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Hebdomadaire Paris
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PAIEMENT SANS CONTACT, BONS PLANS, CONSEILS, PUBLICITE.
LA RÉVOLUTION
SMARTPHONE
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FOCUS
Pub, bons plans, paiement :
demain, le smartphone à tout faire
Un Français sur deux est déjà équipe d'une tablette ou d'un smartphone. Nos appareils connectés ont bouleversé
notre façon d'acheter. Revue des tendances, ce qui existe aujourd'hui et ce qui devrait arriver demain.
LE PARCOURS DE L'ACHETEUR MOBINAUTE
I-Je passe devant une
boutique. Je suis repére, je
reçois un message sur mon
portable.
2- Dans la boutique,
le vendeur me conseille et
me transfère un devis
personnalisé sur mon
téléphone.
4- Chez moi, je passe
commande depuis mon
portable. Je choisis mon
mode de livraison.
3-En route.je compare
les prix avec ceux pratiques
par les concurrents et
je prends aussi l'avis de
ma tribu.
5- Le lendemain, je vais au
magasin choisi où ma
commande m'attend. Je
paie directement avec mon
smartphone.
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DOSSIER RÉALISÉ PAR EMILIE TORGEMEN
D
B ici à 2020 on tendra plus
lf facilement son portable
vers la caisse d'un ma-
gasin que sa carte ban-
caire. Les smartphones
bouleversent le visage des bouti-
ques. Ils font de nous des consom-
mateurs plus malins, plus enclins à
partager nos bonnes adresses, maîs
aussi plus surveillés
Le portable remplace
la carte de crédit
Aujourd'hui
Ce n'est pas de la science-fiction,
plusieurs banques permettent déjà
de régler ses achats grâce à des ap-
plications de smartphone Le CIC a
sa m-carte, BNP Paribas a son sys-
tème Kix destiné aux téléphones
équipes pour le sans-contact
(NFC), la BPCE son s-money (lire
ci-contre) Et pour les portables
non équipes de la technologie
NFC f Plusieurs développeurs de
logiciels ont créé des solutions, à
l'instar de la société nordiste Mo-
next. Didier Brouat, son responsa-
ble de paiement, estime que les
commerçants ont tout à gagner
avec ces portables transformés en
cartes de paiement • « Le nerf de la
guerre est la collecte d'informa-
tions Ces portefeuilles dematéna-
lises ne sont plus uniquement des
moyens de paiement maîs aussi des
outils de marketing. »
Demain
Nos portables NFC remplaceront
nos portemonnaies. On prévoit
qu'en 2015 un smartphone sur
deux sera équipé de cette technolo-
gie C'est déjà le cas de la plupart
des BlackBerry comme des best-
sellers Samsung Galaxy S2 et 3
HTC, Acer, et Nokia s'y sont mis.
Bémol de poids, Apple n'a pas
voulu de NFC dans FiPhone 5,
peut-être pour mieux vendre son
modèle suivant. Maîs les consom-
mateurs voudront garder le choix.
Les pionniers du paiement mobile
PayPal et iTunes continueront
d'exister.
Avec le smartphone,
les boutiques se transforment
Aujourd'hui
Casino a été le premier en France à
tester le « mur virtuel », sorte d'af-
fiche grâce à laquelle le consom-
mateur nomade peut acheter en li-
gne depuis son mobile. En octobre
dernier à la gare Part-Dieu de Lyon
(Rhône), les voyageurs ont pu, en-
tre boulot et dodo, scanner le code
QR de deux cents produits Casino.
Carrefour et le site Rueducom-
merce.com ont ensuite emboîté le
pas
La mode dans la distribution est au
drive ' avec mon mobile, je com-
mande où et quand je veux, je re-
çois une alerte au moment ou le
produit arrive, je passe le chercher
en boutique. « La formule a parfai-
tement fonctionné pour notre client
Oxybul éveil et jeux avant Noel
elle permet d'éviter la cohue sans
risquer de retard de livraison », ex-
plique Mike Hadjaj, spécialiste de
solutions de m-commerce.
Demain
Les boutiques deviendront des vi-
trines, les clients s'y rendront pour
toucher les produits avant de finali-
ser leurs emplettes dans le métro ou
sur leur canapé depuis leur porta-
ble. Les équipes Internet de But-
chent sur le sujet. « Notre principal
chantier 2013 est de faire en sorte
que nos vendeurs en magasin puis-
sent récupérer les précommandes
faites sur smartphone, explique
Vincent Lévy responsable Internet
de l'enseigne. Le portable est un
outil utile quand il permet notam-
ment d'avoir un choix plus large
que sur I 000 à 6 000 m2 d'exposi-
tion, maîs il ne remplace pas nos
magasins. »
Bons plans et shopping
entre amis
Aujourd'hui
Les consommateurs les plus
connectés connaissent les applica-
tions capables de scanner les co-
des-barres pour recevoir des com-
paraisons de prix Sephora utilise la
technologie Mobile Voice pour que
ses clients lisent les avis et com-
mentaires d'anonymes ou de leurs
amis. Une série d'applications
(MyShop-anion, ShopWithYour-
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Friends) permet de communiquer
avec ses amis avant, pendant ou
après son shopping. Parfait pour
une horde d'adolescents lâchés
dans un centre commercial pendant
les soldes.
Demain
Les émanations des réseaux so-
ciaux auront la cote, particulière-
ment auprès des 15-25 ans. Des ap-
plications transformeront nos amis
en VRP sur le modèle de l'anglais
Sharedise. Le principe est diaboli-
que : Manon, 16 ans, photographie
les escarpins qu'elle vient de s'of-
frir avec son smartphone. Ce fai-
sant, elle fait la publicité de la mar-
que de ces chaussures et si ses
« amis » cliquent sur ce lien, elle
recevra quèlques euros.
Pub et carte de fidélité
sur le mobile
Aujourd'hui
« A proximité d'un magasin Au-
chan, on reçoit des offres flash, des
alertes sur des produits pour les-
quels on espère des promo-
tions, etc., explique fièrement Ju-
lien Saumande, directeur de
Phocéis et créateur de l'application
My Auchan. Nous avons misé sur la
géolocalisation. » L'Oréal et Star-
bucks ont lancé une campagne de
ce types 2010 en Grande-Breta-
gne. Evidemment, il faut que le
client soit volontaire pour recevoir
ce type de publicité.
Les cartes de fidélité plastifiées en-
combrent nos portefeuilles, plus
pour longtemps. En plus du gain de
place, le portable garde en-
moire les achats et propose les-
ductions quand le consommateur
se trouve en rayons.
Signe des temps, deux poids
lourds, Voyages-Sncf.com et la
Caisse d'épargne, ont abandonné
les S'Miles pour lancer des pro-
grammes de fidélité maison et dis-
ponibles sur mobile.
Plus branche et plus ludique,
FourSquare, très en vogue chez les
geeks, troque réductions et avanta-
ges contre de la fidélité et de la no-
toriété. A travers cette application,
le mobinaute peut indiquer où il se
trouve et accumuler des « badges »
ou devenir le « maire » de son café
préféré. A chaque fois qu'il
« joue », l'utilisateur fait en fait de
la publicité auprès de sa commu-
nauté, ce que rétribue le commer-
çant.
Demain
La pub sur le portable, jugée trop
intrusive, ne fera pas recette. En re-
vanche, les cartes de fidélité fonc-
tionneront à plein parce que les
consommateurs sont de plus en
plus malins. « Equipe d'une
m-carte de fidélité, le consomma-
teur sait bien que ses achats sont
tracés, analyse Mike Hadjaj, en
échange, il veut être traité comme
un VIP : bénéficier d'offres exclu-
sives, de promotions plus intéres-
santes. » Donnant-donnant.
En proposant les services de fidélité sur mobile, le parfumeur Marionnaud
cible un public jeune et urbain. (ip/Thomas More! Fort i
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BPCE transforme le smartphone
en portemonnaie électronique
L
e sketch de Muriel Robin
« l'Addition » dans lequel une ta-
blée chipote pour savoir le mon-
tant que chacun paiera va prendre un
coup de vieux. L'application S-Mo-
ney développée par la Banque popu-
laire-Caisse d'épargne (BPCE) per-
met de faire des virements immédiats
de personne à personne depuis son
mobile. Il s'agit d'un portemonnaie
électronique alimenté par un
compte bancaire. L'utilisa-
teur effectue un virement cré-
dité instantanément à son des-
tinataire à condition qu'il ait
lui-même souscrit au service.
Le destinataire peut être un
ami ou un commerçant.
Pour l'instant l'opération est en test à
Toulouse (Haute-Garonne), Nantes
(Loire-Atlantique), Rennes (Ille-et-
Vilaine) et Bordeaux (Gironde). En
deux mois, cinq cents commerçants
ont été équipés. « Nous cherchons à
créer plusieurs écosystèmes locaux
dans lesquels les usagers puissent
trouver des commerces équipés, puis
nous nous déploierons plus large-
ment selon les opportunités »,-
taille Fabrice Denèle, le directeur
stratégie de paiement chez BPCE.
Cette application simple permet de
patienter avant la généralisation de la
technologie NFC, sur laquelle les
chercheurs de la BPCE travaillent en
parallèle. «Nous n'opposons pas ces
sujets, nos clients ont besoin de plu-
sieurs solutions, nous leur offrirons le
choix », explique Fabrice Denèle.
A Nice (Alpes-Maritimes) et à Stras-
bourg (Bas-Rhin), BPCE a ainsi es-
sayé avec Visa de lancer des mobiles
NFC en ajoutant une petite carte-
moire à certains téléphone.
Des virements immédiats
de personne à personne
depuis un mobile
Dans le secteur des paiement, la
question est toujours celle de la poule
et de l'œuf : les commerçants ne
s'équiperont de nouveaux terminaux
NFC que si de nombreux clients utili-
sent le moyen de paiement
concerné ; et réciproquement les uti-
lisateurs ont besoin que beaucoup de
commerçants soient équipes pour
pouvoir l'adopter. A cela vient
s'ajouter les petites anicroches entre
banques et opérateurs de télécoms, à
Nice et à Strasbourg les géants de la
téléphonie, qui exigent une rémuné-
ration pour l'utilisation de la carte
SIM, ont par exemple accusé BPCE
de vouloir les doubler.
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