sommes sont bien inférieures aux coûts des
élargissements précédents concernant l’Espagne, le
Portugal, la Grèce et l’Irlande. Il faut rappeler
également que la seule réunification des deux
Allemagnes a coûté plus de 80 milliards d’euros,
financés aux 2/3 par l’ancienne République Fédérale
Allemande, et pour le dernier tiers, par des
financements européens.
Certains des PECO ont d’ailleurs sérieusement jugé le
« radinisme » de l’Europe de l’ouest, alors même que
la moyenne des Dix ne représente que 46 % du PIB de
l’Union, avec de très fortes disparités entre les pays.
Même si un redéploiement progressif des fonds
structurels européens (FEDER, FSE et FEADER)
s’effectuera en faveur des Dix nouveaux pays, les
experts considèrent qu’il faudra entre dix et vingt ans
pour rattraper le niveau de vie des Quinze.
Malgré ces chiffres, l’opinion publique occidentale est
persuadée que ce cinquième élargissement a coûté
très cher …
Une autre idée reçue consiste, faute d’informations
suffisantes, à considérer uniformément les Dix
nouveaux : tous pauvres, en retard, voire arriérés. Là
encore, une telle méconnaissance fait injure à leur
histoire, à leur riche passé. Cette Europe des 25 ( et
bientôt 27, avec l’entrée de la Bulgarie et de la
Roumanie, le 1er janvier 2007) est très riche sur le plan
de la diversité culturelle : ces peuples sont le produit
de mélanges croisés de culture celte, byzantine, slave
et romaine. Ces nouveaux pays nous ont apporté
beaucoup pour la science, la culture, la littérature, ils
ont enrichi notre patrimoine commun. La seule
Pologne a donné au monde Copernic, Frédéric Chopin
et Marie Curie. Or, on a pu mesurer, pendant la
campagne du référendum sur la Constitution
européenne en France, l’arrogance et l’ignorance de
certains à l’égard de ces pays. Par exemple, la
Slovénie ou Chypre ont déjà le niveau de vie du
Portugal (78% du PIB des Quinze). Globalement, la
population des PECO est qualifiée, dynamique,
souvent bilingue. Les progressions de niveau de vie
sont déjà visibles, l’inflation est passée en 10 ans de
15% à 4%, soit une baisse plus rapide que nous dans
les années 90 ! Et puis, on a les exemples de
« miracle » économique et social pour la Grèce,
l’Espagne, le Portugal, l’Irlande. L’Irlande, en 1973,
était à 42% du PIB européen. En 2004, elle était à
115%, c'est-à-dire au-dessus de la France et de
l’Allemagne !
Certes, le rattrapage sera plus lent pour certains pays,
mais en général, ces économies sont convergentes et
ont un potentiel. Des pays comme la Slovénie ont déjà
ingénieurs et chercheurs de qualité, et autant de
médecins par habitant qu’un pays comme la France !
Les Quinze ont un excédent commercial de 20
milliards d’euros par an avec les PECO, depuis déjà
quelques années. La France vend pour 20 milliards
d’euros par an dans les Dix nouveaux pays, dégageant
un excédent commercial de 2 milliards d’euros par an.
L’Allemagne leur exporte 30 milliards d’euros, pour un
excédent commercial de 2,8 milliards.
Milliarden in 2004 gestiegen! Derartige Summen
erklären zwei bis dreifach so hohe, d.h. an 6%
reichende wirtschaftliche Zuwachsraten für gewisse
neue Länder, im Vergleich zu den "15 alten
Stammländern Europas".
Gewissen Annahmen widersprechend sind die
öffentlichen Hilfen sehr gering. Für zehn Länder und 80
Millionen zusätzlichen Einwohner sind es 40,8
Millionen Euro für den Zeitraum 2004-2006, d.h.
weniger als 0.3% des BIP der "Fünfzehn". Anders
gesagt, kaum 10 Euro pro Einwohner der "Fünfzehn".
Diese Beträge sind viel niedriger als die Kosten für die
frühere Erweiterung auf Spanien, Portugal,
Griechenland und Irland. Man bedenke auch, dass die
Wiedervereinigung Deutschlands mehr als 80
Milliarden Euro gekostet hat, davon 2/3 zu Lasten der
alten Bundesrepublik, 1/3 bestritten durch europäische
Finanzierungsmittel.
Gewisse ZOEL haben übrigens die "Pingeligkeit" von
Westeuropa scharf kritisiert, beläuft sich doch der
Durchschnitt der "Zehn" nur auf 46% des BIP der
Union, mit sehr großen Disparitäten zwischen den
einzelnen Ländern.
Selbst bei progressiver Begünstigung der zehn neuen
Länder in der Zuteilung europäischer Strukturfonds
(EFRE, ESF, EAGFL) gehen die Experten davon aus
dass es zehn bis zwanzig Jahre dauern wird, bevor
diese Länder das Niveau der "Fünfzehn" erreicht
haben werden.
Diesen Zahlen zum Trotz ist die öffentliche Meinung im
westlichen Raum davon überzeugt, dass die fünfte
Erweiterung sehr teuer war und ist.................
Mangels ausreichender Information besteht eine
andere festgefahrene Annahme darin, die "Zehn"
einheitlich zu betrachten: Alle arm, überholt bzw.
rückständig. Auch diesbezüglich steht das Unwissen in
totalem Gegensatz zu deren Geschichte, deren
rühmlichen Vergangenheit. Dieses Europa der 25 (und
demnächst 27 mit dem Beitritt von Bulgarien und
Rumänien am 01. Januar 2007) verfügt über eine weit
reichende kulturelle Diversifikation. Diese Völker sind
das Ergebnis gekreuzter Mischungen keltischer,
byzantinischer, slawischer und romanischer Kultur. Die
neuen Länder haben auf wissenschaftlicher und
kultureller Ebene einen gewaltigen Beitrag zu unserem
gemeinsamen Besitzstand geleistet. Allein Polen hat
der Welt Copernic, Frédéric Chopin und Marie Curie
geschenkt. Während der französischen Kampagne für
das Referendum der europäischen Verfassung hat
man allerdings die Arroganz und die Unwissenheit
vieler im Zusammenhang mit diesen Ländern spüren
können. Beispielsweise besitzen Slowenien oder
Zypern bereits heute das Niveau Portugals (78% des
PIB der "Fünfzehn"). Insgesamt ist die Bevölkerung der
ZOEL qualifiziert, dynamisch, vielfach zweisprachig.
Die Zunahme des Lebensstandards ist bereits sichtbar,
die Inflation ist in 10 Jahren von 15% auf 4%
gesunken, d.h. stärker als bei uns in den 90er-Jahren!
Mit Griechenland, Spanien, Portugal und Irland spricht
man von "Wirtschafts- und Sozialwunder". Irland
befand sich in 1973 auf 42% de BIP, in 2004 auf 115%,