Beber l’écossais et Greg Histologie du 30/01/2006
aréolo-mamelonnaire et repose sur l’aponévrose du pectoral. L’hypoderme de la peau (panicule
adipeux) retrouvé sur l’aponévrose s’interrompt au niveau aréolo-mamelonnaire.
La loge mammaire est un espace délimité en arrière par l’aponévrose et en avant par l’hypoderme
sauf au niveau aréolo-mamelonnaire. Dans cet espace se dispose la galette (Rq on choisit pas où on
la pose !) mammaire (10 à12 glandes mammaires). Cette loge mammaire est une réalité anatomique
!
En effet, lors d’une mammectomie sous-cutanée, on enlève toute la galette.
3 – AREOLE ET MAMELON
Ils sont tapissés par un épiderme beaucoup plus mince que la peau du sein, fripé, ridé,
hyperpigmenté. Le panicule adipeux s’interrompt à leur niveau. On trouve les glandes sébacées et
les glandes abortives quiescentes qui ne se sont pas développées en périphérie.
Dans certains climats hormonaux (grossesse), où il y a beaucoup d’hormones, ces glandes vont se
développer et donnent de petits tubercules visibles qui surélèvent la peau : glandes de Montgomery.
C’est un signe précoce de grossesse.
Dans le derme de cette aréole, il existe un muscle lisse appelé muscle peaucier mamelonnaire. La
disposition radiaire de ce muscle joue un rôle dans la tétée.
Le mamelon est une saillie cylindro-conique, a une surface irrégulière, sans annexes sébacées ni
glandes annexes.
4 – GLANDE MAMMAIRE EN DEHORS DE LA GRAVIDITE ET/OU DE LA LACTATION
(mais en période d’activité sexuelle)
2 contingents : un contingent épithélial ; c’est la mise en place des cordons, et un contingent
conjonctif qui entoure ces cordons. Le contingent épithélial représente 10% du sein. Pendant la
lactation, les proportions s’inversent avec 90% de structure épithéliale et 10% de structure
conjonctive.
La galette mammaire, constituée de 10 à 12 glandes mammaires indépendantes, s’abouche au
niveau du mamelon. Il y a une dilatation avant l’abouchement : c’est l’ampoule du sinus lactifère. A
l’autre extrémité de la glande, la branche mammaire présente beaucoup de divisions de petits
canaux. : touffes ou ramifications distales. La structure qui ferme chacun de ces canaux s’appelle
l’acinus (rime avec …).
Chacune de ces 10 à 12 glandes mammaires s’appelle arbre galactophorique ( on compte en tout 25
à 30 divisions dichotomiques). Le tronc de l’arbre galactophorique s’abouche au mamelon. Les
canaux galactophores conduisent le lait. A l’extrémité des petites branches on distingue des touffes
(il nous tend la perche avec sa touffe ! mais nous saurons rester digne) : lobules mammaires. Toutes
les structures épithéliales ont leurs parois identiques : un épithélium bistratifié à 2 couches de
cellules :
_ une couche interne de cellules épithéliales glandulaires (lors de la lactation, elles sécrètent le lait)
_ une couche externe de cellules allongées, myoépithéliales. La contraction de ces cellules lors de la
lactation est utile à la circulation et à la libération du lait. Ces cellules myoépithéliales possèdent le
caractère immunophénotypique des cellules épithéliales. Ils peuvent être marqués par les anticorps
anti-cytokératine.
Pour distinguer les cellules myoépithéliales des cellules glandulaires, on utilise des marqueurs des
muscles lisses :
_ anticorps anti-actine de muscle lisse
_ anticorps anti-CD10 (marque les noyaux des cellules myoépithéliales