Liban 2004 EXERCICE III – LE GRAND SAUT (4 points) Michel Fournier, parachutiste français de 58 ans, a le projet de franchir le mur du son en chute « libre ». Il veut réaliser cet exploit en sautant d’un ballon à une altitude de 40 000 mètres au dessus du Canada. Le document donné en annexe est extrait d’un site Internet. Il indique : - les différentes phases du saut (le film du saut) ; les deux records du monde à battre (d’Andreyev et de Kitinger ) ; les principales caractéristiques de l’air à différentes altitudes (masse volumique, température et pression). Dans cet exercice, on se propose de retrouver quelques précisions quantitatives données dans le film du saut. Les trois parties sont indépendantes. PARTIE A : la montée en ballon Le ballon qui doit permettre la montée dans la haute atmosphère est constitué d’une enveloppe à laquelle est attachée une nacelle pressurisée emportant le sauteur avec son équipement. Ce ballon est gonflé avec de l’hélium. Données : Masse totale de l’ensemble {ballon + nacelle + sauteur} : m = 1,6 103 kg Volume total du ballon : Vb = 4,0 103 m3 Au sol : intensité de la pesanteur g = 9,8 N.kg-1 masse volumique de l’air : = 1234 g.m-3 Comparer le poids de l’ensemble {ballon + nacelle + sauteur} au niveau du sol à celle de la poussée d’Archimède qui s’exerce sur le ballon. Conclure. PARTIE B : Chute libre dans la haute atmosphère (stratosphère) 1. En utilisant le document en annexe indiquer brièvement et sans faire de calcul la raison pour laquelle on peut faire l’hypothèse d’une chute libre pour cette première partie du saut. 2. Dans cette première phase, on suppose la vitesse initiale nulle au moment du largage à l’altitude de 40 km. On considèrera que l’accélération de la pesanteur vaut alors g = 9,7 m.s-2. Lorsque la vitesse du son est atteinte (1067 km.h-1) : a) Calculer la durée de chute depuis le largage. b) Calculer la hauteur de chute et l’altitude atteinte. c) Comparer ces résultats avec les données du document. Conclure. PARTIE C : Chute dans la basse atmosphère (troposphère) A partir de l’altitude de 10 km, le sauteur avec son équipement de masse 200 kg , pénètre dans les couches denses de l’atmosphère avec une vitesse initiale de 309 km.h -1 . Dans cette zone, la valeur de l’accélération de la pesanteur est g = 9,8 m.s-2. 1. On admet que l’ensemble des forces exercées par l’air sur le sauteur peut se modéliser par une force de frottement dont la valeur f est reliée à la vitesse v par la relation: f = k . v2 avec k = 0,78 unités SI. A partir d’une analyse dimensionnelle, déterminer l’unité de la constante k dans le Système International. 2. Établir l’équation différentielle vérifiée par la vitesse v(t), au cours de la chute . On utilisera un axe vertical dirigé vers le bas. 3. Pour déterminer l’évolution de la vitesse on utilise la méthode itérative d’Euler avec un pas de résolution t = 0,5 s. a) Soient vn la vitesse à l’instant tn et vn+1 la vitesse à l’instant tn+1 = tn + t. Montrer que l’équation différentielle précédente peut se mettre sous la forme : vn+1 = vn + A – B.vn2 où A = 4,9 SI et B = 1,95.10–3 SI. Préciser les unités des constantes A et B. b) En utilisant le graphe (figure 1) représentant la vitesse v en fonction du temps t calculée avec la relation précédente, indiquer : - l’ordre de grandeur de la durée nécessaire pour atteindre la vitesse limite ; - la valeur de cette vitesse limite exprimée en km.h -1. Comparer cette valeur à la prévision indiquée sur le film du saut. EXERCICE III : DOCUMENT Nouvelle Calédonie 11/2004 EXERCICE III. LE LANCER DU POIDS AUX CHAMPIONNATS DU MONDE 2003 (5,5 points) Lors des derniers championnats du monde d'athlétisme qui eurent lieu à Paris en août 2003, le vainqueur de l'épreuve du lancer du poids (Andrey Mikhnevich) a réussi un jet à une distance D = 21,69 m. Pour simplifier les raisonnements, on ne travaillera que sur le centre d'inertie du boulet (nom courant donné au poids). L'entraîneur de l'un de ses concurrents souhaite étudier ce lancer. Pour cela il dispose pour le centre d'inertie du boulet, en plus de la valeur 21,69m du record, de la vitesse initiale v0 mesurée à l'aide d'un cinémomètre et de l'altitude h. Données: v0 = 13,7 m.s–1 h = 2,62 m Un logiciel informatique lui permet de réaliser une simulation de ce lancer et de déterminer la valeur de l'angle du vecteur vitesse initiale avec l'horizontale soit = 43°. Pour l'étude on définit le repère d'espace (O,x,y) représenté cicontre: - Oy est un axe vertical ascendant passant par le centre d'inertie du boulet à l'instant où il quitte la main du lanceur. - Ox est un axe horizontal au niveau du sol, dirigé vers la droite et dans le plan vertical de la trajectoire. L'entraîneur a étudié le mouvement du centre d'inertie du boulet et a obtenu 3 graphes: - le graphe de la trajectoire y = f(x) du boulet en ANNEXE À RENDRE AVEC LA COPIE; - les graphes de vx et de vy en fonction du temps (figures 1 et 2 données ci-dessous) où vx et vy sont les composantes (ou coordonnées) horizontales et verticale du vecteur vitesse. Pour chacun des graphes, les dates correspondant à deux points successifs sont séparées par le même intervalle de temps. Figure 1 Figure 2 1. Étude des résultats de la simulation. 1.1. Étude de la projection horizontale du mouvement du centre d'inertie du boulet. En utilisant la figure 1, déterminer: 1.1.1. La composante v0x du vecteur vitesse du centre d'inertie du boulet à l'instant de date t = 0 s. 1.1.2. La nature du mouvement de la projection du centre d'inertie sur l'axe Ox en justifiant la réponse. 1.1.3. La composante vSx du vecteur vitesse du centre d'inertie lorsque le boulet est au sommet S de sa trajectoire. 1.2. Étude des conditions initiales du lancer. 1.2.1. En utilisant la figure 2, déterminer la composante v0y du vecteur vitesse à l'instant de date t = 0 s. 1.2.2. À partir des résultats précédents, vérifier que la valeur de la vitesse instantanée et l'angle de tir sont compatibles avec les valeurs respectives v0 = 13,7 m.s–1 et = 43° données dans le texte. 1.3. Étude du vecteur vitesse du centre d'inertie du boulet. 1.3.1. Déterminer toutes les caractéristiques du vecteur vitesse du centre d'inertie du boulet au sommet de la trajectoire. 1.3.2. Sur le graphe y = f(x) donné en ANNEXE À RENDRE AVEC LA COPIE, tracer en cohérence avec les résultats des questions 1.1.1., 1.1.3., et 1.2.1. : - le vecteur vitesse v0 du centre d'inertie du boulet à l'instant du lancer ; - le vecteur vitesse vS du centre d'inertie du boulet au sommet de la trajectoire. Aucune échelle n'est exigée. 2. Étude théorique du mouvement du centre d'inertie. Le boulet est une sphère de volume V et de masse volumique µ = 7,10 10 3 kg.m –3. La masse volumique de l'air est µ' = 1,29 kg.m –3. 2.1. Exprimer littéralement la valeur PA de la poussée d'Archimède exercée par l'air sur ce boulet ainsi que la valeur P de son poids. Montrer que PA est négligeable devant P. 2.2. Par application de la 2ème loi de Newton (ou théorème du centre d'inertie), dans le référentiel terrestre supposé galiléen, déterminer le vecteur accélération du centre d'inertie du boulet lors du mouvement (on supposera que, compte tenu des faibles vitesses atteintes, les frottements dus à l'air au cours du jet sont négligeables). 2.3. Dans le repère d'espace défini en introduction, montrer que les équations horaires du mouvement s'expriment sous la forme: x (t) = ( v0 . cos ) . t et y (t) = – 1 . g . t ² + ( v0 . sin ) . t + h 2 où v0 est la vitesse initiale du jet et l'angle initial de tir (angle entre l'horizontale et le vecteur vitesse initiale v0 ). 2.4. En déduire l'équation de la trajectoire du centre d'inertie. 3. Comment améliorer la performance d'un lanceur ? L'entraîneur veut ensuite savoir sur quel(s) paramètre(s) il peut travailler pour améliorer la performance de l'athlète. Celui-ci est plus petit que le recordman du monde, sa taille est telle que l'altitude initiale de ses lancers n'est au maximum que de h' = 2,45 m. L'entraîneur décide donc d'étudier l'influence de la valeur v0 de la vitesse initiale du lancer et de l'angle de tir . Il réalise des séries de simulations rassemblées dans les réseaux de courbes correspondants aux figures 3 et 4. Sur la figure 3, l'angle de tir est maintenu constant soit = 41° Sur la figure 4, la vitesse est maintenue constante soit v0 = 13,8 m.s–1 Figure 3 ( = 41°) Figure 4 (v0 = 13,8 m.s –1) 3.1. À partir des figures 3 et 4, entourer, dans le tableau de l'ANNEXE À RENDRE AVEC LA COPIE, la proposition correcte donnant l'évolution de la longueur du jet pour: - l'angle fixé ; - la valeur v0 fixée. 3.2. Confronter les figures 3 et 4 pour en déduire si, parmi les combinaisons proposées, il en existe une satisfaisante pour battre le record du monde. Justifier la réponse. ANNEXE DE L'EXERCICE III angle fixé vitesse initiale v0 fixée Quand v0 augmente, la distance horizontale D du jet: Quand augmente la distance horizontale D du jet: - augmente - augmente - diminue - diminue - est la même - est la même - augmente, passe par un maximum puis diminue - augmente, passe par un maximum puis diminue - diminue, passe par un minimum puis augmente 2003/09 Polynésie 6,5 points - diminue, passe par un minimum puis augmente Exercice 1 Autour d'une transformation dans le domaine de l'oxydo-réduction Données : Réaction entre le métal cuivre et l'ion argent (I) : Équation: 2 Ag+(aq) + Cu(s) = 2 Ag(s) + Cu2+(aq) Constante d'équilibre associée : K = 2,2.1015 Couleur des ions en solution : Unités : Masse molaire du cuivre : 63,5 g.mol-1 Définition : La capacité, noté , d'une pile est la quantité maximale d'électricité qu'elle peut fournir avant d'être usée . Ag+(aq) NO3–(aq) Cu2+(aq) incolore incolore bleue 1 Faraday = 96,5.103 C.mol-1 1 A.h = 3,6.103 C A. Étude d'une réaction d'oxydoréduction lorsque les deux réactifs sont directement en contact. 1. Un bécher contient un volume V1 = 20 mL de solution de nitrate d'argent de concentration C1 = 1,0.10-1 mol.L-1 . On ajoute V2 = 20 mL de solution de nitrate de cuivre de concentration C2 = 5,0.10-2 mol.L-1. On obtient une solution dans laquelle coexistent les ions Ag+ , Cu2+ et NO3– . Calculer les concentrations initiales des [Ag+]i et [Cu2+]i dans le becher. 2. On plonge ensuite dans le bécher un fil de cuivre et un fil d'argent bien décapés. 2.1. Écrire l'expression littérale du quotient de réaction Qr correspondant à la réaction dont l'équation est écrite dans les données ci-dessus. 2.2. Calculer la valeur notée Qr, i du quotient de réaction dans l'état initial du système. 2.3. Pourquoi peut-on en déduire que le système évolue spontanément dans le sens direct de l'équation ? 2.4. Quelle observation expérimentale devrait, après quelques minutes, venir confirmer le sens d'évolution de la transformation ? 2.5. Le cuivre est en excès. Lorsque le système a atteint son état d'équilibre, la concentration en Cu 2+ est de 5,00.10-2 mol.L-1 . Montrer que les ions Ag+ sont à l'état de trace en calculant leur concentration. Conclure sur le caractère de la transformation. B. Constitution et étude d'une pile : On dispose du matériel suivant : - Un petit bécher contenant un volume V1 = 20 mL de solution de nitrate d'argent de concentration C1 = 1,0.10-1 mol.L-1. - Un petit bécher contenant un volume V2 = 20 mL de solution de nitrate de cuivre de concentration C2 = 5,0.10-2 mol.L-1. - Un fil de cuivre, de masse m = 1,0 g et un fil d'argent, bien décapés et équipés d'un dispositif de connexion électrique. - Un pont salin contenant une solution ionique saturée de nitrate de potassium. 1. Faire un schéma annoté de la pile qu'il est possible de constituer à partir du matériel disponible. 2. Un ampèremètre en série avec un conducteur ohmique de résistance R = 100 est placé entre les bornes de la pile. Le conducteur ohmique est parcouru par un courant de très faible intensité dans le sens de l'argent vers le cuivre. 2.1. En déduire le sens de circulation des électrons dans le conducteur ohmique. 2.2. Interpréter alors le fonctionnement de la pile en écrivant les deux demi-équations aux électrodes. 2.3. Le sens de la réaction spontanée est-il en accord avec celui déterminé dans la partie A question 2.3. ? 2.4. Quel(s) rôle(s) joue le pont salin ? Indiquer sur votre schéma le mouvement des porteurs de charge dans le pont. 3. On laisse fonctionner le système pendant une durée suffisamment longue pour que la pile ne débite plus. 3.1. Construire le tableau descriptif de l'évolution du système (tableau d'avancement de la transformation). 3.2. Quel est le réactif limitant ? 3.3. Quelle est la concentration en ion cuivre (II) en fin de réaction ? 3.4. Déterminer la quantité d'électricité qui a traversé la résistance depuis l'instant où la pile a commencé à débiter jusqu'à l'instant où la pile s'arrête de fonctionner. 3.5. En déduire la valeur de la capacité de cette pile exprimée en A.h. Bac Liban 2004 Correction Exercice 3 (4pts) Le grand saut PARTIE A : La montée en ballon calculatrice autorisée A. On s’intéresse à l’ensemble {ballon + nacelle + sauteur} de masse m. La poussée d’Archimède a une valeur égale au poids du volume d’air déplacé, soit Vb ce volume. P = mg = 1,61039,8 = 1,6.104 N = Vbg = 1,2344,0.1039,8 = 4,8.104 N penser à convertir µ en kg.m–3 Si on considère que le système n'est soumis qu'à l'action de ces deux forces de même direction mais de sens opposés, alors on peut dire que le vecteur somme des forces est vertical et orienté vers le haut. Le vecteur accélération est lui aussi vertical vers le haut, le ballon monte. Partie B. Chute libre dans la haute atmosphère (stratosphère) 1. Un système est considéré en chute libre si il est soumis uniquement à la force poids. Dans la stratosphère, on constate que l'air est raréfié (masse volumique faible de valeur 1,8 g.m–3). On peut donc considérer que la poussée d'Archimède sera négligeable et que les forces de frottement de l'air seront également négligeables. B.2.a. Dans un référentiel terrestre supposé Galiléen, on suppose que le sauteur n’est soumis qu’à son poids. En ag appliquant la deuxième loi de Newton, il vient ou P m a Sur un axe vertical Ox, orienté vers le bas et ayant comme origine O, position du centre d'inertie du sauteur à l'instant initial, on obtient : dv x ax = g = dt En intégrant il vient vx = gt + Cte Or à t =0, la vitesse du sauteur est nulle v 1067 / 3,6 On a alors vx = gt (1) Soit t = x = 30,56 s soit environ 31 s g 9,7 dx B.2.b. En reprenant l’équation (1), on a vx = = gt dt En intégrant on a : x = ½ gt² + Cte Or à t= 0, le sauteur est au point O donc x = ½ gt² x représente la distance parcourue par le sauteur, depuis sa position initiale en O. v x2 (1067 / 3,6) 2 vx 2 La hauteur de chute est égale à x = ½ g ( ) = = 4528 m soit environ 4,5 km 2g 2 9,7 g L’altitude atteinte h = h0 – x = 40 – 4,5 = 35 km environ B.3.c.Les résultats obtenus sont en accord avec ceux du document, l’hypothèse faite est donc justifiée. Le sauteur est en « chute libre ». PARTIE C. Chute dans la basse atmosphère (troposphère) F C.1. F = k.v² donc k = F = m.a donc [F] = [M] [L] [T]–2 v² et [v²] = [L]² [T]–2 [M] [L] [T]2 soit [k] = [k] = [M].[L]–1 k s'exprime en kg.m–1 2 [L]² [T] C.2. Considérons le système {sauteur + équipement} dans un référentiel terrestre supposé galiléen. Les forces qui s’exercent sur ce système sont le poids P et les forces de frottement f (force verticale dirigée vers le haut). On peut négliger la poussée d’Archimède, compte tenu du faible volume d’air déplacé. En appliquant la deuxième loi de Newton, on obtient P f m a Projetons sur un axe vertical orienté vers le bas ayant pour origine le point correspondant à l’altitude h = 10 dv km : mg – kv² = ma = m dt dv k v2 g Soit l’équation différentielle : dt m C.3.a. L’équation précédente peut s’écrire a = (g – soit à la date tn : an = (g – k v 2 ), m k v n2 ) m v v n 1 v n On peut considérer que l’accélération a varie peut durant la durée t, t t soit a = an v vn k Il vient : an = (g – v n2 ) = n 1 m t k Soit vn+1 = vn + (g – v n2 )t m 2 vn+1 = vn + A – Bvn Avec A = gt s’exprimant en m.s–1 (9,80,5 = 4,9) k B = t en s.m–1 (0,780,5/200 = 1,95.10–3) m Les valeurs trouvées sont concordantes avec celle de l'énoncé, donc l'hypothèse de négliger la poussée d'Archimède est validée. C.3.b. La vitesse limite est atteinte après une durée d'environ 7 s. Elle vaut environ 50 m.s-1 (voir schéma) vlim = 50 3,6 = 1,8.102 km.h–1 La vitesse limite est égale à la vitesse atteinte à l’ouverture du parachute est de 180 km.h –1. Le calcul est donc correct. Michel Fournier peut enfin ouvrir son parachute et se reposer. Or a = vlim remarque: on peut calculer vlim à partir de l'équation différentielle: Pour v = vlim, alors a = 0 donc 0 k 2 vlim g m vlim dv k v2 g dt m g.m 9,8 200 = 50 m.s–1 k 0,78 Nouvelle Calédonie 11/2004 CORRECTION EXERCICE III. LE LANCER DU POIDS AUX CHAMPIONNATS DU MONDE 2003 (5,5 points) 1. Étude des résultats de la simulation. 1.1. Étude de la projection horizontale du mouvement du centre d'inertie du boulet. 1.1.1. D'après la figure 1, on lit v0x = 10 m.s–1. /0,25 1.1.2. On constate que vx est constante, donc la projection du centre d'inertie sur l'axe Ox possède un mouvement uniforme. /0,25 1.1.3. Au sommet de la trajectoire, vSx =v0x = 10 m.s–1. /0,25 1.2. Étude des conditions initiales du lancer. 1.2.1. D'après la figure 2, on lit v0y = 9 m.s–1. 1.2.2. v0 = v02 x v02 y (lecture peu précise) /0,25 /0,25 v0 = 10² 9² = 13,5 m.s–1 La différence avec la valeur indiquée de 13,7 m.s–1 est due au manque de précision pour la détermination de v0y à la question précédente. y v0 v0y D'après la figure ci-contre: cos = = arccos x v0 x v0 v0 x v0 10 = 43° 13, 7 1.3. Étude du vecteur vitesse du centre d'inertie du boulet. O v0x = arccos /0,25 1.3.1. Au sommet de la trajectoire, le vecteur vitesse a une direction horizontale, un sens orienté vers la droite, et pour valeur vS = v2Sx v2Sy /0,25 vS = 102 02 = 10 m.s–1 1.3.2. Pour v0 , il suffit de tracer un vecteur tangent à la trajectoire à la date t =0s. /0,25 /0,25 Pour v S , il faut veiller à respecter l'égalité v0x = vSx. /0,25 2. Étude théorique du mouvement du centre d'inertie 2.1. Poussée d'Archimède de valeur égale au poids du fluide déplacé (ici de l'air) PA = µ'.V.g Poids P = m.g P = µ.V.g /0,25 Montrons que PA est négligeable devant P: P = PA ' P 7,10 103 = = 5,50103 PA 1, 29 P = 5,50103PA donc la poussée d'Archimède PA est effectivement négligeable face au poids /0,25 2.2. Système : le boulet Référentiel: le sol, référentiel terrestre supposé galiléen Inventaire des forces: le poids P , les autres forces (frottement, poussée d'Archimède) sont négligeables face au poids. /0,25 D'après la deuxième loi de Newton: P = m. a m. g = m. a donc a = g . Le vecteur accélération est vertical, orienté vers le bas, de valeur égale à g = 9,81 m.s–2 (à Paris). 2.3. Dans le repère d'espace défini en introduction : ax = 0 vx = v0x = v0.cos dv a= donc par intégration v a dt ay = – g vy = –g.t + v0y = – g.t + v0.sin Soit OG le vecteur position du centre d'inertie du boulet, on a v = dOG et par intégration dt x = v0.(cos ).t + x0 / 0,75 OG 1 y = – .g.t² + v0.(sin).t + y0 x = v0.(cos ).t 2 À la date t = 0, G a pour coordonnées G(x0 = 0; y0 = h) ainsi OG 1 y = – .g.t² + v0.(sin).t + h 2 Les équations proposées sont correctes. 2.4. Trajectoire y=f(x) du centre d'inertie ? x x = v0.(cos).t donc t = , on remplace t par cette expression v0 .(cos ) 2 x x +h + v0.(sin). v0 .(cos ) v0 .(cos ) g y=– .x² + (tan ). x + h 2(v0 .(cos ))² 1 y = – .g. 2 3. Comment améliorer la performance du lanceur 3.1. angle fixé (figure 3) / 0,25 /0,5 vitesse initiale v0 fixée (figure 4) Quand v0 augmente, la distance horizontale D du jet: Quand augmente la distance horizontale D du jet: - augmente - augmente - diminue - diminue - est la même - est la même - augmente, passe par un maximum puis diminue - augmente, passe par un maximum puis diminue - diminue, passe par un minimum puis augmente - diminue, passe par un minimum puis augmente 3.2. Le record du monde est D = 21,69 m La figure 4 montre qu'avec v0 = 13,8 m.s–1, il est possible d'égaler le record du monde si = 41°. La figure 3 montre qu'avec v0 = 14,0 m.s–1 et = 41°, le record du monde peut être battu. /0,25 record battu ! 2003/09 Polynésie 6,5 points Exercice 1 Autour d'une transformation dans le domaine de l'oxydo-réduction CORRECTION A. Étude d'une réaction d'oxydoréduction lorsque les deux réactifs sont directement en contact. 1. [Ag+]i = n1 C V 1,0.101 20 1 1 = 5,0.10-2 mol.L-1 V1 V2 V1 V2 40 [Cu2+]i = 2.1. 2.2 n2 C V 5,0.102 20 2 2 = 2,5.10-2 mol.L-1 V1 V2 V1 V2 40 2 Ag+(aq) + Cu(s) = 2 Ag(s) + Cu2+(aq) Qr, i = ] [Cu(2aq ) i [Ag(aq)]i 2 = Qr = [Cu(2aq )] [Ag(aq)]2 2,5.102 = 10 (5,0.10 2)² 2.3. D’après le critère d'évolution : Qr, i < K, le système évolue dans le sens direct de l'équation. 2.4. Au cours de la transformation des ions Cu2+ apparaissent, la coloration bleue de la solution devrait se renforcer. D'autre part, un dépôt gris de métal argent devrait se former sur le fil de cuivre. [Cu(2aq [Cu(2aq )]éq )]éq + 2.5. K = soit [Ag ] = (aq) éq 2 K [Ag(aq)]éq 5,00.10 2 = 4,8.10–9 mol.L-1 2,2.1015 On peut considérer que le réactif limitant, c'est à dire Ag+, est totalement consommé. La transformation peut être considérée comme totale. [Ag+(aq)]éq = B. Constitution et étude d'une pile : 1. Voir schéma ci-contre: fil d'argent V1 = 20 mL de solution de nitrate d'argent de concentration C1 = 1,0.10-1 mol.L-1 K+(aq) NO3–(aq) fil de cuivre m = 1,0 g V2 = 20 mL de solution de nitrate de cuivre de concentration C2 = 5,0.10-2 mol.L-1 Pont salin contenant une solution ionique saturée de nitrate de potassium 2.1. Le courant circulant de l'argent vers le cuivre, les électrons circulent en sens inverse soit du cuivre vers l'argent dans le conducteur ohmique. 2.2. L'électrode de cuivre est donc la borne négative soit l'anode, siège d’une oxydation qui fournit des électrons: Cu(s) = Cu2+(aq) + 2 e– Au niveau de l’électrode d’argent (pôle positif), il se produit une réduction qui consomme des électrons : Ag+(aq) + e– = Ag(s) 2.3. L’équation de la réaction spontanée est donc : 2 Ag+(aq) + Cu(s) = 2 Ag(s) + Cu2+(aq) Le sens de la réaction spontanée est en accord avec celui déterminé dans la question A.2.3. 2.4. Le pont salin permet: - de fermer le circuit électrique, il assure le passage du courant entre les 2 solutions, sous forme d'un déplacement d'ions. - de conserver la neutralité électrique des solutions en leur apportant des ions. D'un côté, il y a consommation d'ions Ag+, le pont salin apporte des ions K+ pour compenser. Dans l'autre becher, il y a formation d'ions Cu2+, le pont salin apporte des ions NO3– pour neutraliser. Voir schéma précédent. 3.1. On a vu précédemment que cette transformation pouvait être considérée comme étant totale. Équation chimique État du système 2 Ag+(aq) + Avancement État initial 0 n1 = C1.V1 En cours État final x n1 – 2x n1 – 2xmax xmax Cu(s) 2 Ag(s) + Cu2+(aq) Quantité de matière en mol m n(Ag)0 n2 = C2.V2 n(Cu)0 = M n–x n(Ag)0 + 2 x n2 + x n – xmax n(Ag)0 + 2 xmax n2 + xmax 3.2. Si Ag est le réactif limitant, il est totalement consommé soit n1 – 2xmax = 0 C1.V1 – 2xmax = 0 C .V xmax = 1 1 2 1,0.101 20.103 xmax = = 1,0.10–3 mol 2 Si Cu est le réactif limitant, n(Cu)0 – xmax = 0 m 1,0 xmax = = = 1,6.10–2 mol M 63,5 Ag+ conduit à la valeur de l'avancement maximal la plus faible, il s'agit donc du réactif limitant et xmax = 1,0.10–3 mol. C .V xmax 5,0.102 20.103 1,0.103 3.3. [Cu2+(aq)]f = 2 2 = = 1,0.10–1 mol.L–1. V2 20.10 3 + 3.4. La pile cesse de fonctionner lorsque le système chimique atteint l'état d'équilibre. On a vu que pour cette réaction xéq = xmax. Q = n(e–).F Méthode 1: Niveau microscopique: A chaque fois Méthode 2: D'après la demi-équation de réduction que la réaction 2 Ag+(aq) + Cu(s) = 2 Ag(s) + Cu2+(aq) Ag+(aq) + e– = Ag(s) , on a n = n(e–). Ag conso a lieu une fois, ce sont deux électrons qui sont D'après le tableau d'avancement: transférés au circuit extérieur. – = n1 = 2xmax , alors n(e–) = 2xmax n Niveau macroscopique: n(e ) = 2.xmax Ag conso Donc Q = 2.xmax.F Q = 2 1,0.10–396,5.103 Q = 193 C soit Q = 1,9.102 C 3.5. Il suffit de convertir Q en A.h. 1 A.h = 3600 C Q = 3600 193 = = 53,6.10–3 A.h 3600 soit = 54.10–3 A.h ou 54 mA.h