
Commerce électronique
Faute de masse critique, le B2C n’a jamais vraiment décollé au
Mexique. Le faible nombre de cartes de crédit en circulation interdit tout
espoir de démarrage rapide. Par contre, le B2B est en plein essor. L’EDI
est la forme dominante de B2B. On estime à 4 000 le nombre
d’entreprises qui font du B2B.
Le B2B mexicain est en
plein essor : 4 000
entreprises font du
commerce inter-entreprises.
Par contre, aucun espoir
pour le B2C au Mexique
dans un avenir prévisible.
3 – GRANDES POLITIQUES GOUVERNEMENTALES
Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA)
Entré en vigueur en 1994, l’ALENA couronne le processus de
libéralisation de l’économie entamé en 1989: privatisation des
entreprises d’État, démantèlement des monopoles et ouverture aux
capitaux étrangers. La croissance du secteur des TIC a été quatre fois
supérieure à celle du PIB. Pourtant, le Mexique n’a pas de stratégie
nationale en matière de TIC.
Stratégie du libre-échange
Devant le succès « automatique » de l’ALENA, le Mexique a décidé de
répéter l’expérience avec d’autres communautés : Amérique latine
(Chili, Bolivie, Nicaragua, etc.) et Union européenne. Porte d’entrée
ouverte sur trois marchés, le Mexique utilise le libre-échange comme
levier de croissance des TIC.
Système e-Mexico
Annoncé le 1er décembre 2000 dans le premier discours du nouveau
président Vicente Fox, le Système e-Mexico vise à relier tous les
réseaux publics et privés déjà en place au sein d’un méga-réseau IP. Les
communautés mexicaines les plus isolées devront être reliées à la
dorsale nationale par des liens à 2Mb/s minimum. Quatre volets sont
prévus : PME, éducation, santé et gouvernement en ligne). S’agit-il de la
première grande stratégie du Mexique en matière de TIC depuis
l’abandon du protectionnisme ? Le succès du Système e-Mexico dépend
de la collaboration du secteur privé. Nortel Networks est au nombre des
partenaires du gouvernement dans le Système e-Mexico.
Inforoute gouvernementale
Divers systèmes informatiques internes ont été déployés pour améliorer
les relations entre l’État et les entreprises : système d’appel d’offres
pour les achats gouvernementaux (Compranet), système de
modernisation de l’état-civil (Siger), le système de commercialisation,
des prix et de promotion interne (Sicomepipi), le système d’information
aux entreprises (SIEM) ainsi que l’enregistrement des véhicules
automobiles (Renave).
Le Mexique n’a pas de
stratégie en matière de TIC.
Le libre-échange lui tient
lieu de politique.
Avec le Système
e-Mexico, le président
Fox place les TIC parmi
les priorités du nouveau
gouvernement.
Y parviendra-t-il?
En attendant, l’État se met
en ligne à la pièce : achats,
états-civil, automobiles, etc.