le
caractère immunophénotypique des cellules épithéliales. Ils peuvent être marqués par les anticorps
anti-cytokératine.
Pour distinguer les cellules myoépithéliales des cellules glandulaires, on utilise des marqueurs des
muscles lisses :
_ anticorps anti-actine de muscle lisse
_ anticorps anti-CD10 (marque les noyaux des cellules myoépithéliales
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Il y a des cellules basales qui peuvent donner les 2 types de cellules.
Cet épithélium repose sur une membrane basale.
Le tronc et les grosses branches sont entourées par un tissu conjonctif adipeux, avec des fibroblaste
: c’est le tissu conjonctif banal. Il s’oppose au tissu conjonctif qui recouvre les touffes (divisions
ultimes des branches), qui lui est le tissu palléal. Le palléum est le manteau qui protège les touffes.
Ce tissu conjonctif palléal est hormono-sensible. Il se modifie dans sa teneur en eau, responsable de
certaines tensions mammaires : mastodynies dans certaines périodes du cycle. Ce tissu conjonctif
est peu cellulaire, lâche, contient quelques fibroblastes au départ. Il est très déformable et permet la
reprise de l’arborisation lors de la grossesse. La prolifération cellulaire est possible grâce à son
manteau.
TERMINOLOGIE
(c’est un film avec des robots mais dans une agence immobilière)
Les lobules mammaires sont de petits amas correspondant à l’extrémité des touffes, entourés de
tissu conjonctif palléal.
Les canaux galactophores intralobulaires sont entourés de tissu conjonctif palléal tandis que les
canaux galactophores extralobulaires ne sont pas entourés par ce tissu conjonctif.
L’unité terminale ductolobulaire : c’est le lobule mammaire auquel s’ajoute une petite partie de
canal galactophore extralobulaire.
Dans certaines périodes du cycle, on va mieux voir les cellules myoépithéliales. Au début du cycle,
on distingue mal les 2 types cellulaires. A la fin de la 1e moitié du cycle, on voit bien les cellules
myoépithéliales et leur cytoplasme parait clair. Après l’ovulation, les cellules épithéliales
glandulaires connaissent un début de sécrétion (sans sécrétion…..), avec modification de ces
cellules et du sein : léger gonflement mammaire, qui atteint son paroxysme avant l’ovulation.
Avant de te quitter, cher public chéri, on aimerai te signifier que c’est pour nous de plus en plus
difficile. Il est très exactement 01h05 (du matin donc !) et Jean Pette, ainsi que moi, puisque nous
avons démarrer cette aventure à 19h précise…
Comme dirait Denis Brognart : « bonjour les aventuriers ! dites moi, c’est pas la loose de taper une
ronéo d’une heure en 6h05 ?! »
Bon, sans vous mentir, il est à signaler que nous avons fait une légère pause cinéma où même là le
Dieu de la loose nous a rappelé à l’ordre. En effet, nous avons raté la dernière séance pour le petit
chaperon rouge…
Mille bisous et à bientôt
P2 forever… P2 comme amie, P2 pour la vie !
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