contacts - Nouveau Théâtre de Montreuil

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CONTACTS
CAROL GHIONDA, chargée de diffusion
Production déléguée Nouveau théâtre de Montreuil – Centre dramatique national
Tél. : 06 61 34 53 55
[email protected]
UNE FAILLE
« Les lumières de la ville »
SAISON 2 - ÉPISODES 3 ET 4
texte Sophie Maurer
scénario Hugo Benamozig et Victor Rodenbach
d’après une idée originale de Mathieu Bauer
composition musicale Vincent Hulot
mise en scène Pauline Bureau
collaboratrice artistique Anne Soisson
scénographie Virginie Destiné
lumières Bruno Brinas
son Sebastien Villeroy
costumes Alice Touvet
avec Joris Avodo, Yann Burlot, Sonia Floire, Christine Gagnieux, Matthias Girbig, Lou Martin-Fernet et
Christine Pignet
Représentations au Nouveau théâtre de Montreuil
Salle Maria Casarès
du 20 mai au 7 juin 2014
Nouveau théâtre de Montreuil
Salle Maria Casarès
63 rue Victor Hugo
93100 Montreuil
Métro : Mairie de Montreuil (ligne 9)
Réservation :
Tél. : 01 48 70 48 90
Production du Nouveau théâtre de Montreuil centre dramatique national. Avec le soutien de la Région Île-deFrance au titre de la permanence artistique
Proposé en tournée saison 2014/2015
Contacts
Feriel Bakouri, directrice adjointe
Tél. : 01 48 70 48 92 / [email protected]
Sophie Godo, administratrice de production
[email protected]
Carol Ghionda, chargée de diffusion
Tél. : 06 61 34 53 55 / [email protected]
Production déléguée Nouveau théâtre de Montreuil – Centre dramatique national
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UNE FAILLE - SAISON 2
Les lumières de la ville
feuilleton théâtral - épisodes 3 et 4
Chronique d’une fin de série.
Un an et demi après le début du feuilleton théâtral Une Faille, voici les 2 derniers épisodes de
cette création singulière ayant Montreuil pour décor. Après Mathieu Bauer et Bruno Geslin, la
metteuse en scène Pauline Bureau reprend les rênes de la série.
En septembre 2012, Mathieu Bauer
lançait les premiers épisodes du
feuilleton théâtral devenu un rendezvous régulier avec le public. Une Faille
est né du pari d'aviver l'appétit pour
le théâtre.
On y découvrait Pascale, Nabil, Hugo,
Nathalie et les autres, réunis par un cas
de force majeure : l'écroulement d'un
immeuble. Les prisonniers des
décombres qui s'en étaient sortis sains
et saufs, tentaient de donner à leur vie
une couleur un peu différente. Et le
jeune directeur du cabinet du maire qui
avait fait face au désordre provoqué par
la catastrophe, démis de ses fonctions,
se prenait à rêver à la conquête de la
mairie. Le feuilleton théâtral se poursuit
et évolue.
Le CDN et les créations nourries par
le réel et le monde.
Sans aller jusqu’à s’inscrire dans la
tradition du théâtre documentaire, le
Nouveau Théâtre de Montreuil met au
cœur de sa programmation et de son
projet des spectacles qui nous
parlent du monde d’aujourd’hui, le
« ici » et « maintenant ». Ces
œuvres contemporaines ne sauraient
faire abstraction des questions
sociétales.
Comment rendre compte de notre réalité
quotidienne sans dériver vers le
sensationnel ? Cela prend du temps,
demande de l’attention et de la pudeur.
C’est justement l’apprentissage que va
devoir faire le personnage de Nabil pour
arriver à dire le monde dans lequel il vit
à travers l’utilisation du support vidéo.
Le projet d’Une faille est né d’une
volonté de s’inscrire dans une
relation étroite avec la ville en
convoquant notamment des artistes
amateurs.
Avec la deuxième saison, nous avons
essayé de mettre en avant le regard
singulier d’autres artistes dans une
logique de partage de projet.
Un projet original d’«objet artistique
durable».
Un peu comme un capitaine de
bateau, Mathieu Bauer transmet les
commandes d’Une Faille à deux
artistes invités : Bruno Geslin et
Pauline Bureau. Ils sont à la fois
embarqués dans le processus de
création du feuilleton et libres de
mettre le cap sur de nouvelles
dimensions. On pourra ainsi suivre au
plus près l'évolution de cette espèce
d'«objet artistique durable » que
Pauline Bureau aura la tâche de
conclure dans cette aventure
enthousiasmante.
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Entretien avec Sophie Maurer (auteure)
Pour la saison 2013-2014, le fil rouge des
spectacles d'Une Faille est la question de la
justice, en général. Que vous inspire ce
thème ?
C’est une thématique que nous
retrouvons sur toute la saison et qui
s’est développée en fonction des
centres d’intérêts de chacun des
metteurs en scène, Bruno Geslin puis
Pauline Bureau. Pour les derniers
épisodes de la saison, cette dernière
souhaitait insister sur la question de la
justice ordinaire. Ici, un nouveau
personnage de juge incarne cette
justice au quotidien, avec la difficulté à
voir défiler dans son bureau toute la
misère du monde mais aussi à devoir
traiter chaque dossier dans un temps
extrêmement limité.
Vous abordez également le thème de la
violence policière, pouvez-vous nous en dire
plus ?
Dans le champ médiatique, on parle
souvent de « violences policières » au
sujet des cités, des brigades anti-
criminalité, etc. Mais les violences les
plus graves sont généralement liées à
des répressions politiques et on en
parle moins. Je pense ici, si on s'inscrit
dans l'histoire longue, à la Commune, à
la manifestation antifasciste de 37 à
Clichy, à la manifestation pacifiste de
52, aux événements de Charonne, etc.
C’est dans cette perspective plus large
que nous abordons ce thème des
violences policières. Mais il surgit aussi
au détour de la thématique plus
quotidienne des expulsions locatives.
Comment avez-vous travaillé avec la
metteure en scène Pauline Bureau ?
Dans un premier temps, Pauline Bureau,
les deux scénaristes Hugo Benamozig et
Victor Rodenbach et moi avons travaillé
ensemble à élaborer une histoire et à en
détailler les séquences. J'ai ensuite
écrit le texte lui-même, toujours en
dialogue avec Pauline. Enfin, ce texte
est actuellement l'objet d'un travail au
plateau entre la metteure en scène et
les comédiens.
ENTRETIEN AVEC
AVEC PAULINE BUREAU
Est-ce que ce feuilleton théâtral change votre
manière de travailler ?
Pauline Bureau : Bien sur. C’est un projet qui
est celui de Mathieu Bauer et de Sophie
Maurer qui écrit le texte depuis le début. Ce
qui est amusant pour moi, c’est de
comprendre comment je peux m’approprier ces
épisodes en respectant l’univers et les
personnages qui sont là depuis deux
saisons. Dans la préparation d’Une Faille, avec
les six comédiens, on prendra le temps de
chercher, d'essayer au plateau, de jouer avec
les codes de la série aussi. Même si on a peu
de temps (quatre semaines) il faut faire
comme si on en avait.
Quelle utilisation de l’image vidéo ferez-vous
dans le feuilleton ?
Pauline Bureau : Dans Une Faille, la vidéo a une
place dans l’histoire, puisque Nabil veut
devenir réalisateur. Il filme la ville, la nuit. Et
il s’oriente doucement vers le documentaire.
On va réfléchir à ce parcours avec Gaëlle
Hauserman, qui travaille sur mes autres
spectacles à la vidéo et Joris Avodo qui
interprète le personnage de Nabil. On travaille
la vidéo comme le reste : on essaie, on efface,
on recommence avant de trouver.
Votre travail avec l’espace était important dans
vos dernières créations, qu’en sera-t-il pour le
feuilleton?
Pauline Bureau : Il y a beaucoup de séquences
dans ces épisodes. Ca implique donc un décor
qui se module, un espace que nous sommes en
train d'inventer avec Virginie Destiné, la
scénographe, et qui en fera exister plusieurs :
le palais de justice, une chambre d’hôpital,
une cité la nuit, l’appartement d’un
collectionneur de plantes tropicales … Ce qui
m’intéresse, c’est de réfléchir au lieu, à
l’heure, aux costumes, à tous ces petits
détails concrets qui font qu’une histoire se
raconte.
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PARCOURS DE L’EQUIPE ARTISTIQUE
Pauline Bureau, metteuse en scène
Pauline Bureau suit une formation au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (promotion 2004). Avec une
quinzaine d’acteurs, elle fonde La Part des Anges. Ensemble à la sortie de l’école, ils adaptent Un songe de Shakespeare
joué au Ranelagh puis en tournée pendant un mois au Maroc. Ils travaillent sur des écritures contemporaines (Je suis une
bulle de Malin Axelsson au C DN de Sartrouville) ou des adaptations de roman (Lettres de l’intérieur de John Marsden au
Théâtre du Passage à Fécamp et au Théâtre 71 à Malakoff). La compagnie crée également trois spectacles qui se jouent au
Théâtre de la Tempête et en tournées : une adaptation de Roméo et Juliette en 2008, Roberto Zucco en 2010 et La
Meilleure Part des hommes en 2012, production déléguée de L’Espace des Arts. En 2011, La Part des anges crée Modèles au
Nouveau Théâtre de Montreuil, en co-production avec la Comédie de Picardie. Comme comédienne, Pauline Bureau travaille
avec Daniel Mesguich, Christian Benedetti, Florian Sitbon, Philippe Garrel.
Sophie Maurer, auteur
Sophie Maurer vit à Paris et enseigne les sciences sociales à Sciences Po et à l’Inalco (Langues O’) depuis près de quinze
ans. À compter de septembre 2013, elle enseignera également l’écriture créative au sein du diplôme de Paris Sciences et
Lettres (PSL, université commune à l’École Normale Supérieure, le Collège de France, l’ESPCI, l’École de chimie,
l’Observatoire, l’Université Dauphine et l’Institut Curie). Outre ses travaux académiques, elle a publié un premier
roman, Asthmes, paru en avril 2007 aux éditions du Seuil (collection Fiction & Cie), dont la traduction italienne est sortie
chez Gwynplaine Edizioni en novembre 2008. Son deuxième roman, Les Indécidables, est paru le 7 mars 2013, toujours aux
éditions du Seuil (collection Fiction & Cie). Depuis janvier 2012, elle écrit par ailleurs pour le théâtre et la radio. Elle est
l’auteure des dialogues de la première saison du feuilleton théâtral Une Faille (8 X 30’), mis en scène par Mathieu Bauer
au Nouveau théâtre de Montreuil en 2012-2013. En 2012, elle a également obtenu avec Laure Bollinger la bourse Brouillon
d'un rêve « Art numérique » de la SCAM (Société civile des auteurs multimédias) pour la création sonore Regarder aux
vitres du train qu’elles réalisent actuellement pour l’émission L’Atelier de création de France Culture. Elle co-écrit
également en 2013, avec Sylvie Coquart-Morel, un feuilleton radiophonique de 15 X 26’ pour l’unité fiction de France
Culture intitulé Savoirs limites et diffusé début 2014. Enfin, toujours en 2013, elle écrit pour Arte une web-fiction qui
accompagnera une série française inédite produite par la chaîne et diffusée au printemps 2014. Elle a présenté
plusieurs lectures publiques de ses romans et nouvelles lors de rencontres en librairie et de festivals littéraires. Elle a par
ailleurs bénéficié d’une bourse Fulbright en 2003-2004 pour un séjour d’un an à la New York University et Columbia
University et d’une résidence d’écriture de la Région Île-de-France de septembre 2008 à mars 2009. Elle anime depuis 2008
des ateliers d’écriture pour des publics variés : enfants, adolescents, adultes, retraités en institution.
Hugo Benamozig, scénariste
Né en 1984, Hugo Benamozig est scénariste et réalisateur.
Il suit des études de philosophie, puis intègre l’école de la Fémis en scénario. Après un passage par le département cinéma
de l’Université de Columbia, il réalise plusieurs courts métrages avec son camarade Victor Rodenbach. Il a participé à
l’écriture de la saison 2 de la série « Platane » d’Eric Judor sur Canal +, et se consacre actuellement avec son co-auteur
Victor à l’écriture de différents projets de films, dont leur premier long métrage en commun.
Victor Rodenbach, scénariste
Victor Rodenbach est né à Paris en 1986. Il suit des études de sciences économiques à l’université Paris IX Dauphine et la
Boston University avant d’intégrer la Fémis en 2008 pour y apprendre le cinéma. Il y produit, écrit et réalise plusieurs
courts métrages et rencontre Hugo Benamozig. Ensemble ils réalisent Stronger, puis Petit bonhomme produit par les Films
Velvet et co-écrivent la saison 2 de la série Platane pour Canal+. En 2013, ils participent à l’écriture de la saison 2 de Une
faille, préparent deux films et travaillent en tant que scénaristes sur différents projets pour le cinéma.
Vincent Hulot, compositeur et musicien
Formé à LASER, Vincent Hulot a été régisseur pendant 10 ans au TILF où il a participé aux créations de Gabriel Garran.
Musicien multiinstrumentiste, il a composé plusieurs bandes-son dont Kvetch de Adrien de Van, Ils ont dû nous oublier de
Pierre Benezit, 5 minutes avant l’aube, Embarquement // 5’32, Roméo et Juliette, Lettres de l’intérieur et La disparition de
Richard Taylor avec Pauline Bureau. Sur les deux dernières créations de La part des anges, Modèles et La Meilleure part des
hommes, il joue en live sur le plateau ses compositions.
Virginie Destinée, scénographe
Bruno Brinat, créateur lumière
Sebastien Villeroy, créateur son
Alice Touvet, costumière
Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, section Vêtement en 2004, elle poursuit ses études à
l’Université du Quebec à Montréal et suit des stages au Greta des Arts appliqués. Elle commence à travailler pour le théâtre
en 2001 avec Pauline Bureau pour La grève des fées, puis participera à toutes ses créations en tant que chef costumière.
Elle travaille également avec William Mesguich, Adrien De Van, Florian Sitbon, Eric Dedadelsen, et Isabelle Bonillo, ainsi que
dans diverses productions audiovisuelles.
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LES COMEDIENS
Joris Avodo, comédien
Joris Avodo intègre les classes de la Comédie de Reims dirigées par Emmanuel Demarcy-Mota. Il travaillera principalement
avec Jean-Pierre Garnier et Cyril Anrep puis avec Arnaud Meunier, Laurence Roy, Christine Berg, Stéphane Krahenbul,
Valérie Dashwood, aussi avec Eddy Pallaro (écriture), Bérangère Vantusso (marionnette), Marion Lévy (danse), François
Regnault et Béatrice Picon-Vallin (dramaturgie, histoire du théâtre), Alain Zaepffeld et Robert Expert (chant). En 2007, il
est admis au conservatoire national supérieur d’art dramatique de paris, dans la classe de Dominique Valadié et Alain
Françon ; puis de Yann-Joël Collin et enfin ceux de Nada Strancar.
A l’issue de sa formation, il crée avec les camarades de sa promotion la compagnie Jackie Pall, dont le travail se
caractérise par une recherche autour d'improvisations aussi bien musicales. Par ailleurs, il interprète en 2010 Dom Juan
mis en scène par Marc Sussi. Au cours de la saison 2010/2011 Joris Avodo intègre le collectif artistique de la Comédie de
Reims et à ce titre il participe à de nombreuses créations de Ludovic Lagarde; Chloé Brugnon, Jonathan Michel ; il participe
également au festival Scènes d'Europe.
On le voit aussi au cinéma, ou à la télévision dans des courts et long-métrages.
Yann Burlot, comédien
Formé au Conservatoire Régional Supérieur d’Art Dramatique de Montpellier et au Conservatoire National Supérieur d’Art
Dramatique. Au théâtre, il a été dirigé entre autres par Jean-Claude Fall dans Les trois sœurs au Théâtre des Treize Vents,
CDN de Montpellier, par Yann-Joël Collin dans Le Jeu du songe, par Michel Deutsch dans L’Audition, par Laurence Roy dans Un
tramway nommé
Désir, par Philippe Calvario dans Richard III et par Philippe Torreton dans Dom Juan. Il a déjà travaillé avec Pauline Bureau
pour Un songe, une nuit d’été, 5 minutes avant l’aube, Roméo et Juliette, La disparition de Richard Taylor, Roberto Zucco
et La Meilleure part des hommes.
Sonia Floire, comédienne
Formation musicale poussée, DEUG de musicologie à l’Université Paris Sorbonne et Conservatoire National Supérieur d’Art
Dramatique (classes de Dominique Valadié, Philippe Adrien, Daniel Mesguisch, Caroline Marcadé, François Regnault...). Elle
joue sous la direction de Jacques Osinski, Gilbert Tsaï, Antoine Bourseiller, Michael Batz, Andrea Novicov, Philippe Dormoy,
Pauline Bureau..., dans des rôles classiques et modernes : Charlotte dans Dom Juan de Molière, Marie dans Woyzeck de
Georg Büchner, Angela Davis dans Pas de prison pour le vent d’Alain Foix... et joue dans Sensitive de Shanez Patel, mis en
scène par Philippe Dormoy. Elle a également été professeur d’art dramatique et d’expression corporelle dans une école pour
jeunes comédiens.
Christine Gagnieux, comédienne
Christine Gagnieux est formée à l’art dramatique auprès de Jean-Louis Martin Barbaz, puis auprès d’Antoine Vitez et de
Pierre Debauche au Conservatoire de Paris. Elle joue ensuite sous la direction de Pierre Romans, Daniel Mesguich, JeanLouis Thamin, Anne Delbée et Patrice Chéreau. Elle participe à plusieurs aventures artistiques avec Michel Dubois, Bernard
Sobel, Dominique Muller, Andzej Wajda, Jacques Echantillon, Jorge Lavelli, Alain Françon, Jacques Lassalle, Brigitte Foray,
Deborah Warner et Jean-Louis Martinelli.
Récemment, elle a joué sous la direction de Gloria Paris, Jacques Osinski, Jean-Marie Besset, Jean-Louis Thamin, Alain
Germain, Bernard Sobel, Daniel Pâris, Marion Bierry, Patrice Kerbrat, Fabio Alessandrini, Laurent Pelly, Laurence Andréini,
Christophe Perton, Frédéric Maragnani, Adrien Béal… Par ailleurs, elle traduit un grand nombre d’auteurs dramatiques
espagnols ou sud-américains contemporains. Aussi, elle consacre du temps à l’enseignement de l’art de l’acteur dans des
grandes écoles d’art dramatique : l’Ecole de la Comédie de Saint-Etienne, l’Ecole du Théâtre National de Strasbourg, le
Conservatoire du XIIIème arrondissement de Paris, l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Paris, le Conservatoire Supérieur
de Région de Montpellier, et en langue espagnole l’Atelier au Festival de Bogotà (Colombie) et l’Atelier au Guatémala.
Matthias Girbig, comédien
Matthias Girbig est un membre de la compagnie t.o.c. (theatre obsessionnel compulsif) et participe aux créations : le
theatre merz de Kurt Schwitters (2007-2008), Turandot de B. Brecht (2007-2009), robert guiscard d’H. Von Kleist (20052006), électrocution revonique 23 création autour de W.S.Burroughs (2003-2005), entrée libre de R. Vitrac (2002)... Il a
également joue dans Homme pour homme de B.Brecht mis en scène par Bernard Sobel (2004-2005) et dans L’annonce faite à
Marie de P. Claudel mis en scène par Frederic Fisbach (2002). C’est en 2009 que Matthias Girbig joue pour la première fois
sous la direction de Mathieu Bauer dans Tristan et… il jouera ensuite dans Please Kill Me. A la télévision, il a joué le duc
d'Anjou dans Elizabeth : the virgin queen, téléfilm en 4 épisodes, réalisé par Coky Giedroyc et produit par la BBC (2005),
ainsi que dans la série q.i réalisée par Olivier Deplas (2011). Il écrit et réalise des films pour le web et la télévision au sein
de diverses collaborations : les galinaces (2006-2010),jaipasdepage.com et le 65 (depuis 2012). Matthias est également
auteur-compositeur-interprète, dans le groupe Bloody old chap (2003-2008) et dans le projet lucky draft depuis 2009.
Lou Martin-Fernet, comédienne
Formée au Conservatoire Régional de Grenoble puis à l’École Nationale Supérieure d'Art Dramatique de Montpellier (ENSAD)
dirigée par Ariel Garcia-Valdès, dont elle sort en 2012. Elle y travaille sous la direction de Georges Lavaudant, André Wilms,
Cyril Teste, Claude Degliame, Bruno Geslin, Lukas Hemleb... En parallèle de sa formation, elle travaille comme comédienne
au sein de différentes compagnies théâtrales : Les Veilleurs (Le Pays de Rien de Nathalie Papin, mise en scène de Emilie Le
Roux à L'Espace 600 de Grenoble) ; Le Ring Théâtre (Hollywood de Lagarce et Quartier Général de Julie Rossello, mises en
scènes de Guillaume Fulconis à Grenoble et Lyon) ; Le Zinc Théâtre (Intendances de Rémi De Vos, mise en scène de Gilbert
Rouvière à Sète). Elle travaille également comme assistante et costumière sur les créations du Ring Théâtre, dont elle est
la co-fondatrice en 2009.
En septembre 2013, elle met en scène une première étape de travail sous forme de performance du projet La vie dans les
plis, autour de textes de Michaux, Perec et Cocteau, aux côtés de deux anciens élèves de l'ENSAD de Montpellier.
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Christine Pignet, comédienne
Christine Pignet a depuis ces vingt dernières années participé à un grand nombre de créations théâtrales avec notamment
J. Deschamps (La Veillée; Les petits Pas; C’est Dimanche et Les Pensionnaires), J.L. Benoit (Les vœux du Président; La nuitla télévision-la Guerre du Golfe; La trilogie de la Villégiature de Goldoni), J. Weber (Une journée particulière de Ettore
Scola), G. Rouvière (L’Argent de S. Valletti ; Les sept petits chats de N. Rodrigues et le mariage de Figaro de
Beaumarchais), P. Zadeck (Mesure pour Mesure de W. Shakespeare), J.G. Nordmann, E. Pommeret, M. Didym, S. Purcarete, D.
Boivin (chorégraphe), J.L.Martinelli, C Schiaretti (Par-dessus bord de M. Vinaver), F.Belier-Garcia (Hanoch Lévine)….
Parallèlement, elle interprète plusieurs rôles au cinéma dans Prénom Carmen de J.L. Godard, La vie est un long fleuve
tranquille de E. Chatilliez, Grosse Fatigue de M. Blanc, La fille de d’Artagnan de B. Tavernier ainsi qu’avec C. Drillaud, D.
Duval, J. Rouffio, Y.N. François, I. Le Bescot, P. Bossard…. Elle a également participé à plusieurs fictions à la télévision
telles que Heureusement qu’on s’aime de D. Delrieu, L’Affaire Kergalen de L. Jaoui, ainsi qu’avec J.L. Trotignon, Robin
Davis, J.P. Sinapi, F. Chaudemanche, P. Monnier …. Le 1er avril 2014 au theatre de Vanves elle joue son propre spectacle
Effets personnels, qu’elle crée avec Nicolas Fleury dans le cadre du festival Artdanthe.
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PRESSE
A propos de Pauline Bureau
MODÈLES création 2011
SIRÈNES
Telerama 10 déc. 2011
Causette 21 fév. 2014
Dans une sorte de saga théâtrale parfaitement
ficelée, Pauline Bureau et les fabuleux acteurs de
sa compagnie, La Parts des anges, sondent le poids
du secret et des non-dits(…).Sirènes déroule le fil,
dévide la pelote, en défait les nœuds. C’est
passionnant, haletant, bourré de suspens, profond
et boulversant.(…) A cela s’ajoute une scénographie
ciselée, ambitieuse, astucieuse qui crée petit à
petit une vraie émotion sur le plateau.
Sarah Gandillot
Saynetes cocasses, confidences intimes ou subtiles
performances filmées.
Sur fond de musique en direct, comme dans un
cabaret, les doutes et les espoirs, interpretés par
six d'entre elles comme si leur destin en dépendait,
composent le portrait mosaïque d'une génération
qui n'a pas envie de baisser les bras.
Emmanuelle Bouchez
La terrasse 1 sept. 2012
Une démarche ambitieuse et passionnante.
Vaste interrogation, complexe et fascinante,
prenant en compte les représentations d'hier et
nos vies d'aujourd’hui, ainsi que la transmission
consciente et inconsciente des roles feminins et
masculins. (...) Sur le plateau s’entremêlent ainsi le
jeu des comédiennes, divers materiaux et
perspectives, afin de définir veritablement le
spectacle comme la représentation de la réflexion
des artistes.
Agnes Santi
Pariscope 10 oct. 2012
Une énergie revendicatrice et joyeuse
Pauline Bureau attrape son sujet du haut de sa
trentaine, et emprunte ainsi le regard d'une
génération, celle qui a regarde Candy et Princesse
Sarah dans les annees 80, lu Virginie Despentes
dans les annees 90 et relu le journal intime de son
adolescence dans les années 2000, faisant
de Modèles un spectacle à la fois générationnel et
investi d'une histoire, celle des femmes et du
féminisme. Avec une équipe de comediennes
remarquables auxquelles elle offre des partitions
puissantes, Pauline Bureau imagine un spectacle
(…) parcouru d'une énergie revendicatrice et
joyeuse.
Marie Plantin
création 2014
Au poulailler 10 mars 2014
D’un spectacle à l’autre, l’univers esthétique de
Pauline Bureau s’affirme et devient reconnaissable.
Plus que l’utilisation de la vidéo et de la musique
live, son identité artistique se cristallise depuis
Modèles - mais déjà avant, dans Roberto Zucco par une préférence donnée à la dramaturgie
éclatée, au collage-montage des scènes intimistes
qui fonctionnent sur un mode impressionniste,
favorisant l’ellipse et mélangeant les genres
théâtraux et les registres littéraires.
Myrto Reiss
Scèneweb.fr 8 fév. 2014
Ce spectacle ressemble à la vie. Il y de l’amour, des
désillusions, de l’espoir. Et derrière ces souvenirs
enfouis qui resurgissent, il règne une belle
énergie. Pauline Bureau mêle texte et chanson dans
un univers pop rock avec de belles ballades écrites
par Vincent Hulot. Un très beau travail, sensible et
bien construit.
Stephane Capron
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A propos d’Une Faille Saison 1
Une faille feuilleton théâtral
création 2012-2013 / en tournée
Texte Sophie Maurer
composition musicale Sylvain Cartigny
avec Joris Avodo, Pierre Baux, Michel Cassagne,
Christine Gagnieux, Matthias Girbig, Lou Martin-Fernet,
Stan Bruno Valette (musicien)
« La mise en scène de Mathieu Bauer joue magistralement des codes de la série,
musique récurrente, durée des épisodes, iconographie et de ceux du théâtre,
utilisant le chœur comme dans la tragédie. La musique live de Sylvain Cartigny
donne une épaisseur à la scène, charge le plateau d’une ambiance électrique et
rock et on jubile quand Hugo, à bout de nerfs entame avec les musiciens un
remix de « burning down the house » des Talking Heads. Le spectacle peut
parfois donner une impression de ne s’adresser qu’aux montreuillois, quelques
clins d’œil aux endroits de rencontre, le bar du marché, ou allusions aux « bobos » de la ville, mais
« La faille » creuse plus largement à l’endroit de l’urbanité aujourd’hui... Le chœur citoyen, composé de
musiciens et comédiens amateurs habitants de la ville, vient sur la place publique rappeler les droits
fondamentaux au logement inscrits dans les textes de loi. Mathieu Bauer invente un théâtre vivant, politique
et résolument contemporain. Les limites de l’exercice, c’est qu’on ne peut pas mettre sur pause et la saison 1
ne sera pas disponible en DVD…
Il faut y aller maintenant et c’est jusqu'au 14 octobre ».
Véronique Klein
« Premièrement Mathieu Bauer signe un spectacle épatant dans ses
mouvements (pas musicien pour rien) et deuxièmement il s'appuie sur des
comédiens formidables. Dans l'aventure, sont embarqués des amateurs de
Montreuil même et, bien sûr, l'action se déroule à Montreuil tandis que le gros nuage de cendres du volcan au
nom imprononçable empêche le maire de la ville, qui n'est pas là -évidemment- de revenir. […] C'est très
plaisant, bien rythmé, original, drôle, juste souvent sur le monde. Nous en reparlerons plus ici et ailleurs. Il
faudrait que les confessions du "promoteur" soient moins longues. Tout d'un coup, cela patine, pas la faute du
comédien. On entre trop ici dans le "sociétal"... Cela, on le comprend plus vite ! Mais quelle bonne soirée,
sympathique, neuve, intelligente. Du vrai théâtre qui ne s'adresse surtout pas qu'aux seuls habitants de
Montreuil : du grand théâtre d'aujourd'hui dans une forme extrêmement intéressante.
A suivre, évidemment ! »
Armelle Héliot
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