CONTACTS CAROL GHIONDA, chargée de diffusion Production déléguée Nouveau théâtre de Montreuil – Centre dramatique national Tél. : 06 61 34 53 55 [email protected] UNE FAILLE « Les lumières de la ville » SAISON 2 - ÉPISODES 3 ET 4 texte Sophie Maurer scénario Hugo Benamozig et Victor Rodenbach d’après une idée originale de Mathieu Bauer composition musicale Vincent Hulot mise en scène Pauline Bureau collaboratrice artistique Anne Soisson scénographie Virginie Destiné lumières Bruno Brinas son Sebastien Villeroy costumes Alice Touvet avec Joris Avodo, Yann Burlot, Sonia Floire, Christine Gagnieux, Matthias Girbig, Lou Martin-Fernet et Christine Pignet Représentations au Nouveau théâtre de Montreuil Salle Maria Casarès du 20 mai au 7 juin 2014 Nouveau théâtre de Montreuil Salle Maria Casarès 63 rue Victor Hugo 93100 Montreuil Métro : Mairie de Montreuil (ligne 9) Réservation : Tél. : 01 48 70 48 90 Production du Nouveau théâtre de Montreuil centre dramatique national. Avec le soutien de la Région Île-deFrance au titre de la permanence artistique Proposé en tournée saison 2014/2015 Contacts Feriel Bakouri, directrice adjointe Tél. : 01 48 70 48 92 / [email protected] Sophie Godo, administratrice de production [email protected] Carol Ghionda, chargée de diffusion Tél. : 06 61 34 53 55 / [email protected] Production déléguée Nouveau théâtre de Montreuil – Centre dramatique national 2 UNE FAILLE - SAISON 2 Les lumières de la ville feuilleton théâtral - épisodes 3 et 4 Chronique d’une fin de série. Un an et demi après le début du feuilleton théâtral Une Faille, voici les 2 derniers épisodes de cette création singulière ayant Montreuil pour décor. Après Mathieu Bauer et Bruno Geslin, la metteuse en scène Pauline Bureau reprend les rênes de la série. En septembre 2012, Mathieu Bauer lançait les premiers épisodes du feuilleton théâtral devenu un rendezvous régulier avec le public. Une Faille est né du pari d'aviver l'appétit pour le théâtre. On y découvrait Pascale, Nabil, Hugo, Nathalie et les autres, réunis par un cas de force majeure : l'écroulement d'un immeuble. Les prisonniers des décombres qui s'en étaient sortis sains et saufs, tentaient de donner à leur vie une couleur un peu différente. Et le jeune directeur du cabinet du maire qui avait fait face au désordre provoqué par la catastrophe, démis de ses fonctions, se prenait à rêver à la conquête de la mairie. Le feuilleton théâtral se poursuit et évolue. Le CDN et les créations nourries par le réel et le monde. Sans aller jusqu’à s’inscrire dans la tradition du théâtre documentaire, le Nouveau Théâtre de Montreuil met au cœur de sa programmation et de son projet des spectacles qui nous parlent du monde d’aujourd’hui, le « ici » et « maintenant ». Ces œuvres contemporaines ne sauraient faire abstraction des questions sociétales. Comment rendre compte de notre réalité quotidienne sans dériver vers le sensationnel ? Cela prend du temps, demande de l’attention et de la pudeur. C’est justement l’apprentissage que va devoir faire le personnage de Nabil pour arriver à dire le monde dans lequel il vit à travers l’utilisation du support vidéo. Le projet d’Une faille est né d’une volonté de s’inscrire dans une relation étroite avec la ville en convoquant notamment des artistes amateurs. Avec la deuxième saison, nous avons essayé de mettre en avant le regard singulier d’autres artistes dans une logique de partage de projet. Un projet original d’«objet artistique durable». Un peu comme un capitaine de bateau, Mathieu Bauer transmet les commandes d’Une Faille à deux artistes invités : Bruno Geslin et Pauline Bureau. Ils sont à la fois embarqués dans le processus de création du feuilleton et libres de mettre le cap sur de nouvelles dimensions. On pourra ainsi suivre au plus près l'évolution de cette espèce d'«objet artistique durable » que Pauline Bureau aura la tâche de conclure dans cette aventure enthousiasmante. 3 Entretien avec Sophie Maurer (auteure) Pour la saison 2013-2014, le fil rouge des spectacles d'Une Faille est la question de la justice, en général. Que vous inspire ce thème ? C’est une thématique que nous retrouvons sur toute la saison et qui s’est développée en fonction des centres d’intérêts de chacun des metteurs en scène, Bruno Geslin puis Pauline Bureau. Pour les derniers épisodes de la saison, cette dernière souhaitait insister sur la question de la justice ordinaire. Ici, un nouveau personnage de juge incarne cette justice au quotidien, avec la difficulté à voir défiler dans son bureau toute la misère du monde mais aussi à devoir traiter chaque dossier dans un temps extrêmement limité. Vous abordez également le thème de la violence policière, pouvez-vous nous en dire plus ? Dans le champ médiatique, on parle souvent de « violences policières » au sujet des cités, des brigades anti- criminalité, etc. Mais les violences les plus graves sont généralement liées à des répressions politiques et on en parle moins. Je pense ici, si on s'inscrit dans l'histoire longue, à la Commune, à la manifestation antifasciste de 37 à Clichy, à la manifestation pacifiste de 52, aux événements de Charonne, etc. C’est dans cette perspective plus large que nous abordons ce thème des violences policières. Mais il surgit aussi au détour de la thématique plus quotidienne des expulsions locatives. Comment avez-vous travaillé avec la metteure en scène Pauline Bureau ? Dans un premier temps, Pauline Bureau, les deux scénaristes Hugo Benamozig et Victor Rodenbach et moi avons travaillé ensemble à élaborer une histoire et à en détailler les séquences. J'ai ensuite écrit le texte lui-même, toujours en dialogue avec Pauline. Enfin, ce texte est actuellement l'objet d'un travail au plateau entre la metteure en scène et les comédiens. ENTRETIEN AVEC AVEC PAULINE BUREAU Est-ce que ce feuilleton théâtral change votre manière de travailler ? Pauline Bureau : Bien sur. C’est un projet qui est celui de Mathieu Bauer et de Sophie Maurer qui écrit le texte depuis le début. Ce qui est amusant pour moi, c’est de comprendre comment je peux m’approprier ces épisodes en respectant l’univers et les personnages qui sont là depuis deux saisons. Dans la préparation d’Une Faille, avec les six comédiens, on prendra le temps de chercher, d'essayer au plateau, de jouer avec les codes de la série aussi. Même si on a peu de temps (quatre semaines) il faut faire comme si on en avait. Quelle utilisation de l’image vidéo ferez-vous dans le feuilleton ? Pauline Bureau : Dans Une Faille, la vidéo a une place dans l’histoire, puisque Nabil veut devenir réalisateur. Il filme la ville, la nuit. Et il s’oriente doucement vers le documentaire. On va réfléchir à ce parcours avec Gaëlle Hauserman, qui travaille sur mes autres spectacles à la vidéo et Joris Avodo qui interprète le personnage de Nabil. On travaille la vidéo comme le reste : on essaie, on efface, on recommence avant de trouver. Votre travail avec l’espace était important dans vos dernières créations, qu’en sera-t-il pour le feuilleton? Pauline Bureau : Il y a beaucoup de séquences dans ces épisodes. Ca implique donc un décor qui se module, un espace que nous sommes en train d'inventer avec Virginie Destiné, la scénographe, et qui en fera exister plusieurs : le palais de justice, une chambre d’hôpital, une cité la nuit, l’appartement d’un collectionneur de plantes tropicales … Ce qui m’intéresse, c’est de réfléchir au lieu, à l’heure, aux costumes, à tous ces petits détails concrets qui font qu’une histoire se raconte. 5 PARCOURS DE L’EQUIPE ARTISTIQUE Pauline Bureau, metteuse en scène Pauline Bureau suit une formation au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (promotion 2004). Avec une quinzaine d’acteurs, elle fonde La Part des Anges. Ensemble à la sortie de l’école, ils adaptent Un songe de Shakespeare joué au Ranelagh puis en tournée pendant un mois au Maroc. Ils travaillent sur des écritures contemporaines (Je suis une bulle de Malin Axelsson au C DN de Sartrouville) ou des adaptations de roman (Lettres de l’intérieur de John Marsden au Théâtre du Passage à Fécamp et au Théâtre 71 à Malakoff). La compagnie crée également trois spectacles qui se jouent au Théâtre de la Tempête et en tournées : une adaptation de Roméo et Juliette en 2008, Roberto Zucco en 2010 et La Meilleure Part des hommes en 2012, production déléguée de L’Espace des Arts. En 2011, La Part des anges crée Modèles au Nouveau Théâtre de Montreuil, en co-production avec la Comédie de Picardie. Comme comédienne, Pauline Bureau travaille avec Daniel Mesguich, Christian Benedetti, Florian Sitbon, Philippe Garrel. Sophie Maurer, auteur Sophie Maurer vit à Paris et enseigne les sciences sociales à Sciences Po et à l’Inalco (Langues O’) depuis près de quinze ans. À compter de septembre 2013, elle enseignera également l’écriture créative au sein du diplôme de Paris Sciences et Lettres (PSL, université commune à l’École Normale Supérieure, le Collège de France, l’ESPCI, l’École de chimie, l’Observatoire, l’Université Dauphine et l’Institut Curie). Outre ses travaux académiques, elle a publié un premier roman, Asthmes, paru en avril 2007 aux éditions du Seuil (collection Fiction & Cie), dont la traduction italienne est sortie chez Gwynplaine Edizioni en novembre 2008. Son deuxième roman, Les Indécidables, est paru le 7 mars 2013, toujours aux éditions du Seuil (collection Fiction & Cie). Depuis janvier 2012, elle écrit par ailleurs pour le théâtre et la radio. Elle est l’auteure des dialogues de la première saison du feuilleton théâtral Une Faille (8 X 30’), mis en scène par Mathieu Bauer au Nouveau théâtre de Montreuil en 2012-2013. En 2012, elle a également obtenu avec Laure Bollinger la bourse Brouillon d'un rêve « Art numérique » de la SCAM (Société civile des auteurs multimédias) pour la création sonore Regarder aux vitres du train qu’elles réalisent actuellement pour l’émission L’Atelier de création de France Culture. Elle co-écrit également en 2013, avec Sylvie Coquart-Morel, un feuilleton radiophonique de 15 X 26’ pour l’unité fiction de France Culture intitulé Savoirs limites et diffusé début 2014. Enfin, toujours en 2013, elle écrit pour Arte une web-fiction qui accompagnera une série française inédite produite par la chaîne et diffusée au printemps 2014. Elle a présenté plusieurs lectures publiques de ses romans et nouvelles lors de rencontres en librairie et de festivals littéraires. Elle a par ailleurs bénéficié d’une bourse Fulbright en 2003-2004 pour un séjour d’un an à la New York University et Columbia University et d’une résidence d’écriture de la Région Île-de-France de septembre 2008 à mars 2009. Elle anime depuis 2008 des ateliers d’écriture pour des publics variés : enfants, adolescents, adultes, retraités en institution. Hugo Benamozig, scénariste Né en 1984, Hugo Benamozig est scénariste et réalisateur. Il suit des études de philosophie, puis intègre l’école de la Fémis en scénario. Après un passage par le département cinéma de l’Université de Columbia, il réalise plusieurs courts métrages avec son camarade Victor Rodenbach. Il a participé à l’écriture de la saison 2 de la série « Platane » d’Eric Judor sur Canal +, et se consacre actuellement avec son co-auteur Victor à l’écriture de différents projets de films, dont leur premier long métrage en commun. Victor Rodenbach, scénariste Victor Rodenbach est né à Paris en 1986. Il suit des études de sciences économiques à l’université Paris IX Dauphine et la Boston University avant d’intégrer la Fémis en 2008 pour y apprendre le cinéma. Il y produit, écrit et réalise plusieurs courts métrages et rencontre Hugo Benamozig. Ensemble ils réalisent Stronger, puis Petit bonhomme produit par les Films Velvet et co-écrivent la saison 2 de la série Platane pour Canal+. En 2013, ils participent à l’écriture de la saison 2 de Une faille, préparent deux films et travaillent en tant que scénaristes sur différents projets pour le cinéma. Vincent Hulot, compositeur et musicien Formé à LASER, Vincent Hulot a été régisseur pendant 10 ans au TILF où il a participé aux créations de Gabriel Garran. Musicien multiinstrumentiste, il a composé plusieurs bandes-son dont Kvetch de Adrien de Van, Ils ont dû nous oublier de Pierre Benezit, 5 minutes avant l’aube, Embarquement // 5’32, Roméo et Juliette, Lettres de l’intérieur et La disparition de Richard Taylor avec Pauline Bureau. Sur les deux dernières créations de La part des anges, Modèles et La Meilleure part des hommes, il joue en live sur le plateau ses compositions. Virginie Destinée, scénographe Bruno Brinat, créateur lumière Sebastien Villeroy, créateur son Alice Touvet, costumière Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, section Vêtement en 2004, elle poursuit ses études à l’Université du Quebec à Montréal et suit des stages au Greta des Arts appliqués. Elle commence à travailler pour le théâtre en 2001 avec Pauline Bureau pour La grève des fées, puis participera à toutes ses créations en tant que chef costumière. Elle travaille également avec William Mesguich, Adrien De Van, Florian Sitbon, Eric Dedadelsen, et Isabelle Bonillo, ainsi que dans diverses productions audiovisuelles. 6 LES COMEDIENS Joris Avodo, comédien Joris Avodo intègre les classes de la Comédie de Reims dirigées par Emmanuel Demarcy-Mota. Il travaillera principalement avec Jean-Pierre Garnier et Cyril Anrep puis avec Arnaud Meunier, Laurence Roy, Christine Berg, Stéphane Krahenbul, Valérie Dashwood, aussi avec Eddy Pallaro (écriture), Bérangère Vantusso (marionnette), Marion Lévy (danse), François Regnault et Béatrice Picon-Vallin (dramaturgie, histoire du théâtre), Alain Zaepffeld et Robert Expert (chant). En 2007, il est admis au conservatoire national supérieur d’art dramatique de paris, dans la classe de Dominique Valadié et Alain Françon ; puis de Yann-Joël Collin et enfin ceux de Nada Strancar. A l’issue de sa formation, il crée avec les camarades de sa promotion la compagnie Jackie Pall, dont le travail se caractérise par une recherche autour d'improvisations aussi bien musicales. Par ailleurs, il interprète en 2010 Dom Juan mis en scène par Marc Sussi. Au cours de la saison 2010/2011 Joris Avodo intègre le collectif artistique de la Comédie de Reims et à ce titre il participe à de nombreuses créations de Ludovic Lagarde; Chloé Brugnon, Jonathan Michel ; il participe également au festival Scènes d'Europe. On le voit aussi au cinéma, ou à la télévision dans des courts et long-métrages. Yann Burlot, comédien Formé au Conservatoire Régional Supérieur d’Art Dramatique de Montpellier et au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. Au théâtre, il a été dirigé entre autres par Jean-Claude Fall dans Les trois sœurs au Théâtre des Treize Vents, CDN de Montpellier, par Yann-Joël Collin dans Le Jeu du songe, par Michel Deutsch dans L’Audition, par Laurence Roy dans Un tramway nommé Désir, par Philippe Calvario dans Richard III et par Philippe Torreton dans Dom Juan. Il a déjà travaillé avec Pauline Bureau pour Un songe, une nuit d’été, 5 minutes avant l’aube, Roméo et Juliette, La disparition de Richard Taylor, Roberto Zucco et La Meilleure part des hommes. Sonia Floire, comédienne Formation musicale poussée, DEUG de musicologie à l’Université Paris Sorbonne et Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (classes de Dominique Valadié, Philippe Adrien, Daniel Mesguisch, Caroline Marcadé, François Regnault...). Elle joue sous la direction de Jacques Osinski, Gilbert Tsaï, Antoine Bourseiller, Michael Batz, Andrea Novicov, Philippe Dormoy, Pauline Bureau..., dans des rôles classiques et modernes : Charlotte dans Dom Juan de Molière, Marie dans Woyzeck de Georg Büchner, Angela Davis dans Pas de prison pour le vent d’Alain Foix... et joue dans Sensitive de Shanez Patel, mis en scène par Philippe Dormoy. Elle a également été professeur d’art dramatique et d’expression corporelle dans une école pour jeunes comédiens. Christine Gagnieux, comédienne Christine Gagnieux est formée à l’art dramatique auprès de Jean-Louis Martin Barbaz, puis auprès d’Antoine Vitez et de Pierre Debauche au Conservatoire de Paris. Elle joue ensuite sous la direction de Pierre Romans, Daniel Mesguich, JeanLouis Thamin, Anne Delbée et Patrice Chéreau. Elle participe à plusieurs aventures artistiques avec Michel Dubois, Bernard Sobel, Dominique Muller, Andzej Wajda, Jacques Echantillon, Jorge Lavelli, Alain Françon, Jacques Lassalle, Brigitte Foray, Deborah Warner et Jean-Louis Martinelli. Récemment, elle a joué sous la direction de Gloria Paris, Jacques Osinski, Jean-Marie Besset, Jean-Louis Thamin, Alain Germain, Bernard Sobel, Daniel Pâris, Marion Bierry, Patrice Kerbrat, Fabio Alessandrini, Laurent Pelly, Laurence Andréini, Christophe Perton, Frédéric Maragnani, Adrien Béal… Par ailleurs, elle traduit un grand nombre d’auteurs dramatiques espagnols ou sud-américains contemporains. Aussi, elle consacre du temps à l’enseignement de l’art de l’acteur dans des grandes écoles d’art dramatique : l’Ecole de la Comédie de Saint-Etienne, l’Ecole du Théâtre National de Strasbourg, le Conservatoire du XIIIème arrondissement de Paris, l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Paris, le Conservatoire Supérieur de Région de Montpellier, et en langue espagnole l’Atelier au Festival de Bogotà (Colombie) et l’Atelier au Guatémala. Matthias Girbig, comédien Matthias Girbig est un membre de la compagnie t.o.c. (theatre obsessionnel compulsif) et participe aux créations : le theatre merz de Kurt Schwitters (2007-2008), Turandot de B. Brecht (2007-2009), robert guiscard d’H. Von Kleist (20052006), électrocution revonique 23 création autour de W.S.Burroughs (2003-2005), entrée libre de R. Vitrac (2002)... Il a également joue dans Homme pour homme de B.Brecht mis en scène par Bernard Sobel (2004-2005) et dans L’annonce faite à Marie de P. Claudel mis en scène par Frederic Fisbach (2002). C’est en 2009 que Matthias Girbig joue pour la première fois sous la direction de Mathieu Bauer dans Tristan et… il jouera ensuite dans Please Kill Me. A la télévision, il a joué le duc d'Anjou dans Elizabeth : the virgin queen, téléfilm en 4 épisodes, réalisé par Coky Giedroyc et produit par la BBC (2005), ainsi que dans la série q.i réalisée par Olivier Deplas (2011). Il écrit et réalise des films pour le web et la télévision au sein de diverses collaborations : les galinaces (2006-2010),jaipasdepage.com et le 65 (depuis 2012). Matthias est également auteur-compositeur-interprète, dans le groupe Bloody old chap (2003-2008) et dans le projet lucky draft depuis 2009. Lou Martin-Fernet, comédienne Formée au Conservatoire Régional de Grenoble puis à l’École Nationale Supérieure d'Art Dramatique de Montpellier (ENSAD) dirigée par Ariel Garcia-Valdès, dont elle sort en 2012. Elle y travaille sous la direction de Georges Lavaudant, André Wilms, Cyril Teste, Claude Degliame, Bruno Geslin, Lukas Hemleb... En parallèle de sa formation, elle travaille comme comédienne au sein de différentes compagnies théâtrales : Les Veilleurs (Le Pays de Rien de Nathalie Papin, mise en scène de Emilie Le Roux à L'Espace 600 de Grenoble) ; Le Ring Théâtre (Hollywood de Lagarce et Quartier Général de Julie Rossello, mises en scènes de Guillaume Fulconis à Grenoble et Lyon) ; Le Zinc Théâtre (Intendances de Rémi De Vos, mise en scène de Gilbert Rouvière à Sète). Elle travaille également comme assistante et costumière sur les créations du Ring Théâtre, dont elle est la co-fondatrice en 2009. En septembre 2013, elle met en scène une première étape de travail sous forme de performance du projet La vie dans les plis, autour de textes de Michaux, Perec et Cocteau, aux côtés de deux anciens élèves de l'ENSAD de Montpellier. 7 Christine Pignet, comédienne Christine Pignet a depuis ces vingt dernières années participé à un grand nombre de créations théâtrales avec notamment J. Deschamps (La Veillée; Les petits Pas; C’est Dimanche et Les Pensionnaires), J.L. Benoit (Les vœux du Président; La nuitla télévision-la Guerre du Golfe; La trilogie de la Villégiature de Goldoni), J. Weber (Une journée particulière de Ettore Scola), G. Rouvière (L’Argent de S. Valletti ; Les sept petits chats de N. Rodrigues et le mariage de Figaro de Beaumarchais), P. Zadeck (Mesure pour Mesure de W. Shakespeare), J.G. Nordmann, E. Pommeret, M. Didym, S. Purcarete, D. Boivin (chorégraphe), J.L.Martinelli, C Schiaretti (Par-dessus bord de M. Vinaver), F.Belier-Garcia (Hanoch Lévine)…. Parallèlement, elle interprète plusieurs rôles au cinéma dans Prénom Carmen de J.L. Godard, La vie est un long fleuve tranquille de E. Chatilliez, Grosse Fatigue de M. Blanc, La fille de d’Artagnan de B. Tavernier ainsi qu’avec C. Drillaud, D. Duval, J. Rouffio, Y.N. François, I. Le Bescot, P. Bossard…. Elle a également participé à plusieurs fictions à la télévision telles que Heureusement qu’on s’aime de D. Delrieu, L’Affaire Kergalen de L. Jaoui, ainsi qu’avec J.L. Trotignon, Robin Davis, J.P. Sinapi, F. Chaudemanche, P. Monnier …. Le 1er avril 2014 au theatre de Vanves elle joue son propre spectacle Effets personnels, qu’elle crée avec Nicolas Fleury dans le cadre du festival Artdanthe. 8 PRESSE A propos de Pauline Bureau MODÈLES création 2011 SIRÈNES Telerama 10 déc. 2011 Causette 21 fév. 2014 Dans une sorte de saga théâtrale parfaitement ficelée, Pauline Bureau et les fabuleux acteurs de sa compagnie, La Parts des anges, sondent le poids du secret et des non-dits(…).Sirènes déroule le fil, dévide la pelote, en défait les nœuds. C’est passionnant, haletant, bourré de suspens, profond et boulversant.(…) A cela s’ajoute une scénographie ciselée, ambitieuse, astucieuse qui crée petit à petit une vraie émotion sur le plateau. Sarah Gandillot Saynetes cocasses, confidences intimes ou subtiles performances filmées. Sur fond de musique en direct, comme dans un cabaret, les doutes et les espoirs, interpretés par six d'entre elles comme si leur destin en dépendait, composent le portrait mosaïque d'une génération qui n'a pas envie de baisser les bras. Emmanuelle Bouchez La terrasse 1 sept. 2012 Une démarche ambitieuse et passionnante. Vaste interrogation, complexe et fascinante, prenant en compte les représentations d'hier et nos vies d'aujourd’hui, ainsi que la transmission consciente et inconsciente des roles feminins et masculins. (...) Sur le plateau s’entremêlent ainsi le jeu des comédiennes, divers materiaux et perspectives, afin de définir veritablement le spectacle comme la représentation de la réflexion des artistes. Agnes Santi Pariscope 10 oct. 2012 Une énergie revendicatrice et joyeuse Pauline Bureau attrape son sujet du haut de sa trentaine, et emprunte ainsi le regard d'une génération, celle qui a regarde Candy et Princesse Sarah dans les annees 80, lu Virginie Despentes dans les annees 90 et relu le journal intime de son adolescence dans les années 2000, faisant de Modèles un spectacle à la fois générationnel et investi d'une histoire, celle des femmes et du féminisme. Avec une équipe de comediennes remarquables auxquelles elle offre des partitions puissantes, Pauline Bureau imagine un spectacle (…) parcouru d'une énergie revendicatrice et joyeuse. Marie Plantin création 2014 Au poulailler 10 mars 2014 D’un spectacle à l’autre, l’univers esthétique de Pauline Bureau s’affirme et devient reconnaissable. Plus que l’utilisation de la vidéo et de la musique live, son identité artistique se cristallise depuis Modèles - mais déjà avant, dans Roberto Zucco par une préférence donnée à la dramaturgie éclatée, au collage-montage des scènes intimistes qui fonctionnent sur un mode impressionniste, favorisant l’ellipse et mélangeant les genres théâtraux et les registres littéraires. Myrto Reiss Scèneweb.fr 8 fév. 2014 Ce spectacle ressemble à la vie. Il y de l’amour, des désillusions, de l’espoir. Et derrière ces souvenirs enfouis qui resurgissent, il règne une belle énergie. Pauline Bureau mêle texte et chanson dans un univers pop rock avec de belles ballades écrites par Vincent Hulot. Un très beau travail, sensible et bien construit. Stephane Capron 9 A propos d’Une Faille Saison 1 Une faille feuilleton théâtral création 2012-2013 / en tournée Texte Sophie Maurer composition musicale Sylvain Cartigny avec Joris Avodo, Pierre Baux, Michel Cassagne, Christine Gagnieux, Matthias Girbig, Lou Martin-Fernet, Stan Bruno Valette (musicien) « La mise en scène de Mathieu Bauer joue magistralement des codes de la série, musique récurrente, durée des épisodes, iconographie et de ceux du théâtre, utilisant le chœur comme dans la tragédie. La musique live de Sylvain Cartigny donne une épaisseur à la scène, charge le plateau d’une ambiance électrique et rock et on jubile quand Hugo, à bout de nerfs entame avec les musiciens un remix de « burning down the house » des Talking Heads. Le spectacle peut parfois donner une impression de ne s’adresser qu’aux montreuillois, quelques clins d’œil aux endroits de rencontre, le bar du marché, ou allusions aux « bobos » de la ville, mais « La faille » creuse plus largement à l’endroit de l’urbanité aujourd’hui... Le chœur citoyen, composé de musiciens et comédiens amateurs habitants de la ville, vient sur la place publique rappeler les droits fondamentaux au logement inscrits dans les textes de loi. Mathieu Bauer invente un théâtre vivant, politique et résolument contemporain. Les limites de l’exercice, c’est qu’on ne peut pas mettre sur pause et la saison 1 ne sera pas disponible en DVD… Il faut y aller maintenant et c’est jusqu'au 14 octobre ». Véronique Klein « Premièrement Mathieu Bauer signe un spectacle épatant dans ses mouvements (pas musicien pour rien) et deuxièmement il s'appuie sur des comédiens formidables. Dans l'aventure, sont embarqués des amateurs de Montreuil même et, bien sûr, l'action se déroule à Montreuil tandis que le gros nuage de cendres du volcan au nom imprononçable empêche le maire de la ville, qui n'est pas là -évidemment- de revenir. […] C'est très plaisant, bien rythmé, original, drôle, juste souvent sur le monde. Nous en reparlerons plus ici et ailleurs. Il faudrait que les confessions du "promoteur" soient moins longues. Tout d'un coup, cela patine, pas la faute du comédien. On entre trop ici dans le "sociétal"... Cela, on le comprend plus vite ! Mais quelle bonne soirée, sympathique, neuve, intelligente. Du vrai théâtre qui ne s'adresse surtout pas qu'aux seuls habitants de Montreuil : du grand théâtre d'aujourd'hui dans une forme extrêmement intéressante. A suivre, évidemment ! » Armelle Héliot 10