Accord global - Le site du syndicat CGT du nucleaire du Blayais

Communiqué fédéral du 14 décembre 2004
DG/SB/04-211
L’ÉCHO DES LUTTES RÉSONNE
DANS L’ENCEINTE DE LA NÉGOCIATION
Après la nouvelle journée d’actions de lundi, le rapport de force qui s’exprime de
multiples façons dans le pays, a contraint les employeurs à de nouvelles propositions.
Ils ont remis une ultime version du projet d’accord à 23 h 30. s lors ils le
proposent à la signature des fédérations pendant 10 jours. Après un bref échange,
les cinq fédérations ont signifié leurs points de désaccord persistants.
La CGT considère que la négociation doit se poursuivre et ouvrir la
possibilité d’obtenir d’autres avancées significatives pour les salariés. Elle
n’accepte pas les contraintes du calendrier patronal.
Depuis un mois, les négociations ont permis des avancées conséquentes, cependant
le compte n’y est toujours pas.
Sur le Régime Complémentaire Maladie
Les prestations seront améliorées progressivement pour atteindre
65 millions d’euros en 2006, mais elles sont conditionnées par le retour à
l’équilibre du régime. Elles englobent les améliorations de prestations déjà
mises en œuvre depuis le 1er avril 2003 (6 M€), décidées par le comité de
coordination, dans le cadre de la « plate forme » et qui n’ont pas été
validées par arrêté ministériel.
Malgré une avancée dans le texte faisant référence aux CMCAS, les
missions de celles-ci doivent être précisées et formalisées dans l’article 23.
La garantie du financement des employeurs à 50 % est assurée seulement
pendant 10 ans ; mais cet équilibre est tenu seulement sur la base d’une
évolution des dépenses de santé de 3 % par an. Cela est irréaliste au
regard des perspectives d’évolution des dépenses de santé et des
transferts massifs sur les complémentaires prévisibles, suite à la réforme
de la sécu par Douste Blazy.
La création de fonds de réserve et la contribution des employeurs de 15
millions d’euros pour les alimenter, permet de compenser l’érosion
engendrée par le mécanisme de financement proposé par les employeurs.
Les employeurs refusent toujours de prendre intégralement en charge le
déficit actuel et ils contraignent la gestion administrative dans un budget
(19M€) ne permettant pas d’avoir les moyens humains et techniques pour
développer l’action sanitaire et sociale, le lien social, la prévention et
l’éducation à la santé.
Sur le salaire des inactifs
La nouvelle rédaction du texte sur le SNB-I permet d’asseoir l’évolution de
la rémunération des inactifs sur le SNB, dans le cadre de l’article 9 du
statut national :
- Au 1er janvier 2005, le SNB-I est augmenté de 2,05 %, pour
compenser la cotisation mutualiste des inactifs, (la CGT revendique
2,5 %),
- À partir du 1er janvier 2006, le SNB-I évolue en fonction du SNB
avec la même date d’effet,
- Au 1er avril de chaque année, le SNB-I est corrigé de la différence
entre le SNB et l’indice des prix à la consommation hors tabac,
- L’accord propose, au deuxième trimestre 2005, une prime
correspondant à 1,5 % de la pension 2004.
La CGT a réaffirmé ses propositions pour les inactifs :
Maintien de l’évolution du salaire des inactifs en fonction du SNB, avec en
plus une indexation sur le salaire moyen,
si le SNB est supérieur à l’indice, il ne doit pas y avoir de correction,
rattrapage du pouvoir d’achat,
application des mesures contenues dans le projet de SCRB (application
de l’échelon à 30 ans, majoration résidentielle à 25 %).
Sur l’harmonisation des cotisations vieillesse des actifs
Les employeurs ont proposé un complément salarial permanent de 4,5 %
soumis aux mêmes cotisations sociales que la rémunération principale
brute. Ce complément salarial sera pris en compte lors de la liquidation des
pensions.
Pour La CGT, une compensation de 5,5 % est nécessaire pour maintenir le
pouvoir d’achat.
Quoi qu’il advienne, l’avenir de notre protection sociale de branche est intimement lié
aux évolutions de l’assurance maladie et aux suites de la réforme Douste Blazy.
Dans la journée, la FNME proposera aux syndicats un dispositif permettant
d’examiner les conditions de la poursuite de cette gociation, sur la base des
revendications des électriciens et gaziers.
Hier soir, aucune fédération n’a signé le document. Toutes réunissent leurs instances
entre aujourd’hui et demain pour prendre position.
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Accord global
Les groupements d’employeurs et les fédérations syndicales de la branche
professionnelle des industries électriques et gazières affirment leur
volonté de procéder, dans le cadre du statut national du personnel des
IEG, confirmé par la loi du 10 février 2000, aux adaptations propres à
permettre des évolutions favorables à l’ensemble des salariés et
pensionnés statutaires de la branche.
Dans ce cadre, ils reconnaissent tout d’abord le caractère indispensable de
la réforme du régime complémentaire maladie et décident de conclure un
accord spécifique à cette fin.
Dans le respect de l’article 1er du statut national du personnel des IEG, et
en application de l’article 6 de l’accord collectif sur la reconnaissance et le
système de classification-rémunération de la branche des IEG, la situation
des pensionnés statutaires est prise en compte, dans l’article 9 du statut
national du personnel des IEG, afin de garantir l’évolution de leur pension.
Enfin, la refondation financière du régime spécial des retraites de la
branche des IEG nécessitant une augmentation du taux de la cotisation
vieillesse des salariés en activité, les signataires du présent accord global
décident de prendre en compte les effets de cette augmentation des
cotisations par une compensation financière.
Ils conviennent que l’ensemble de ces adaptations, qui devront trouver
une traduction réglementaire, conduira à :
- un régime complémentaire maladie durablement rénové et financièrement
équilibré, qui permettra d’améliorer les prestations servies aux assurés,
- la création d’un Salaire national de base « d’inactivité» (SNB-I), égal au salaire
national de base (SNB) au 1er août 2004 qui évoluera ensuite différemment de
celui-ci,
- l’augmentation du taux de la cotisation vieillesse des actifs qui fera l’objet d’une
compensation financière.
4
Les signataires conviennent que ces différents sujets font l’objet d’accords
distincts. Pour autant ils considèrent que l’objectif fixé à la négociation ne
sera atteint que si un accord intervient sur chacun des thèmes (régime
complémentaire maladie, SNB-I et SCRB, harmonisation de la cotisation
vieillesse). Cette condition étant seule de nature à garantir l’équilibre
global indispensable de l’ensemble.
Amélioration des prestations
complémentaires maladie
- pour 2005, 22 millions d’euros en valeur
annuelle (soit 11 millions au 1er juillet
2005)
- pour 2006, 65 millions d’euros par
rapport au niveau correspondant à
l’arrêté du 3 février 2003.
dès lors que seront remplies les conditions
prévues au § 4 de l’accord sur le régime
complémentaire maladie
Valeur du SNB-I au 1er janvier 2005
SNB-I = SNB au 1er août 2004 + 2,05%
Harmonisation cotisation vieillesse actifs
+4,50 % de complément salarial
permanent soumis aux mêmes cotisations
sociales que la rémunération principale
brute
.
Cotisation salariale de SOLIDARITE des
actifs au bénéfice des inactifs
Fixée à 1,07 % des rémunérations dans la
limite du plafond, soit 50 millions d’euros
en 2005
Dotation du fonds de réserve des inactifs
par les entreprises de la branche
15 millions d’euros
Fait à Paris, le …….
Le Président de l’UFE Le Président de l’UNEmIG
Les Fédérations syndicales
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Accord sur le régime maladie des IEG
Les groupements d’employeurs et les fédérations syndicales de la branche
professionnelle des IEG se sont donnés pour objectif de conforter le
régime complémentaire maladie de la branche et réaffirment pour ce faire
leur volonté d’améliorer à la fois la performance de la gestion du régime et
la qualité des prestations fournies à l’ensemble des salariés, des
pensionnés et de leur famille, tout en maîtrisant les impacts financiers
pour les bénéficiaires des prestations et pour les entreprises.
Dans le cadre du statut national du personnel des IEG, ils conviennent par
le présent accord des dispositions visant à garantir l’avenir du régime
complémentaire maladie et des mesures destinées à en sécuriser le
financement.
Ainsi, le présent accord définit les nouvelles modalités de gouvernance et
de gestion du régime complémentaire maladie, ainsi que les principes
d’amélioration des prestations servies à l’ensemble des bénéficiaires.
Les signataires du présent accord affirment leur volonté d’inscrire la
rénovation du régime dans le cadre du régime spécial d’assurance maladie
des IEG, fondé notamment sur des principes de solidarité entre les actifs et
inactifs, célibataires et familles, hauts et bas revenus.
Ils conviennent des dispositions suivantes :
1° La gestion et le pilotage du régime
La gestion du régime spécial maladie sera désormais effectuée dans un
cadre juridique distinct de celui des activités sociales.
1.1. Le fonctionnement institutionnel du régime
Les signataires du présent accord proposent une rénovation du régime,
dont le fonctionnement institutionnel repose sur les acteurs suivants :
- un comité de gestion,
- une commission nationale du régime maladie, et une instance « section
pensionnés »
- les autorités de tutelle.
a. Le comité de gestion
Un comité de gestion, organisme national, personne morale unique, est
institué. La responsabilité de la gestion du régime spécial d’assurance
maladie des IEG lui est confiée à compter du 1er janvier 2006. Il sera à
cette date le seul habilité à percevoir les cotisations du régime.
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