Mme Bourguiba bonjour, Je vous fais ce courrier pour vous faire part

Mme Bourguiba bonjour,
Je vous fais ce courrier pour vous faire part des difficultés que nous rencontrons actuellement. Comme
annoncé à Mme Beltaief ce matin, une série de défaillances dont je compte assumer l’entière responsabilité
nous met dans l’incapacité totale de vous livrer le reliquat de la quantité de la gazelle manquante.
Sachez que je ne vous contact aujourd’hui qu’après plusieurs jours à chercher une solution mais je me vois
aujourd’hui dans l’obligation d’abandonner et de passer au numéro suivant qui lui également représente un
défi.
Notre nouvel imprimeur « Finzi-Imprimeries réunies » , n’avais que de quoi imprimer 20 000 exemplaires
et comptait faire le complément de 5000 exemplaires avec le papier commandé pour les 4 prochains
exemplaire de la gazelle (q42016-q12017-q22017-q32017) car il semblerai qu’au début de l’année hassen
n’a pas prévu de numéro avec plus de 20000 exemplaire )
Seulement après avoir arrêté l’impression mi aout pour pénurie de papier et le nouveau stock n’arrivant
que demain. Nous nous retrouvons dans la situation suivante :
Si nous recommençons a imprimer le dernier numéro alors nous devons regraver toutes les
plaques (4 par pages-pour 220 pages) et nous ne recevrons que les 2000 premiers exemplaire que
vers le 25 septembre, date a laquelle nous devrions déjà être en train d’imprimer le numéro du
quatrième trimestre 2016.
Je me tiens à votre disposition et compte payer pour ce numéro la redevance prévue pour la quantité
initiale ainsi que des pénalités si elles sont prévues.
Cependant je veux attirer votre attention sur le fait que de manière générale sur le marché de la presse et
de la régie publicitaire et pour nous en particulier, la situation devient de plus en plus compliquée.
L’équation entre le cout de l’impression, les délais de démarchage et d’impression, les revenus publicitaire
et le nombre de prospects disponible pour ce titre (que nous sommes fiers d’éditer et qui a largement
contribué à l’image de marque de notre entreprise), devient pour le moins difficile à résoudre.
Je vous illustre ceci sur le dernier numéro et celui qui suit :
-Q32016, date de sortie 1 er juillet : 5 juin début de ramadan, prospection très difficile les chargé de compte
ne font que l’essentiel et encore, ne sont pas réceptif pour la prise de rendez vous pour acheter de la
publicité, nous avons été obligé de travailler essentiellement avec nos clients existant en faisant des remise
exceptionnelle. Nous avons livré les premiers milliers d ‘exemplaire le 27 juillet et comme vous le savez
nous avons eu un décalage pour la mise à bord, et beaucoup de clients mécontent (j’avais forwardé les
emails). Quoiqu’il en soit nous avons sorti un beau numéro, qui a été financé, et livré dans les temps.
Q42016 : date de sortie le 1er octobre : juillet - aout, prospection impossible pour octobre, nous avons
commencé à pouvoir joindre certains client a partir du 6 septembre (retour a la double séance, et pour
certain des vacances estivales). Puis l’Aïd congés du 9 au 14 septembre, encore ce matin la plupart de nos
appels restes sans réponses. Alors qu’idéalement nous devrions commencer à imprimer demain.
Puis reste le problème du choix de l’imprimeur, rotatif ou offset et l’augmentation des prix déjà
exorbitants du papier avec la chute du dinar tunisien par rapport au dollar. Nous imprimions chez Beta
seule rotative du pays, dirigée par un bandit qui lors de la transition entre les deux appels d’offre a refusé
de provisionner du papier sans être certain que nous obtiendrons le marché. Nous avons donc imprimé le
1er numéro du nouvel appel d’offre (avec un avenantà0chez Finzi qui avait le papier qu’il fallait. Seulement
le propriétaire de Beta se sentant « trahit » a encaissé nos cheques de caution et a fini par se brouiller avec
hassen. nous obligeant a continuer a travailler avec Finzi.
J’envisage plusieurs solution, dans un premier je compte faire en sorte de nous raccommoder avec Beta
puis éventuellement d’imprimer dans un autre pays, soit en Algérie soit même plus loin en coordination
avec Tunisair pour le rapatriement de la marchandise.
Quoi qu’il en soit, j’aimerai que l’on puisse organiser une réunion pour mettre tout ce ci à plat. Je reprends
le dossier de la Gazelle en exclusivité et ferais tout de suite en sorte que ce genre de défaillances ne se
reproduisent plus.