Mongol. dossier de présentation (deleted 4d4aa651

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Texte Karin Serres I Mise en scène et scénographie Pascale Daniel-Lacombe I Texte théâtral publié
chez Ecole des Loisirs (mars 2011)
Avec Marlène Bouniort , Sophie Kastelnik, Marek Kastelnik et Sophie Tzvetan I Création lumière et
Régie Générale Xavier Baron I Création et régie sonore Antoine Richard I Régie lumière Yoann
Olivier I Plasticienne et Accessoiriste Annie Onchalo I Régie plateau Jean-Luc Petit I Construction
décors La Manufacture Niort.
Production Théâtre du Rivage I Coproduction L’Office Artistique de la Région Aquitaine, La Scène
Nationale de Bayonne et du Sud Aquitain, Le Théâtre de l’Est Parisien I Avec le soutien du Conseil
Général des Landes, de la Ville de Dax, des ATP de Dax, de la Scène de Pays d’Orthez et de la ville de
Morcenx.
La Cie du Théâtre du Rivage est conventionnée par la Communauté de Communes Sud Pays Basque
et le conseil général des Pyrénées-Atlantiques, soutenue par la DRAC Aquitaine, la Région Aquitaine et
les mécènes « Frères Machicote » et « 64 »
La compagnie est implantée à Saint Jean de Luz (64).
Durée estimée : 1h00 env. (en création).
Tranche d’âge : à partir de 8 ans.
Mongol
Karin
Serres
Contact
Théâtre du Rivage,
ZI de Jalday
64500 St Jean de Luz
Tél. : 05 59 26 97 75
[email protected]
www.theatredurivage.com
Saison 2010-11
Mongol
L’histoire
« Andouille, crétin, débile, niais… ! » Ils peuvent dire ce qu’ils veulent, Ludovic sait bien qu’il n’est pas
complètement idiot, seulement un peu lent. À la dernière récré,il y en a un qui s’est écrié :«Mongol!»
Qu’est-ce que ça veut dire, mongol ? Pour la première fois de sa vie, il consulte un dictionnaire.
« Mongol,e,adj. : de la Mongolie. » Soit, Ludovic sera donc un véritable Mongol de Mongolie qui se
nourrit exclusivement de viande et de fromage, pillant le bac à fromages du réfrigérateur,et enfournant
de pleines brassées de saucisses, qui connaît sur le bout des doigts l’histoire de Gengis Khan et la date
de la fête du Naadam, qui se rase le crâne, qui traite ses ennemis de « Cerveau cru de ton père ! » ou
encore « d’ outre à excréments ! »
Bien sûr, la transformation de Ludovic ne passe pas inaperçue- lui que tous considèrent comme l’idiot
de service ! Bizarrement, personne ne semble se réjouir de la métamorphose ni de ses progrès
accomplis. Sa maîtresse le punit, ses parents s’inquiètent et ses camarades de classe le regardent
d’un drôle d’air.
Un roman qui se révèle une approche drôle, délicate et convaincante de problèmes comme l’intolérance
et l’affirmation de soi dans la recherche d’une nouvelle identité.
Saison 2010-11
Mongol
Karin
Serres
Karin SERRES est autrice, metteuse en scène, décoratrice et traductrice de théâtre. Elle a écrit une
cinquantaine de pièces de théâtre dont la moitié en direction de la jeunesse. Une vingtaine a été créée,
parmi lesquelles “Louise/les ours” (P. Douchet, 2008), “Minuit crétins” (C. Thibaut, 2007), “Colza” (P.
Uttley, 2006) ou“Marguerite, reine des prés” (A.L. Liégeois, 2003). Une quinzaine de ses pièces est
éditée (Ecole des Loisirs, Editions Théâtrales, Lansman, Petit Bonhomme Vert…etc.).
Elle écrit aussi des pièces radiophoniques pour France-Culture ou France-Inter, des romans parus à
l’Ecole des Loisirs ou au Rouergue, des chansons, des albums et des feuilletons.
Elle aime travailler en lien avec la vie de différents lieux, en France comme à l’étranger, et le
dépaysement est l’un de ses moteurs d’écriture préférés. Parmi ses dernières résidences : Théâtre de
l’Est parisien, auteure associée toute la saison 2003-2004 ; playRite Colony, à Banff, Canada (2004) ;
Lisbonne, Portugal, pour le Théâtre de la Tête Noire, où elle a écrit “Marzïa” (2007) ; et Musée de
Préhistoire de Nemours, région Ile-De-France, où elle vient de terminer “I Sable”. Ses pièces sont
traduites en anglais, allemand, suédois et portugais. Elle traduit aussi du théâtre anglais ou allemand
contemporain vers le français, ainsi que du théâtre suédois, en duo.
Avec la SACD et l’Institut Suédois, elle est l’un des membres fondateurs de LABOO7, réseau de travail,
d’expérimentation et de réflexion autour du théâtre contemporain européen pour la jeunesse.
Tout ce qui peut s'inventer mettant en lien l'écriture théâtrale ou radiophonique et le public l'intéresse, le
vivant de l'écriture la passionne et elle n'a de cesse d'inventer des projets pour le partager. Considérant
que l’écriture dramatique ne se pratique pas forcément de façon solitaire et qu’elle se nourrit de tous les
éléments qui l’environnent, l’auteure cherchera à créer des espaces d’échange et de partage pour
mener à bien son projet.
Saison 2010-11
Mongol
Pascale
Daniel-Lacombe
Metteuse en scène, directrice artistique de la Cie du Théâtre du Rivage.
Parallèlement à une licence d’Anglais à la Sorbonne-Paris, elle suit un cursus Danse dans la même
université (D.E) et poursuit une formation de danseuse à Paris, puis à Londres et à New York (Ecoles
Alvin Ailey et Merce Cunningham).
De retour en France, elle enseigne la danse à Marseille, en Touraine et à Paris, et se tourne vers le
théâtre. Elle suit trois années de cours et de stages. (Atelier de l’acteur créateur Alain Knapp Barbaud/
Loncin, Ecole Florent, J. Waltzer, P. Arnold, D. Lastere…).
Un trajet de comédienne de quelques années dans des compagnies l’amène sur la côte basque, en
Pyrénées-Atlantiques.
Elle décide en 99 de créer « le Théâtre du Rivage », et se consacre à la mise en scène.
La création, la formation et la sensibilisation au théâtre sont les trois axes fondateurs de la compagnie
pour laquelle elle met en scène de nombreuses pièces et crée des évènements artistiques.
Depuis 2001, elle travaille sur l’ensemble du réseau national et aussi en transfrontalier avec l’Euskadi
(dont sont issues trois créations théâtrales) Elle croise successivement ses travaux avec des artistes de
diverses disciplines (acteurs, auteurs, compositeurs,
marionnettistes, musiciens, chanteurs,
danseurs…)
Depuis 2007, sa compagnie est installée dans un espace de fabrique à st Jean de Luz, en
compagnonnage avec la Communauté de Communes Sud Pays Basque. L’ensemble de son travail est
porté et soutenu par les institutions.
Saison 2010-11
Mongol
Note d’intention et
Axes de mise en scène
Pourquoi ? et Pour qui ?
« Injure… Offense… Insulte… Affront… Outrage… » L’incivilité -dit-on- règne dans l’air ambiant de nos
enfants, notamment à l’école, mais aussi dans la circulation de leur quotidien. Si mon enfance était de
même, je me demande comment j’ai pu supporter d’être une enfant confrontée à d’autres.
Il m’est arrivée de voir les miens, d’enfants, partir en classe une boule énorme dans la gorge, ou à
l’inverse, il m’est arrivé de saisir dans leur regard et leur parole une certaine brutalité dirigée vers un ou
une camarade, en poigne avec un vocabulaire tenu comme une arme non maîtrisée…
Pour eux comme pour d’autres, c’est parfois juste pour se frotter à l’autre, mais de plus en plus, la
provocation et l’agression deviennent affaire de mode.
Au jour le jour, nombre d’études psychosociologiques n’ont de cesse de décortiquer et veiller à
l’incontrôlable problème.
La proposition théâtrale doit être une alternative.
Celle de Karin Serres est jubilatoire.
Pourtant le départ est rêche ! Ludovic est un enfant un peu lent et n’attire que l’impatience et
l’intolérance. . .
En marge ? En tout cas, mis à la marge parce qu’il traîne à répondre aux obligations et au timing de son
quotidien d’enfant moderne.
Karin Serres s’appuie sur le ressenti douloureux de cet enfant, et en un chapitre, sèche ses larmes, lui
tend un espoir formidable en le déplaçant puissamment hors de la zone anxiogène pour le faire
activement voyager à l’autre bout du monde.
.. D’être traité de Mongol à la Mongolie, il n’y a qu ‘un pas … « de sept lieu ».
Avec dix-huit euros trente cinq en poche, il n’est pas question d’imaginer de se transporter en avion !…
Ce sont alors des moyens improbables et jamais envisagées par le petit Ludovic, des choses comme
le dictionnaire, des livres et des images qui vont servir son imaginaire.
Les livres, et c’est ce qui est euphorisant, n’ont aucun impact studieux, sage et rébarbatif mais sont
bien les alliés de la rébellion de l’enfant ! Quel souffle de liberté !
Et ce qui est si drôle, c’est que ce voyage ne va pas que sérieusement bousculer le quotidien de
Ludovic. Il déboussole celui de tous ceux qui l’entourent.
C’est drôle, émouvant, indiscipliné, intelligent et formidablement dépaysant !
Voilà une histoire pour nos enfants qui laisse une chance de comprendre qu’il y a plus loin que le bout
de son nez, que le monde et leurs vies sont larges, les manières de vivre nombreuses, et que la
réponse efficace à une souffrance est parfois radicalement ailleurs et peut prendre une forme que l’on
peut penser absurde en premier lieu… Une histoire qui nous apprend que, parfois, le problème peut
devenir la force pour rebondir et qu’il faut juste trouver le tout premier courage curieux de s’élancer…
Surtout si l’amour est au bout du circuit !
Voilà une histoire pour nous les grands, pour nous rappeler que nos enfants doivent trouver leur propre
manière d’agir au monde, même s’ils nous embarquent dans une zone de forte turbulence ! …
Voilà l’histoire pour tous nous aider à quitter le nid de vipères dans lequel nous piquons et sommes
piqués et qu’avec un peu d’ouverture à la connaissance et l’arme absolue de l’imaginaire, nous
puissions sortir du drame et de la dramatisation avec santé, et décollions vers nous -mêmes pour un
vrai voyage vers l’autre, vers soi.
L’enfance est un miracle et l’adolescence est une promesse que nos enfants ne pourront tenir que
plus tard.
C’est dans le passage de l’une à l’autre que notre proposition théâtrale peut se glisser, entre la force
encore vaillante de l’imaginaire tout puissant et la brutalité d’un monde qui s’annonce.
Pour les huit-douze ans, mais aussi à ceux qui cherchent comme eux, la force d’être. Donc à tous…
Enfin, à tous ceux qui ont l’intelligence du rêve.
Comment ?
La première originalité de ce texte est qu’il n’a pas été écrit pour le théâtre, même si Karin Serres est
auteur de théâtre. C’est un roman.
Karin Serres s’attelle à la réécriture pour notre spectacle, pour laquelle nous préparons une édition un
peu particulière sous forme de carnet de voyage mêlant le roman, le texte théâtral, la mise en scène et
le spectacle.
C’est en tout cas aujourd’hui le roman qui m’inspire. J’y vois un personnage principal et central (la
narration est à la première personne) autour duquel gravite un ensemble de personnes, mais aussi des
lieux, des objets etc…
Au fil de la lecture, la lectrice que je suis construit, sans bouger de sa place, le chemin dans lequel nous
embarque Ludovic qui n’a de cesse de nous guider à l’école, à la maison, au centre aéré, aux toilettes,
dans la rue, dans la cuisine, dans sa chambre, à la bibliothèque, au centre hippique…et bien sûr dans
ses livres, en Mongolie !!
Cette immense didascalie me fait penser à un road-movie dans lequel j’aime imaginer que le
personnage, toujours incroyablement au centre de l’espace, voyage quasiment sur place dans des
univers qui s’imposent à lui et dans lesquels il expérimente toujours la même découverte : celle d’être
un mongol.
Au lieu d’aller vers un endroit, c’est l’endroit qui viendrait à lui, comme si son imaginaire en ébullition
transformait tout à sa convenance.
De même dans son quotidien européen sera nichée imperceptiblement la Mongolie à construire comme
si ce pays l’attendait depuis toujours.
J’espère toujours dans mon travail vers le jeune public ne pas créer de mauvaises identifications qui
deviennent sources de problèmes.
Il ne s’agit pas de montrer du doigt mais d’ouvrir une question et une histoire.
Je crois que nous quitterons donc toute forme réaliste dans l’illustration de l’histoire. Les corps seront
soulignés, les attitudes quasi dessinées, les visages travaillés (masques courts-nez/fronts).
Le son aussi mettra au premier plan la voix intérieure du petit garçon.
L’espace scénique en constant mouvement nous fera avancer les yeux et le cœur.
Ainsi débute le travail qui nous appelle à ce voyage un peu fou.
Pascale Daniel-Lacombe
Karin Serres
Sous l’œil amical du Djinong-Khar (2) de plâtre…
Ma rencontre avec Pascale Daniel-Lacombe, Antonin Vulin et le théâtre du Rivage date d’un an qui
m’en paraît dix, au moins, tellement nous avons partagé, échangé et travaillé ensemble depuis.
Grâce à Anne Contensou, go-between enthousiaste, tout est né d’une longue discussion commune sur
le théâtre d’aujourd’hui, ce théâtre qui est notre passion, dans un café, après une représentation de
“Fort” que Catherine Anne à écrit pour la compagnie et qui m’avait beaucoup touchée.
Pascale connaissait mon écriture éditée : à sa demande, après l’été, je lui ai envoyé tous mes textes
inédits dans la lecture desquels elle s’est plongée, et nous en parlons régulièrement. De mon côté, je
commençais à imaginer l’écriture d’une pièce autour du monde fantôme, qu’Anne Contensou monterait
: dès cette saison, le théâtre du Rivage nous a invitées à venir la faire naître au pays basque, face à la
mer, à Guéthary, lors de deux sessions inoubliables qui ancrent maintenant “Traversée par le temps”
dans ce territoire géographique, poétique, sensoriel et humain si fort. Enfin, chaque fois que nous nous
retrouvons, nous réfléchissons ensemble aux nouveaux moyens à inventer pour décloisonner les
processus de création théâtrale, aux nouvelles façons d’associer, de travailler en lien avec le public et
les tutelles dès le premier jour, et de donner plus de sens encore à notre travail.
Alors, pour paraphraser Haruki Murakami (1), quand Pascale m’a parlé de ce projet “Mongol sur le
rivage”, j’y ai vu une nouvelle belle occasion de travailler ensemble, de partager le cœur d’une création
autour d’un roman que j’aime beaucoup. Voilà pourquoi nous nous lançons dans sa véritable réécriture.
Parce que 7 ans ont passé depuis que je l’ai écrit, parce que le passage d’un roman au plateau repose
sur une vraie redistribution du dialogue, de la narration et de l’action et parce que ce projet qui me
réjouit mérite un vrai investissement artistique.
Fortes de nos affinités naissantes, sous l’œil amical du Djinong-Khar (2) de plâtre qui nous attendait
dans la réserve, nous allons réfléchir ensemble aux moments clé du roman, aux espaces, aux phrases
qui ont déclenché le désir théâtral de Pascale, et je vais réécrire cette histoire pour la scène, afin que
les futurs spectateurs puissent être saisis et emportés de la même façon que les lecteurs l’ont été.
J’ai vu les dix minutes de présentation que Pascale a mis en scène fin 2009, et je suis sûre que son
langage scénique et mon écriture dramaturgique vont pleinement s’accorder pour donner vie à un
nouveau “Mongol” plein d’élan, d’humour et d’émotion.
(1) “Kafka sur le rivage”, magnifique roman d’Haruki Murakami, Belfond, 2006.
(2 Djinong‐Khar est le cheval magique d’une légende mongole.
Karin Serres, mars 2010
Saison 2010-11
Mongol
Les comédiens :
Initiée au théâtre, chant et danse très jeune, Marlène Bouniort a
commencé le spectacle dans la rue et le piano-bar dès l'âge de 14 ans,
pour ensuite passer un BAC-théâtre et intégrer la Compagnie Pierre
Debauche au théâtre du Jour : troupe-école supérieure d'art dramatique
et de comédie musicale, elle a fait de cette dernière discipline sa
spécialité.
Depuis sa sortie de l'école en 2001, elle ne cesse de travailler et
chercher : formation continue sous forme de cours à l'année (danse
africaine, classique, contemporaine, hip-hop), cours de piano, clown,
chant (chant du monde, jazz), acrobaties aériennes et divers stages
(derniers en date: "Chantier théâtral Alchimie Corps-texte" avec Fabio
Ezechiele-Szforzini, "le jeu masqué" avec Tapa sudana, "Comédie
musicale à Broadway" avec les écoles Alvin Ailey, BDC, etc.) Ses
nombreux voyages à l'étranger et ses racines Réunionnaises participent
à l'expérimentation de nouvelles méthodes de chant, techniques de jeu
ou de danse. Ainsi, égrainés au fil de ces différents travaux, elle ramène dans ses bagages un
répertoire éclectique, un style de danse métissé et une palette de jeu étendue.
Depuis 2002, elle travaille avec de nombreuses Compagnies de théâtre, cabaret, spectacles de rues, et
groupes musicaux, partout en France et à l'étranger et participe de temps à autre à quelques tournages
avec de petits rôles. Aujourd'hui elle poursuit le travail en solo (trois spectacles "seule-en-scène" en
cours, dont un jeune public, un spectacle de clown et un tour de chant).
C’est à ce jour sa deuxième collaboration avec la Compagnie du Théâtre du Rivage après sa
participation dans le Spectacle « Petit Navire » joué notamment au théâtre de l’Est Parisien en 2004.
Depuis 1990, Sophie Tzvetan étudie les arts de la scène dans différentes
structures: l'Opéra de Toulon, le conservatoire d'art dramatique de Toulon
ou encore au Studio Pygmalion.En 2003, elle commence sa formation
professionnelle dans la Classe Libre du cours florent où elle travaille
notamment avec Jean Pierre Garnier, Stephane Auvray Noroy, Laurent
Natrella et Jean Luc Revol. Parallèlement elle collabore avec différentes
compagnies sur plusieurs spectacles: "des hauts et des bas" (spectacle
masqué), "Esperadoras" (pièce jouée alternativement en français et en
espagnol) et divers spectacles d'improvisations. En 2005, elle intègre la
promotion 67 de l'ENSATT, elle suit les cours de Christian Schiaretti,
Vincent Garanger, Madeleine Marion, Murielle Verney, Philippe Delaigue, Bruno Meyssat et travaille
avec Joseph Fioramante, Matthias Langhoff, Marc Paquien et Michel Raskine sur quatre spectacles au
sein de l'école. Elle suit différents stages de théâtre dont un sur Pirandello avec Pezter Clough en Italie
où elle joue dans plusieurs langues. En 2008, elle participe à la mise en lecture de Marta Gil Polo de la
pièce "les barbares sont arrivés" d'Andrzej Stasiuk au théâtre des ateliers (Lyon). Depuis cette même
année, elle collabore avec la compagnie "les décatalogués" sur un spectacle appelé "TV(i)monde". En
2009, elle intègre la compagnie de théâtre intéractif "le théâtre du chaos" , travaille avec Giampaolo
Gotti sur "les démons" de Fédor Dostoievski et sur "Animaux Carnivores" écrit et mise en scène par
Cristian Soto.
Sophie Kastelnik est comédienne, chanteuse. Elle se forme très tôt au
chant lyrique en prenant des cours avec son père Edmond Kastelnik, puis
passe 5 ans à Mikado, une école de comédie Musicale.
Après des études scolaires avec Option Théâtre, elle se forme comme
Animatrice Théâtre, puis entre à l’Académie Théâtrale de F. Danelle et P.
Debauche à Agen où elle jouera des rôles aussi différents que Colette
dans "les Acteurs de bonne foi"(Marivaux), Marianne dans
"Tartuffe"(Molière) ou Madame Robert dans "Jacques ou la
soumission"(Ionesco), mais aussi dans beaucoup de spectacles jeune
public et cabaret littéraire ...etc...
En sortant de l’école elle s’essaiera au spectacle de rue, rentrera dans
plusieurs groupes musicaux comme choriste, sera leader chant dans le
groupe « Curieux Dandy », montera un spectacle jeunesse « M’Bolo »
avec la compagnie « Rascaille ». Elle s’installe à Toulouse où elle jouera
dans plusieurs compagnies régionales.
Depuis 2009, elle est comédienne permanente au Théâtre du Rivage. Elle participe aux actions de
territoire menée par la compagnie (sensibilisation) et à ses créations professionnelles ( « Mongol » de
K. Serres et Projet 2012 « Non lieux » S. levey).
Marek Kastelnik a suivi un parcours atypique. Plongé dans un univers
musical depuis sa plus tendre enfance, il se passionne pour le piano,
prend des cours de théâtre et de cirque et se tourne rapidement vers le
théâtre musical. Il s'épanouit dans cette discipline au sein du Théâtre du
jour à Agen où il suit des cours de 2001 à 2004. Il y apprend le métier de
comédien tout en réalisant un grand nombre de musiques pour la scène
(comédies musicales, spectacles pour enfants, cabarets).
En parallèle, il se forme à la composition musicale au Conservatoire
National de Bordeaux de 2005 à 2008. Il suit les cours de Christian Eloy
en électroacoustique, Laurent Soulié en analyse et culture musicale et
Jean-Yves Bosseur en composition instrumentale. Il participe également
à plusieurs stages d'improvisation avec Sylvain Roux, Etienne Rollin,
François Rossé. Il y découvre l'univers de la musique contemporaine et
de la musique improvisée. Il s'intéresse ensuite à la fabrication des
pianos (accord, réglages, réparations) afin de mieux connaître son instrument.
Aujourd'hui, ce passionné de musique et de théâtre a su mêler ces deux domaines de manière poétique
et singulière. Il travaille notamment avec la Cie "Vert Paradis" (Gironde) en tant que comédien et
compositeur ("Suivez le Guide", "Le roi des menteurs" et actuellement "Le bal des Ours" d'après
Tchekov). Il tourne également pour le cinéma et fait de la figuration pour la télévision et l'opéra.
Ces dernières années, il créé trois personnages qui lui servent de fil conducteur à une série de
spectacles gigognes mariant le piano et le clown, l'humour et la poésie musicale. Il a l'originalité de
réaliser ces spectacles à domicile et dans des lieux insolites (hangars, cafés, jardins...).
C'est à ce jour sa deuxième collaboration avec le Théâtre du Rivage
Saison 2010-11
Mongol
Création : le 24, 25 et 26 mars 2011 à l’Atrium de Dax.
En partenariat avec la ville de Dax et les ATP.
Résidences de travail : 2009/10/11
1ère résidence de travail – du 23 au 27 novembre 2009 à Mugron (40)
Travail autour du personnage principal de l’œuvre.
Travail de plateau pour passer du Roman au théâtre en amont du travail d’écriture.
Résidence organisée en collaboration avec le Conseil Général des Landes
et la Scène Départementale Entracte.
2ème résidence de travail – du 13 au 17 décembre 2010 à Orthez (64)
Travail de réécriture et début de création en présence de l’auteur
3ème résidence de travail – du 24 au 28 janvier à Morcenx (40)
Répétitions avec l’équipe artistique
Présentation du travail à l’équipe technique.
4ème résidence de travail – du 1er février au 13 mars 2011 à St Jean de Luz (64)
Répétitions avec l’équipe artistique et technique.
Phase de mise en scène en vue de la sortie publique.
5ème résidence de travail – du 14 au 26 mars 2011 à Dax (40)
Résidence technique à l’Atrium de Dax.
Création lumière.
Planning Prévisionnel de diffusion :
- Saison 2010/11 :
. du 24 au 26 mars 2011 : ATP et Ville de Dax (5 représentations)
. du 29 au 30 mars : Festival "Meli Môme" de Reims ( 3 représentations)
. du 5 au 6 avril 2011 : « La grande Ourse » - Villeneuve les Maguelone (3 représentations)
. le 13 avril 2011 : Pôle culturel du Marsan. (2 représentations)
. le 17 avril 2011 : Festival « Petits et Grands » - Le Grand T Nantes (1 représentation)
. le 29 avril 2011 : Scène de Pays d'Orthez ( 2 représentations)
. le 3 mai 2011 : Scène conventionnée L'Odyssée de Périgueux (2 représentations)
. du 6 et 13 mai 2011 : Théâtre de l'Est Parisien (11 représentations)
. du 16 au 25 mai : Scène de Pays Kultura Bidean - Urrugne (7 représentations)
. du 8 au 10 juin : Festival l’Echappée belle de Blanquefort. (6 représentations)
-Saison 2011/12 : (en cours d’organisation)
. Entre 24 octobre et le 3 novembre : Reprise de répétitions à la Scène Nationale de Bayonne
suivie de la diffusion du spectacle (à définir)
. Entre le 14 et le 18 novembre : Centre culturel de Ramonville
. Entre le 21 et le 25 novembre : Scène Nationale le Moulin du Roc - Niort.
. Du 1er au 4 février : Communauté de communes du Villeneuvois.
. Décembre : Théâtre national de Bordeaux Aquitaine.
. le 14 février 2011 : Scène conventionnée l’Hectare – Vendôme.
Autres représentations à fixer sur cette saison : Espace Michel Simon de Noisy le Grand, FALEP
des Landes, Pôles ressources Agora de Billère, Biarritz Culture…
Autour de la création :
- Le 10 juin à 16h dans le cadre du Festival de l'Echappée Belle de Blanquefort, présentation du projet
"Mongol" organisée par l'OARA en partenariat avec la scène conventionnée Le carré/ les Colonnes.
- du 8 au 11 octobre 2010 lecture du texte "Mongol" par la metteur en scène Pascale Daniel-Lacombe
et par l’autrice Karin Serres à Reims dans le cadre du Festival M ‘Auteurs organisé par l'association
Nova Villa.
- Lecture du Texte théâtral à la médiathèque d’Orthez le 15 décembre 2010.
- Lecture du Texte théâtral à la médiathèque de Morcenx le 26 janvier 2011.
- Lecture du Texte théâtral à la Librairie le 5ème Art - 26 rue Sopite Saint Jean de Luz - vendredi 11
Février à 18h30
- Répétition ouverte au public le 11 mars 2011 à 19h00 au lieu de Fabrique du Théâtre du Rivage – ZI
Jalday Saint Jean de Luz
- Actions de sensibilisation auprès des publics en amont et pendant les résidences de création menées
par l'équipe artistique du projet et par l'Autrice.
Prix du spectacle (Au 03/01/2011) :
- 1 représentation 3 500!
- 2 représentations 4 400!
- 3 représentations 5 700!
- 4 représentations 7 200!
- > de 5 représentations 1750! / représentation
7 personnes en tournée
Jauge scolaire : 260 élèves max.
Saison 2010-11
Mongol
La Cie du Théâtre du Rivage
Le Théâtre du Rivage est créé en 1999 sur le littoral du Pays Basque par Pascale Daniel-Lacombe, comédienne et metteuse
en scène, accueilli en résidence dans la petite commune de Guéthary (64).
La compagnie développe rapidement une large activité de sensibilisation et de formation sur le bassin de population et,
prenant appui sur cette première racine, se lance dans la création professionnelle.
Depuis 2000 elle mène parallèlement, depuis lors, ces deux principales activités.
En 2001, c’est l’arrivée déterminante de l’administrateur Antonin Vulin qui, depuis lors, co-dirige la compagnie. En 2003 le
Théâtre du Rivage démarche activement pour développer un projet d’implantation sur le littoral visant à mettre en œuvre un
lieu- espace de travail - pour la création théâtrale, la résidence d’artistes et la sensibilisation sur le territoire.
C’est en septembre 2007 que, portée par la Communauté de communes sud Pays Basque, elle trouve résidence pour trois
ans dans un lieu à St Jean de Luz. La compagnie du Théâtre du Rivage s’entoure alors d’un collectif d’artistes invités
chaque année, avec lequel elle développe, parallèlement à ses créations, une large activité sur le territoire.
Depuis 2001, la compagnie est conventionnée par le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques et subventionnée par la
DRAC Aquitaine et le Conseil Régional d’Aquitaine. Depuis 2007, elle est conventionnée par la Communauté de Communes
Sud Pays Basque (Pays de St Jean de Luz).
Créations de la Cie
2009-10 Fort de Catherine Anne. Spectacle co-produit par le Théâtre de L’Est Parisien, la Scène Nationale de Bayonne et
du sud Aquitain, avec l’aide du Conservatoire National de Région Bayonne Côte Basque.
2007-08 Va, vole et vagabonde. Spectacle de marionnettes autour des 4 saisons de Vivaldi. Jeune public (spectacle
proposé en français, basque et espagnol). Spectacle co-produit par la Scène de Pays « Kultura Bidean », la Scène
Nationale de Bayonne et du sud Aquitain, le Centre Culturel « les Colonnes » à Blanquefort,la Scène de Pays Garazikus,
l’Institut Culturel Basque, Le Conservatoire National de Région Bayonne Côte Basque.
2006 Solisterrae. Création pour un spectacle visuel.
Compositions musicales de Pascal Gaigne. Création transfrontalière France - Espagne. Pok Producciones. Scène Nationale
de Bayonne et du Sud Aquitain. Ville d’Hendaye. Ville de Saint Jean de Luz. Office artistiquede la Région Aquitaine. Féria de
teatro de San Sebastian. Centro Cultural Niessen de Errenteria. Centro Cultural Sarobe de Urnieta
2005 Batekmila Anciennes légendes basques. Projet de commande en langue basque en compagnonnage avec le CCN
Ballets Biarritz, le CNR de Bayonne et la Scène nationale de Bayonne et du Sud Aquitain.
Scène Nationale de Bayonne et du Sud Aquitain. Institut culturel basque. Conservatoire de région Bayonne côte basque.
Ballets Biarritz. Partenaires de la convention spécifique.
2003 Petit navire de Normand Chaurette. Jeune public.
Scène Nationale de Bayonne et du Sud Aquitain. Le centre Culturel « Les Colonnes » à Blanquefort. La FALEP
des Landes. Villes d’Hendaye et Saint Jean de Luz. Scène de Pays « Garazikus ». Espace Michel Simon de Noisy le Grand.
2001 Caresses de Sergi Belbel.
Scène Nationale de Bayonne et du Sud Aquitain. Ville d’Hendaye. Scène de Pays Garazikus. Office artistique de la région
aquitaine. Espace Michel Simon de Noisy le Grand. Les ATP de Dax. Théâtre des Carmes de Langon
2000 George Dandin ou le mari confondu de Molière.
Commune de Guéthary. Commune de Ciboure. Ville d’Hendaye. Association Garazikus. Conseil Général des Pyrénées
Atlantiques
1999 Ah là là ! Quelle histoire de Catherine Anne. Jeune public.
Commune de Guéthary. Ville d’Hendaye. Scène de Pays Garazikus
1999 La plus forte de Strindberg
Commune de Guéthary… !
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