ALOETHEATREETTEXTESENPAROLESPRESENTENT Espace Roseau – 14h00 Du 5 au 27 juillet 2014 - Avignon Durée du spectacle : 1h15 Extrait : http://caspevi.com/touche-moi S outiens : DRAC Guadeloupe – Région Guadeloupe - Association Beaumarchais – Théâtre de Saint Maur - Textes en Paroles - Centre culturel de la Vénerie de Bruxelles – Aloé Théatre C ontact – Diffusion Stéphanie Gamarra – www.stephycom.com 06 11 09 90 50 – [email protected] Synopsis Rosa, prof de piano de 30 ans, a deux soucis dans la vie : sa mère et son complexe de grosses fesses. Pour prendre de la distance, Rosa fini par débarquer en Guadeloupe où, alors qu’elle attend son élève, elle nous invite à plonger dans sa tête. Sous le chapiteau de ses névroses, le petit cirque de Rosa nous apporte sa joie de vivre. Les deux comédiennes mènent la parade, incarnant tour à tour avec humour et émotion, Rosa, « La mère méduse », « Lucien le vélo », « Marcel le type sans type » et bien d'autres encore, racontant en tourbillons tendres et joyeux le parcours d'une jeune fille qui devient femme. "Touche-moi" est avant tout le parcours initiatique intérieur que traverse, cahin-caha, une jeune femme d'aujourd'hui, une jeune femme de son temps. Elle s'y débat, de façon drôle et touchante, contre les humiliations de sa mère et essaye, bec et ongles, de devenir une femme. Tout simplement. Un monologue à deux voix et multiples personnages. Note des auteures Le complexe Le complexe peut supprimer ou ralentir toute possibilité de réaction, ou toute activité chez quelqu'un. Les complexes naissent souvent à l'adolescence. Mais d'où viennent-ils et où s'enracinent-ils ? Notre personnage Rosa Moi est complexée par ses fesses qu'elle dit "monstrueuses", car elle s'est construite avec le regard de sa mère lui imposant une paire de fesses énormes, par honte et jalousie. Les relations mère-fille. La partie qui se joue entre une mère et sa fille est déterminante pour le devenir de la fille. Pour les filles, impossible d'échapper à leur mère, on se construit toujours par rapport à elle que ce soit en miroir ou en opposition, c'est notre premier modèle. Rosa Moi jeune femme de trente ans s'interdit le succès, freine et éteint son désir de vivre et de se réaliser, pour ne pas être plus heureuse que sa mère, ne pas perdre son amour, rester sa toute petite fille. Rosa osera-t-elle devenir une femme ? Réussira-t-elle à couper la corde de piano qui la lie à sa mère ? LA MÈRE DE ROSA. – Tu sais, tu m’as fait honte tout à l’heure quand j’ai vu tes fesses s’étaler sur le tabouret du piano. J’ai eu honte de toi. On a le corps qu’on mérite ma puce. Pourquoi ce titre ? Le titre "Touche-moi " fait écho aux touches du piano, objet à travers lequel se jouent tous les conflits, les humiliations, mais aussi les vibrations et l'amour fusionnel de la mère de Rosa pour sa fille. Le piano, qu'elle fait pour faire plaisir à sa mère qui ne l'a jamais touchée, devient le masque de tous ses désirs. Phrase très intime, qui peut rendre vulnérable, créé un trouble aussi bien pour celui qui la dit que celui qui la reçoit, la demande "Touche-moi " renvoie aussi bien au toucher physique, qu'au toucher du cœur. C'est grâce à différentes rencontres et à des regards aimants que nos peurs peuvent se dissiper… Notes de mise en scène Au tout début, « Touche-moi » a été écrit pour être joué par une seule comédienne. Certes des tas de personnages interviennent – la mère méduse, Lucien le vélo, Le type sans type, Madame Paula et son mari – mais le personnage clé dont on suit les méandres intérieurs, c’est Rosa Moi. Pourtant, devant la complicité magnifique de Charlotte et Magali, ce fut comme une évidence : elles devaient jouer ce texte ensemble. Il suffisait de trouver la petite musique intérieure qui les ferait danser à l’unisson. Une distanciation au service de la dramaturgie Plongés dès le début de la pièce dans la tête et dans les pensées de Rosa, tout devenait alors possible : dans le cirque qu’est devenue sa vie, son vélo Lucien lui fait bien des leçons de morale ! Et puis ces conversations continuelles, qu’elle entretien avec elle-même, permettait le partage du texte de Rosa entre les deux comédiennes. Mais une question se posait alors : qui était les deux personnes sur scène ? Ni Rosa, ni Lucien, ni Madame Paula et pourtant tous à la fois. C’est à ce moment que la distanciation – avec l’apparition d’un plan narratif supplémentaire – pouvait expliquer tout, en apportant bien plus encore. Et si c’était deux clowns qui, tombant par hasard sur un texte, décidaient de nous en raconter l’histoire. Un univers fort, qui teinte chaque facette du spectacle. Une piste de cirque toute bleue. La couleur des garçons pour raconter l’histoire de Rosa qui a tant de mal à être une fille, à devenir femme. D’ailleurs tout est bleu. Sauf le petit piano de plastique rose. Symbolique tout ça. Et puis la rondeur de cette piste. Le rond c’est le symbole de la mère. Le sable, c’est encore la mère. Tout est mère. Comme dans la vie de jeune femme. Deux valises bleues, celles où se cachent les éléments de la vie de Rosa. Ces valises que l’on traîne tous, bien trop lourdes pour nous. Et puis cette fille timide. Comme le disait Jacques Brel « …une valise à chaque mains… » pour raconter les bras pendants… Et puis le travail physique avec les comédiennes. Teinté de technique de clown, de mime, de précision physique, d’effets miroirs, toujours au service de l’histoire de Rosa. Et puis il suffisait de jeter là dessus quelques confettis, des poignées de poésie, quelques notes de musiques jouées sur un piano d’enfants, des personnages grotesques et attachants et une petite chanson douce qui entre en nous quelque part et se met à résonner très fort, très très fort Philippe Beheydt L’équipe C harlotte Boimare Après une formation au cours Perimony, au conservatoire du 20ème arrondissement et lors de stages de théâtre russe et américain, Charlotte Boimare débute au théâtre dans "Deux femmes pour un fantôme" de René de Obaldia . Elle poursuit au théâtre, notamment avec "Orgasme adulte échappé du zoo" de Dario Fo et Franca Rame mis en scène par Franck Victor, qu'elle joue en 2003 à l'Aktéon et au Petit Hébertot et qu'elle reprend en 2007 au Petit Gymnase et à L'Essaion. Elle travaille également avec Christophe Botti pour la pièce "Lit et autres possibilités" et avec Michel Laliberté qui met en scène "Cuisine et dépendances" où elle interprète le rôle de Martine, à l'Aktéon puis à l'Essaion pendant plus de 200 représentations. Elle tient le rôle principal dans de nombreux courts- métrages. En 2009, avec une scénariste et un réalisateur elle crée le personnage de " Madame Imbuvable " qui va devenir une série pour le web. A partir de 2010, elle tient un rôle important dans une série à succès " Plus belle la vie " pendant un an et demi. Elle y reviendra à partir de juin 2014. En 2011, elle co-écrit avec Alexandra Jussiau le seule en scène « Norma dans tous ses états ». Charlotte Boimare enchaîne les tournages de fictions pour le cinéma et la télévision depuis 2012 et se consacre aujourd’hui à la production de « Touche-moi ». M agali Solignat Elle découvre enfant le théâtre avec Patrick Cheval au Centre des Arts et la Culture de Pointe-à-Pitre. Au cinéma, à quatorze ans, elle figure dans "Le cri des negmawons" de Tony Coco-Viloin et continuera une étroite collaboration plus tard en tournant et mettant en scène plusieurs de ses films dont « Lettre à Irène » et « Adriana le cahier noir ». Elle se forme trois ans à l’École d' Art Dramatique Périmony à Paris. Peter Watkins la retient dans le chef d’oeuvre cinématographique « La Commune », étudié en histoire du cinéma. De retour en Guadeloupe, avec Eddie Arnell, elle joue plus de cent fois « Humour Noir Rire Jaune » dans le rôle de Fleur-Anne, invité au festival de la Dominique par José Pliya. Toujours sous la direction d’Eddie Arnell elle ouvre "La Boîte de Pandore" en résidence à l’Artchipel, scène nationale de Guadeloupe. Elle écrit "Touche-moi" à quatre mains avec Charlotte Boimare, sélectionné par Textes en paroles, suivi d’une série de lecture en février 2012 dans différents lieux en Guadeloupe, en juin au festival Coq’art à Bruxelles et à la SACD de Paris et le 18 octobre 2012 au salon du livre de Pointe à Pitre. La création s’est faite le 11 mai 2013 au festival Cap excellence. Elle a travaillé sous la direction de Gerty Dambury la pièce « Jaz » en lecture avec la collaboration de Koffi Kwahulé. Sous la direction de José Pliya elle lit plusieurs textes de jeune public avec Harry Baltus, dont « la Médaille » de Marie-Thérèse Picard créée au festival TAG à l’Artchipel en avril 2013. Elle interprète actuellement "Concoyet à la recherche du bonheur", spectacle de clown musical avec Jean Tamas et « la Voyageuse » de Josette Martial, mis en scène de Gianluca Enria. Elle transmet le théâtre de la maternelle aux options théâtre du lycée. Elle est directrice artistique de « La Compagnie Aloé Théâtre » depuis 2004. P hilippe Beheydt Né en 1971 à Bruxelles, c’est en cours de théâtre que Philippe Beheydt découvre l'écriture théâtrale contemporaine et qu'il écrit sa première pièce « Le manteau ». Pour son second texte - "Une ombre sur un mur blanc" - il devient boursier de l'Association Beaumarchais, présenté à Avignon en 1998 dans sa propre mise en scène. En 2001, il obtient à nouveau le soutien de l'Association Beaumarchais pour "La boîte en coquillages". En 2003, il présente au Festival d'Avignon deux mises en scène : « La Monstre » d'Emmanuelle Delle Piane et « Sentinelle » un de ses textes. Pour « A un jet de pierre de Pristina », il obtient une première bourse du Centre National du Livre, qui le soutiendra à nouveau, quelques années plus tard pour l'écriture de "Dans le secret de ma paume". Depuis 2008, il est metteur en scène et auteur associé au Théâtre du Méridien de Bruxelles. Depuis il a été nominé comme meilleur auteur de la saison 2007-2008 en Belgique au Prix de la critique pour "A un jet de pierre de Pristina". En 2008-2009, il y monte "Dans le secret de ma paume" dont un des deux comédiens est nominé comme meilleur comédien de la saison. À nouveau nominé dans la catégorie « meilleur auteur » pour la saison 2009-2010 avec "La boîte en coquillages". Comédien, metteur en scène et scénariste, auteur d'une vingtaine de textes de théâtre, publié aux Editions du Laquet, aux Editions Lansman, aux Editions de la Gare, aux Editions de l'Amandier et aux Editions Alna, il est également directeur artistique de la Cie MAPS de Bruxelles. Il a publié "Je me suis fait beau", recueil de nouvelles, aux Editions La Muette. Il vient de termine une formation scénario à la FEMIS. A la rentrée il mettra en scène « De mémoire de papillon » à Bruxelles qu’il a co-écrit avec Stéphanie Mangez. Dans la foulée, il montera pour sa compagnie MAPS « Exils 1914 » écrit avec Stéphanie Mangez et Emmanuel De Candido, toujours à Bruxelles. Jeu et écriture : Charlotte Boimare Magali Solignat Mise en scène / scénographie : Philippe Beheydt Collaborateur artistique : Matthieu Jeanne Lumières : Denis Shlepp Costumes : Morgan La Compagnie Aloé Théâtre / Association Textes en paroles, dans le cadre de son projet « Ecritures d’Îles », cofinancé par le programme Interreg IV / DAC Guadeloupe / Théâtre de Saint-Maur-desFossés La Compagnie Aloé Théâtre Magali Solignat - [email protected] Textes en Paroles Cécilia Colomb - [email protected] Fiche technique à minima