le morcellement verticalement.
La mobilisation de la dent doit être suffisante avant la
prise au clavier.
Les positions verticales basses entretiennent des rap-
ports avec le nerf dentaire inférieur ; une rupture du
paquet vasculo-nerveux dentaire est à redouter. Ainsi
qu’une fracture mandibulaire.
L’état de la dent de 12 ans
Dans les cas cliniques sus mentionnés :
- 104 dents de 12 ans sont saines.
- 26dents de 12 ans présentent une carie occlusale ;
- 58dents de 12 ans présentent une carie distale ;
- 24 dents de 12 ans présentent une reconstitution
coronaire à l’amalgame;
- 10 dents de 12 ans présentent une reconstitution
corono-radiculaire;
- 4 dents de 12 ans sont à l’état de racine ;
- 10dents de 12 ans sont absentes ;
24 % des deuxièmes molaires inférieures présentent
une carie distale en rapport avec la rétention de la dent
de sagesse inférieure. Et plus 50 % des deuxièmes
molaires ne sont pas saines (caries, reconstitutions
coronaires, diverses,...) avec des risques de fracture
coronaire lors des mouvements d’élévation de la troi-
sième molaire.
La profondeur de l’anesthésie
Lorsque l’intervention est longue l’anesthésie doit être
renouvelée, mais la fatigue et la nervosité du patient
tendent à réduire son efficacité.
Fatigue musculaire
Dans les interventions longues, le patient fatigué a
tendance à fermer la bouche et réduit le champ de
vision de l’opérateur.
Les limites du matériel chirurgical.
Un mauvais fonctionnement de l’aspirateur chirurgical
ou l’absence d’aspirateur chirurgical entraîne un mau-
vais jour du site opératoire avec une imprécision des
gestes opératoires (fraisage, élévation), les blessures
et déchirures muqueuses deviennent inévitables.
L’hémorragie per-opératoire et l’hypersalivation gênent
considérablement l’opérateur et prolonge inutilement
l’intervention.
L’aspiration par compresses n’est pas efficace dans les
cas d’hypersalivation et d’hémorragie per-opératoire
persistante.
Les écarteurs non adaptés (sans mords ou griffes) ne
chargent pas suffisamment le lambeau et réduisent la
visibilité de l’opératoire. Deux écarteurs dont l’écarteur
tation distale marquée.
- 4 dents en position vestibulo linguale soit 1,5%
- 52 dents entretiennent des rapports étroits soit 22%
avec le nerf dentaire inférieur.
La morphologie corono radiculaire des dents s’oppose
souvent à leur extraction. Les couronnes sont volumi-
neuses ; les racines longues souvent ankylosées ou
présentent une courbure ou un crochet apical.
DIFFICULTÉS PARTICULIERES
SUIVANT LA POSITION DE LA DENT
La position oblique
La plus fréquente à orientation mésiale est facile à
extraire par morcellement coronaire. Il faut lever l’ob-
stacle mésial pour élever la dent, la longueur des
fraises à turbine peut s’avérer insuffisante pour faire
une section complète (le diamètre mésio-distal des
dents est très important), la tentative de compléter la
section par un mouvement d’élévateur entraîne plutôt
une fracture partielle de la couronne laissant en place
l’obstacle avec une impossibilité de mobiliser la dent.
Il faut donc pour réaliser la section complète de la
couronne, de la dent ou une fraise beaucoup plus lon-
gue montée sur turbine ou pièce à main ou réaliser
une plus grande ostéotomie distale afin de faire reculer
la dent.
Des fois, la difficulté se situe au niveau des racines
lorsqu’elles sont profondément incluses ou avec des
apex courbes ou ankylosés. Il faut alors un dégage-
ment osseux suffisant en distal pour découvrir les
racines et réaliser une séparation des racines.
La position horizontale
Elle demande une certaine expérience ; il faut morceler
toute la dent par au moins deux sections coronaires et
corono-radiculaires pour faciliter l’extraction de la dent.
La difficulté concerne la position horizontale basse
(heureusement peu fréquente) car elle nécessite une
ostéotomie importante à la découverte de la dent.
L’élévation de la dent sera d’autant plus difficile que
l’ostéotomie sera insuffisante.
Il faut veiller à ne pas léser le nerf lingual.
La position verticale
Elle est assez courante ; elle représente le type de la
dent piège. Certains confrères pensent à tort l’extraire
classiquement avec un davier à dent de sagesse
inférieur, après une petite incision distale et une ostéo-
tomie à minima. La fracture coronaire est presque
inévitable et complique l’intervention.
Il faut réaliser une ostéotomie conséquente et réaliser
Les difficultés de la chirurgie…
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Odonto-Stomatologie Tropicale