21 JAN 13 Hebdomadaire Paris 25 AVENUE MICHELET 93400 SAINT OUEN - 01 40 10 30 30 Surface approx. (cm²) : 1872 N° de page : 1-3 Page 1/7 PAIEMENT SANS CONTACT, BONS PLANS, CONSEILS, PUBLICITE. LA RÉVOLUTION SMARTPHONE SNAPP 4727305300524/GPP/OTO/2 Eléments de recherche : FIDME : application pour mobiles de programmes/cartes de fidélité, toutes citations 21 JAN 13 Hebdomadaire Paris 25 AVENUE MICHELET 93400 SAINT OUEN - 01 40 10 30 30 Surface approx. (cm²) : 1872 N° de page : 1-3 Page 2/7 FOCUS Pub, bons plans, paiement : demain, le smartphone à tout faire Un Français sur deux est déjà équipe d'une tablette ou d'un smartphone. Nos appareils connectés ont bouleversé notre façon d'acheter. Revue des tendances, ce qui existe aujourd'hui et ce qui devrait arriver demain. LE PARCOURS DE L'ACHETEUR MOBINAUTE I-Je passe devant une boutique. Je suis repére, je reçois un message sur mon portable. SNAPP 4727305300524/GPP/OTO/2 2- Dans la boutique, le vendeur me conseille et me transfère un devis personnalisé sur mon téléphone. 3-En route.je compare les prix avec ceux pratiques par les concurrents et je prends aussi l'avis de ma tribu. 4- Chez moi, je passe commande depuis mon portable. Je choisis mon mode de livraison. Eléments de recherche : FIDME : application pour mobiles de programmes/cartes de fidélité, toutes citations 5- Le lendemain, je vais au magasin choisi où ma commande m'attend. Je paie directement avec mon smartphone. 21 JAN 13 Hebdomadaire Paris 25 AVENUE MICHELET 93400 SAINT OUEN - 01 40 10 30 30 Surface approx. (cm²) : 1872 N° de page : 1-3 Page 3/7 DOSSIER RÉALISÉ PAR EMILIE TORGEMEN D B ici à 2020 on tendra plus lf facilement son portable vers la caisse d'un magasin que sa carte bancaire. Les smartphones bouleversent le visage des boutiques. Ils font de nous des consommateurs plus malins, plus enclins à partager nos bonnes adresses, maîs aussi plus surveillés Le portable remplace la carte de crédit Aujourd'hui Ce n'est pas de la science-fiction, plusieurs banques permettent déjà de régler ses achats grâce à des applications de smartphone Le CIC a sa m-carte, BNP Paribas a son système Kix destiné aux téléphones équipes pour le sans-contact (NFC), la BPCE son s-money (lire ci-contre) Et pour les portables non équipes de la technologie NFC f Plusieurs développeurs de logiciels ont créé des solutions, à l'instar de la société nordiste Monext. Didier Brouat, son responsable de paiement, estime que les commerçants ont tout à gagner avec ces portables transformés en cartes de paiement • « Le nerf de la guerre est la collecte d'informations Ces portefeuilles dematénalises ne sont plus uniquement des moyens de paiement maîs aussi des outils de marketing. » SNAPP 4727305300524/GPP/OTO/2 Demain Nos portables NFC remplaceront nos portemonnaies. On prévoit qu'en 2015 un smartphone sur deux sera équipé de cette technologie C'est déjà le cas de la plupart des BlackBerry comme des bestsellers Samsung Galaxy S2 et 3 HTC, Acer, et Nokia s'y sont mis. Bémol de poids, Apple n'a pas voulu de NFC dans FiPhone 5, peut-être pour mieux vendre son modèle suivant. Maîs les consommateurs voudront garder le choix. Les pionniers du paiement mobile PayPal et iTunes continueront d'exister. Avec le smartphone, les boutiques se transforment Aujourd'hui Casino a été le premier en France à tester le « mur virtuel », sorte d'affiche grâce à laquelle le consommateur nomade peut acheter en ligne depuis son mobile. En octobre dernier à la gare Part-Dieu de Lyon (Rhône), les voyageurs ont pu, entre boulot et dodo, scanner le code QR de deux cents produits Casino. Carrefour et le site Rueducommerce.com ont ensuite emboîté le pas La mode dans la distribution est au drive ' avec mon mobile, je commande où et quand je veux, je reçois une alerte au moment ou le produit arrive, je passe le chercher en boutique. « La formule a parfai- tement fonctionné pour notre client Oxybul éveil et jeux avant Noel • elle permet d'éviter la cohue sans risquer de retard de livraison », explique Mike Hadjaj, spécialiste de solutions de m-commerce. Demain Les boutiques deviendront des vitrines, les clients s'y rendront pour toucher les produits avant de finaliser leurs emplettes dans le métro ou sur leur canapé depuis leur portable. Les équipes Internet de But bûchent sur le sujet. « Notre principal chantier 2013 est de faire en sorte que nos vendeurs en magasin puissent récupérer les précommandes faites sur smartphone, explique Vincent Lévy responsable Internet de l'enseigne. Le portable est un outil utile quand il permet notamment d'avoir un choix plus large que sur I 000 à 6 000 m2 d'exposition, maîs il ne remplace pas nos magasins. » Bons plans et shopping entre amis Aujourd'hui Les consommateurs les plus connectés connaissent les applications capables de scanner les codes-barres pour recevoir des comparaisons de prix Sephora utilise la technologie Mobile Voice pour que ses clients lisent les avis et commentaires d'anonymes ou de leurs amis. Une série d'applications (MyShop-anion, ShopWithYour- Eléments de recherche : FIDME : application pour mobiles de programmes/cartes de fidélité, toutes citations 21 JAN 13 Hebdomadaire Paris 25 AVENUE MICHELET 93400 SAINT OUEN - 01 40 10 30 30 Surface approx. (cm²) : 1872 N° de page : 1-3 Page 4/7 Friends) permet de communiquer avec ses amis avant, pendant ou après son shopping. Parfait pour une horde d'adolescents lâchés dans un centre commercial pendant les soldes. Demain Les émanations des réseaux sociaux auront la cote, particulièrement auprès des 15-25 ans. Des applications transformeront nos amis en VRP sur le modèle de l'anglais Sharedise. Le principe est diabolique : Manon, 16 ans, photographie les escarpins qu'elle vient de s'offrir avec son smartphone. Ce faisant, elle fait la publicité de la marque de ces chaussures et si ses « amis » cliquent sur ce lien, elle recevra quèlques euros. Pub et carte de fidélité sur le mobile Aujourd'hui « A proximité d'un magasin Auchan, on reçoit des offres flash, des alertes sur des produits pour lesquels on espère des promotions, etc., explique fièrement Julien Saumande, directeur de Phocéis et créateur de l'application My Auchan. Nous avons misé sur la géolocalisation. » L'Oréal et Starbucks ont lancé une campagne de ce type dès 2010 en Grande-Bretagne. Evidemment, il faut que le client soit volontaire pour recevoir ce type de publicité. Les cartes de fidélité plastifiées en- SNAPP 4727305300524/GPP/OTO/2 combrent nos portefeuilles, plus pour longtemps. En plus du gain de place, le portable garde en mémoire les achats et propose les réductions quand le consommateur se trouve en rayons. Signe des temps, deux poids lourds, Voyages-Sncf.com et la Caisse d'épargne, ont abandonné les S'Miles pour lancer des programmes de fidélité maison et disponibles sur mobile. Plus branche et plus ludique, FourSquare, très en vogue chez les geeks, troque réductions et avantages contre de la fidélité et de la notoriété. A travers cette application, le mobinaute peut indiquer où il se trouve et accumuler des « badges » ou devenir le « maire » de son café préféré. A chaque fois qu'il « joue », l'utilisateur fait en fait de la publicité auprès de sa communauté, ce que rétribue le commerçant. Demain La pub sur le portable, jugée trop intrusive, ne fera pas recette. En revanche, les cartes de fidélité fonctionneront à plein parce que les consommateurs sont de plus en plus malins. « Equipe d'une m-carte de fidélité, le consommateur sait bien que ses achats sont tracés, analyse Mike Hadjaj, en échange, il veut être traité comme un VIP : bénéficier d'offres exclusives, de promotions plus intéressantes. » Donnant-donnant. En proposant les services de fidélité sur mobile, le parfumeur Marionnaud cible un public jeune et urbain. (ip/Thomas More! Fort i Eléments de recherche : FIDME : application pour mobiles de programmes/cartes de fidélité, toutes citations 21 JAN 13 Hebdomadaire Paris 25 AVENUE MICHELET 93400 SAINT OUEN - 01 40 10 30 30 Surface approx. (cm²) : 1872 N° de page : 1-3 Page 5/7 BPCE transforme le smartphone en portemonnaie électronique L e sketch de Muriel Robin « l'Addition » dans lequel une tablée chipote pour savoir le montant que chacun paiera va prendre un coup de vieux. L'application S-Money développée par la Banque populaire-Caisse d'épargne (BPCE) permet de faire des virements immédiats de personne à personne depuis son mobile. Il s'agit d'un portemonnaie électronique alimenté par un compte bancaire. L'utilisateur effectue un virement crédité instantanément à son destinataire à condition qu'il ait lui-même souscrit au service. Le destinataire peut être un ami ou un commerçant. Pour l'instant l'opération est en test à Toulouse (Haute-Garonne), Nantes (Loire-Atlantique), Rennes (Ille-etVilaine) et Bordeaux (Gironde). En deux mois, cinq cents commerçants ont été équipés. « Nous cherchons à créer plusieurs écosystèmes locaux dans lesquels les usagers puissent trouver des commerces équipés, puis nous nous déploierons plus largement selon les opportunités », détaille Fabrice Denèle, le directeur stratégie de paiement chez BPCE. Cette application simple permet de patienter avant la généralisation de la technologie NFC, sur laquelle les chercheurs de la BPCE travaillent en parallèle. «Nous n'opposons pas ces sujets, nos clients ont besoin de plusieurs solutions, nous leur offrirons le choix », explique Fabrice Denèle. A Nice (Alpes-Maritimes) et à Strasbourg (Bas-Rhin), BPCE a ainsi essayé avec Visa de lancer des mobiles NFC en ajoutant une petite carte mémoire à certains téléphone. Des virements immédiats de personne à personne depuis un mobile SNAPP 4727305300524/GPP/OTO/2 Dans le secteur des paiement, la question est toujours celle de la poule et de l'œuf : les commerçants ne s'équiperont de nouveaux terminaux NFC que si de nombreux clients utilisent le moyen de paiement concerné ; et réciproquement les utilisateurs ont besoin que beaucoup de commerçants soient équipes pour pouvoir l'adopter. A cela vient s'ajouter les petites anicroches entre banques et opérateurs de télécoms, à Nice et à Strasbourg les géants de la téléphonie, qui exigent une rémunération pour l'utilisation de la carte SIM, ont par exemple accusé BPCE de vouloir les doubler. Eléments de recherche : FIDME : application pour mobiles de programmes/cartes de fidélité, toutes citations 21 JAN 13 Hebdomadaire Paris 25 AVENUE MICHELET 93400 SAINT OUEN - 01 40 10 30 30 Surface approx. (cm²) : 1872 N° de page : 1-3 Page 6/7 Snapp : la PME qui dématérialise les cartes de fidélité A vec une vingtaine de salariés, Snapp, localisé près de Bordeaux (Gironde), a conquis environ 3 000 enseignes soit 1,8 million d'utilisateurs dans 80 pays En France, la toute jeune start-up créée en 2005 a converti Monoprix, Leclerc, Virgin, etc Son produit miracle ? L'application maison FidMe, une simple carte de fidélité sur mobile, traduite dans quinze langues ' « Nous sommes devenus le leader europeen Le créneau est porteur, explique son PDG Jean-Benoît Charreton, les cartes de fidélité sur mobile sont simples d'utilisation et proposent un vrai plus » Une offre compatible avec tous tes téléphones La fidelité, c'est vendeur, donc Même son de cloche chez Manonnaud, l'un des adeptes de FidMe . « Notre système de points de fidélité est un historique nos clients gagnent un point sur leur carte à chaque euro dépense et reçoivent un chèque de 7,50 € au bout de 150 points, rappelle Caroline Puons, directrice e-commerce du parfumeur. En proposant les services dè fidélité sur mobile, nous ciblons un public plus jeune, plus urbain et renforçons une connivence avec nos clients » En souscrivant a FidMe compatible avec tous les teléphones (du dernier iPhone au plus vieux Nokia), les enseignes n'ont pas à gérer la fragmentation des systèmes mobiles. Du coup, quand le géant Apple s'est lancé à son tour sur le marche de la carte de fidélité sur portable avec son outil Passbook, Jean-Benoît Charreton est resté zen, il a adapté son application. Les SNAPP 4727305300524/GPP/OTO/2 Jean-Benoît Charreton, PDG de Snapp société éditrice de l'application FidMe. dernières versions de FidMe peuvent être enregistrées sur Passbook comme sur le Portefeuille, l'équivalent signé Windows Le business model de la PME est simple et efficace Les grandes enseignes (Auchan, Décathlon, Ikea, etc.) paient pour être présentes dans ce portecarte, pas le grand public m les petits commerçants. L'application ne « pollue » pas nos portables avec de la publicité. En revanche, elle propose des services comme la géolocalisation des commerces ou le check-in, qui permet d'indiquer sa présence dans un magasin partenaire afin de remporter des cadeaux après un certain nombre de passages. Snapp nourrit a présent de grandes ambitions. « Nous voulons intensifier notre présence en Europe et mettre en place des fonctions de monétisation », révèle sonjeune patron. L'idée est de proposer aux enseignes l'envoi payant de coupons de réductions directement sur le téléphone portable du client. Réalité augmentée : des applications de plus en plus performantes • Les marketeurs n'hésitent pas à emprunter leurs armes aux militaires pour mieux nous poussera l'achat. La réalité augmentée est en effet issue de la simulation aérienne : il s'agit de superposer des informations sur une photo ou une vidéo, de façon à l'enrichir, ou « l'augmenter », de données techniques comme le prix, etc. Chez lkea, depuis des années, les équipes en Suède ont développé l'application Irkam qui permet de glisser un canapé du catalogue sur l'écran de l'ordmateurgrâce à sa caméra intégrée, d'ajuster sa taille, d'effacer les zones inutiles pour avoir une idée de ce qu'il rendra dans notre salon. Et la marque suédoise est déjà passée à l'étape suivante. « Notre catalogue publié en septembre bénéficie d'une extension de contenu en réa I ite augmentée : en passant son smartphone audessus de certaines pages, on voit des vidéos qui montrent par exemple qu'il suffit d'ajouter quèlques pièces de textile pour changer complètement l'ambiance déco de sa chambre », explique Stéphanie Jourdan, directrice marketing adjointe de l'enseigne en France. Eléments de recherche : FIDME : application pour mobiles de programmes/cartes de fidélité, toutes citations 21 JAN 13 Hebdomadaire Paris 25 AVENUE MICHELET 93400 SAINT OUEN - 01 40 10 30 30 Surface approx. (cm²) : 1872 N° de page : 1-3 Page 7/7 Instantanéité et géolocalisation L'AVIS DL. t> Philippe TORRES, responsable conseil & stratégie numérique de la cellule de veille technologique l'atelier BNP Paribas « Le portable est au cœur du business » Qui sont les acteurs du commerce sur mobile? La question est plutôt quels acteurs ne sont pas passés au mobile. Dans unpremiertemps,tous les marchands en ligne type Amazon s'y sont mis, puis les spécialistes de la vente à distance, suivis par les géants de la distribution. Peu importe la taille ou le secteur, on assiste à une multiplication des mcommerçants (NDLR : commerçants sur mobile) : Bagalam, un tout petit vendeur de bijoux, intègre des solutions de paiement sur portable, c'est un moyen de se faire connaître. Et la Plateforme du bâtiment, un distributeurde matériaux pour les professionnels, propose à ses clients la géolocalisation des stocks. Quelles sont les tendances ? Il y a deux ou trois ans, le mobile était encore un outil marketing, aujourd'hui il est au coeur du business. Le portable doit rapporterdirectement. Cela concerne évidemment la phase du paiement, maîs aussi toute une SNAPP 4727305300524/GPP/OTO/2 architecture de services, comme la localisation des produits et la livraison. L'objectif est qu'il n'y ait plus de rupture dans le parcours du client entre la boutique, le site Internet sur son ordinateur et la navigation mobile. Y a-t-il une guerre sur mobile entre les enseignes traditionnelles et les « pure players » qui ne sont que sur Internet ? Bien sûr. L'offensive la plus importante a été celle d'Amazon en juillet2011: son application Price Check proposait aux clients 5 $ (3,70€)de réduction sur les produits consultés dans les magasins physiques s'ils achetaientfinalement sur Amazon ! Tollé de la grande distribution, Walmart en tête, qui ont accusé l'e-commerçantde concurrence déloyale en s'appuyant sur un réseau qui n'était pas le sien. Les enseignes classiques doivent impérativement être présentes sur ce créneau, sinon ceux qu'on appelle aussi les « barbares » prendront leur place. Avoir recours à la réalité augmentée reste très coûteux. Le prix d'une campagne, qui descend rarement en dessous de 20 000 € à 25 DOO €, peut s'élever jusqu'à 70 DOO € et même 100 000 €. Mieux vaut donc ne pas se tromper. Quand les opticiens Atol font essayer des lunettes virtuelles en calant son visage au centre de son écran ou quand le fabricant de stores Dickson montre le rendu de ses produits dans le cadre de la maison de futurs clients, c'est amusant mais pas sûr que cela génère beaucoup de ventes. Une leçon qu'a bien retenue le confiseur Cadbury, en lançant une application clairement et simplement pour faire le buzz : il s'agissait de jouer à taper sur des canards virtuels qui surgissaient autour de la barre chocolatée, elle, bien réelle. Les applications les plus prometteuses sont celles qui s'appuient sur les atouts du mobile : instantanéité et géolocalisation. Par exemple, MeilleurAgents.com permet d'avoir une estimation des prix au mètre carré d'un appartement simplement en le visant avec l'appareil photo de son mobile. Grâce au GPS et à la boussole de l'engin, l'application identifie l'emplacement et l'orientation de la caméra. Puis, elle superpose sur l'image, en temps réel, les estimations de prix tirées de sa base de données. Eléments de recherche : FIDME : application pour mobiles de programmes/cartes de fidélité, toutes citations