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UNIVERSITÉ FRANÇOIS - RABELAIS
DE TOURS
ÉCOLE DOCTORALE Sciences de l’Homme
GERCIE
THÈSE
présentée par :
kamel Malik Bensafta
Soutenue le : 27 juin 2011
Pour obtenir le grade de :
Docteur de l’université François - Rabelais
Discipline/ Spécialité
: Sciences Economiques / Économie Monétaire – Finances et
Politiques Économiques
Eléments de la défiance britannique vis-à-
vis de l’Euro et de l’UEM :
Rôle des facteurs monétaires
THÈSE dirigée par :
M. Gervasio Semedo
HDR, Université François – Rabelais, Tours, France.
RAPPORTEURS :
M. Claude Mathieu
Professeur, Paris 12, France.
M. Gilbert Colletaz
Professeur, Université D’Orléans, France
JURY :
M. Patrick Villieu (Président)
Professeur, Université D’Orléans, France.
M. Gilbert Colletaz
Professeur, Université D’Orléans, France.
M. Claude Mathieu
Professeur, Université Paris 12, France.
M. Alain Bousquet
Professeur, Université François Rabelais de Tours, France.
M. Mohand Said Souam
Professeur, Université Paris 13, France.
M. Alexandru Minea
Professeur, Université Clermont Ferrand 1, France.
Introduction générale
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A ma femme
Eléments de la défiance britannique vis-à-vis de l’Euro et de l’UEM : Rôle des facteurs monétaires
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Remerciements
C’est un grand plaisir de commencer mes remerciements en évoquant mon
directeur de thèse, Monsieur G
ERVASIO
S
EMEDO
, pour sa constante présence et son
soutien de tous les instants. J’ai beaucoup appris de sa rigueur et de ses
compétences. Je lui suis également reconnaissant pour m’avoir toujours aidé à
surmonter les difficultés durant ces années.
Je remercie Monsieur Le Professeurs P
ATRICK
V
ILLIEU
, qui m’a fait
l’honneur d’accepter de présider mon jury de thèse pour l’intérêt qu’il témoigne,
ainsi, à mon travail.
J’exprime mes remerciements à Messieurs les Professeurs G
ILBERT
C
OLLETAZE
et C
LAUDE
M
ATHIEU
pour avoir accepté d’examiner mon travail et d’être
les rapporteurs de cette thèse.
Que Messieurs Les Professeurs M
OHAND
S
AID
S
OUAM
, A
LAIN
B
OUSQUET
et
A
LEXANDRU
M
INEA
, trouvent ici, l’expression de mes plus vifs remerciements pour
avoir accepté de faire partie du jury de thèse.
J’adresse également mes remerciements à tous les membres du GERCIE et
à mes amis, parmi lesquels des juristes et des économistes, qui m’ont beaucoup aidé.
Je remercie Monsieur A
LI
Z
ATOUT
, mon directeur de thèse de Magister pour
m’avoir initié à l’économétrie des séries temporelles.
Je remercie celle qui m’a toujours soutenue, qui ne peut être présente,
parmi nous aujourd’hui, mais dont le soutien a été terminant pour parvenir à ce
jour.
Enfin, je ne pourrai jamais exprimer toute ma gratitude à mes chers
parents pour leur amour et pour leurs encouragements, toujours renouvelés, afin
que je mène ce travail à son terme.
Eléments de la défiance britannique vis-à-vis de l’Euro et de l’UEM : Rôle des facteurs monétaires
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Résumé
La question de non-adhésion du Royaume-Uni à la zone euro occupe les esprits depuis plus d’une
dizaine d’années. Dans cette thèse nous avons trois lectures de cet attachement britannique à la
souverainemonétaire. En premier lieu, sur le plan historique, le comportement utilitariste et
pragmatique des Britanniques confirme l’opportunisme des politiciens britanniques et l’aversion
de leur opinion publique vis-à-vis de la construction européenne. En deuxième lieu, sur le plan
théorique, la comparaison des politiques discrétionnaires avec la règle monétaire montre que le
modèle britannique des années 80 a été un échec à cause de l’instabilité de la fonction de
demande de monnaie et de l’occurrence des chocs de vélocité. Concernant le choix entre régime de
change fixe et régime de change flexible, notre modèle montre que l’ancrage de la monnaie à une
monnaie tierce est souhaitable en l’absence de chocs d’offre et de demande. De fait, l’adhésion du
Royaume-Uni au SME en 1990 n’était pas une bonne solution puisqu’elle a coïncidé avec la
réunification allemande. Un deuxième modèle est construit pour choisir entre le ciblage
d’inflation dans une union monétaire et le ciblage d’inflation en autonomie monétaire. Ce modèle
à deux pays montre que l’union monétaire n’et pas souhaitable lorsque l’économie étrangère fait
face à des chocs d’offre importants et lorsque la convergence des deux économies mesurée par la
corrélation des chocs d’offre est faible. Ce modèle donne raison aux britanniques qui justifient
leur non-adhésion par une convergence jugée insuffisante. Le rappel de la théorie des ZMO
révèle quant à lui, la complexité de combiner les divers critères définies par cette théorie pour
construire une union monétaire. Troisièmement, sur le plan empirique et économétrique, quatre
essais fournissent plusieurs éléments supplémentaires de réponse à notre problématique :
l’existence d’une zone euro à multiple vitesse est de nature à ne pas rassurer les Britanniques.
Elle confirme que les coûts de l’union monétaire sont bien au dedes bénéfices, notamment si
les effets endogènes de l’union ne se alisent pas. La non-convergence des cycles économique et
la présence d’un décalage de deux trimestres entre le cycle britannique et les cycles allemand et
français met en doute l’adéquation d’une politique monétaire commune. L’étude du canisme
de transmission de la politique monétaire révèle les rigidités nominales de la zone euro
comparativement au Royaume-Uni. Le rôle stabilisateur du taux de change dans l’économie
britannique remet en cause l’abandon de cet outil dans le cadre d’une union monétaire. Enfin,
l’analyse de la transmission entre les marchés boursiers et l’analyse de l’impact de la
communication des banques centrales révèle d’une part, le rôle régional du marché britannique
et ses effets sur les places européennes, et d’autre part, l’attention accordée par le marché
allemand aux communications de la BoE, à ses meetings et également à ses décisions de
politique monétaire. Cette analyse montre aussi l’absence d’un impact significatif de la
communication de la BCE et de ses cisions sur la stabilité des marchés de la zone euro et sur
la stabilité du marché britannique. Cette absence remet en cause la rigidité légendaire de la BCE
et son manque de transparence. Au final, la fiance britannique vis-à-vis de l’euro et de l’UEM
est une combinaison de raisons historiques, théoriques appuyées aussi par des observations
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