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PREFACE
De nouvelles recommandations de l’OMS sont disponibles depuis Juin 2013 sur la
prévention et le traitement par les antirétroviraux, de l’infection à VIH chez les adultes, les
adolescents et les enfants. Celles-ci font suite à celles publiées pour la première fois en 2002,
simplifiées en 2003 et mises à jour en 2006 et en 2010. Les premières lignes directrices de
l’OMS sur l’utilisation des antirétroviraux (ARV) pour la prévention de la transmission mère-
enfant du VIH (PTME) ont quant à elles été publiées en 2004.
Les lignes directrices 2013 suivent les principes d’une approche de santé publique.
Elles résultent à la fois de l’expérience acquise en la matière et repose sur l’évidence
scientifique. Ainsi, l’OMS a pour la première fois révisé et consolidé ces publications ainsi
que d’autres documents d’orientation relatifs aux ARV en un ensemble de lignes directrices
unifiées.
Le but visé est d’obtenir de meilleurs résultats par l’utilisation des ARV pour le
traitement et la prévention de l’infection à VIH pour toutes les tranches d’âge et toutes les
populations, sur la base du large continuum de soins de l’infection à VIH.
Au lendemain de la diffusion des recommandations de l’OMS qui coïncident avec la
révision des directives nationales, il est apparu important d’adapter celles-ci à
l’environnement actuel de l’offre de service au Cameroun.
Les présentes directives révisées répondent aux messages clés de l’OMS, à savoir :
• Le démarrage précoce du traitement par les antirétroviraux quand le nombre de
lymphocytes T CD4 ≤ 500 cell/mm3 ;
• Le recours à des schémas thérapeutiques plus simples d’emploi et moins toxiques ;
• L’amélioration de la gestion des co-infections (TB/VIH, VHB/VIH et VHC/VIH) et
comorbidités ;
• L’appropriation par la communauté du continuum de soins de l’infection à VIH.
Ces directives constitueront, je l’espère, un outil de travail précieux pour les
personnels de santé et autres membres de la communauté, impliqués dans la prise en
charge globale du VIH/Sida en vue d’une pratique harmonisée et efficiente dans un contexte
de ressources limitées.
Le Ministre de la Santé Publique
André MAMA FOUDA