Fiche : Surveillance des cas humains de VNO*
Définition de cas cliniquement suspect à des fins
d’investigation de laboratoire Dans le cadre de la surveillance des cas humains de VNO, les
médecins sont encouragés à demander une investigation chez un
patient présentant une atteinte neurologique compatible. En
milieu hospitalier, les patients consultant à l’urgence avec un
syndrome fébrile, mais sans atteinte neurologique, sont
également visés. Les critères épidémiologiques et cliniques à
retenir sont les suivants :
Critères épidémiologiques : Histoire récente de fièvre > 38 °C (1)
ET Histoire d’exposition dans une région où l’activité du VNO
a été décelée au Québec, au Canada ou à l’étranger;
OU Histoire d’exposition à un mode de transmission autre que
par piqûre de maringouin. Les autres modes identifiés à
ce jour sont : par transfusion sanguine, par transplantation
d’organes et par voie percutanée. Une transmission par le
lait maternel et par la voie transplacentaire sont aussi
possibles.
Critères cliniques : Évidence d’une atteinte neurologique (2)
Au moins UN des syndromes suivants :
méningite virale
encéphalite ou méningo-encéphalite
paralysie flasque aiguë
mouvements anormaux
parkinsonisme ou syndromes de type parkinsonien
Sans atteinte neurologique
(en milieu hospitalier seulement)
Au moins DEUX des symptômes suivants :
myalgies/arthralgies
céphalées
fatigue importante
lymphadénopathie
éruption cutanée maculo-papulaire
(1) Un patient infecté par le VNO et qui consulte avec une atteinte neurologique peut se présenter avec ou SANS fièvre au moment
de la consultation.
(2) La présentation clinique d’un patient avec atteinte neurologique peut être variable. Une infection par le VNO devrait être
suspectée dans le diagnostic différentiel d’une méningite (céphalée, raideur de nuque et pléïocytose du LCR), d’une encéphalite
se manifestant par une atteinte des fonctions cérébrales (état mental altéré variant entre la confusion et le coma avec ou sans
signe de dysfonction cérébrale) et d’une faiblesse musculaire ou d’une paralysie flasque aiguë généralement unilatérale, mais qui
pourrait être bilatérale, avec ou sans déficit sensoriel. La faiblesse est intense, semblable à la poliomyélite, et apparaît
généralement dès les premiers stades de l’infection. De plus, d’autres manifestations neurologiques identifiées au cours des
dernières années doivent aussi être considérées incluant des mouvements anormaux, (tremblements, myoclonies), du
parkinsonisme (rigidité, roue dentée, bradykinésie, instabilité posturale), une neuropathie périphérique, une polyradiculopathie,
une encéphalite démyélinisante aiguë ou une atteinte oculaire (névrite optique et choriorétinite)
* Produit à partir du document de la DSP de la Montérégie, octobre 2008.
Publication : Direction de santé publique et d’évaluation
Agence de la santé et des services sociaux de Lanaudière
Responsables de la publication : Dre Joane Désilets, médecin, adjointe médicale
en maladies infectieuses.
A collaboré : Richard Lanthier, coordonnateur en prévention et contrôle des
risques d’origine biologique et environnementale
Mise en page : Nancy Perreault
Bulletin dis
onible sur htt
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encelanaudiere.
c.ca
Dépôt légal : 3e trimestre 2009
ISSN : 1718-9497
ISSN : 1920-2555 (en ligne)
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