d’enseignement en LV. Nos mandats préconisent même que la LV2 devrait commencer
en 6e. Mais soyons pragmatiques…
Dans notre Académie, enlever des moyens horaires aux élèves de 6e en LV1 avant
même de modifier les attentes institutionnelles acte quand même un déséquilibre
entre l’objectif de validation du niveau A2 en fin de 5e et les moyens mis en place pour
remplir cet objectif. Pour les enseignants, il faut faire pareil avec 36H d’enseignement
de moins.
Pour le SE-Unsa, la validation par compétence mérite plus de crédit de la part de
l’Institution qui veut la mettre en place.
Enfin, nous réaffirmons que si l’introduction de la LV2 en 5e est une bonne chose pour
les élèves, une chance supplémentaire de mieux maîtriser une LV à la fin de la scolarité
obligatoire et au-delà, les 2h hebdomadaires allouées à ce niveau sont insuffisantes.
De 2 choses l’une : soit la LV2 débute en 5e avec des objectifs de validation clairs en fin
de cycle central et les contenus pédagogiques sont articulés entre eux, soit on dit
clairement aux enseignants qu’ils font comme ils peuvent avec ce qu’ils ont. Nous
penchons plutôt pour la 1ère proposition, mais cela, nous aurions aimé vous l’indiquer
avant la mise place de cette expérimentation.
Pour finir, dans le 1er degré, même si la carte des postes fléchés est revue chaque année,
et que la volonté académique est de « déflécher les postes au maximum », certains
DASEN ne jouent pas le jeu : cela, nous le dénonçons. Ce n’est pas notre conception de
la gestion des enseignants, ni de la gestion des enseignements des LV pour nos élèves.
Sur le plan de la formation continue, comment expliquer que dans certains
départements il existe des dispositifs de 2 x 24 heures pour les « grands débutants » +
un autre de 24h pour les autres collègues de cycle 3. Et que dans d’autres, absolument
rien n’est proposé en termes de formation ou de remise à niveau. Ce déséquilibre
territorial met à mal la volonté Rectorale d’égalité de traitement des élèves et des
enseignants sur le territoire, et contribue à alimenter la défiance sur la vision de
l’administration par rapport à l’enseignement des LV.