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MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Mises en garde et précautions importantes
Mortalité accrue chez les patients âgés atteints de démence
Le risque de décès chez les patients âgés atteints de démence et traités avec des
antipsychotiques atypiques est plus élevé que chez ceux recevant un placebo. L’analyse de
treize essais contrôlés par placebo portant sur plusieurs antipsychotiques atypiques (durée
modale de 10 semaines) et regroupant ce type de patients a révélé une augmentation
moyenne du risque de décès par un facteur de 1,6 chez les patients traités par le
médicament. Bien que les causes de décès aient été variées, la plupart des décès semblaient
être d’origine cardiovasculaire (p. ex. insuffisance cardiaque, mort subite) ou infectieuse
(p. ex. pneumonie) (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS - Populations
particulières, Patients gériatriques atteints de démence de type Alzheimer).
Généralités
Régulation de la température corporelle
Les médicaments antipsychotiques peuvent perturber la capacité de l’organisme à diminuer la
température centrale du corps. Il est recommandé de faire preuve de prudence lorsqu’on prescrit
RISPERDAL (rispéridone) à des patients sujets à subir des conditions pouvant favoriser l’élévation
ou la baisse de la température centrale, conditions telles que l’exercice intensif, l’exposition à des
températures extrêmement chaudes ou froides, l’administration concomitante de médicaments à action
anticholinergique ou l’exposition à des situations déshydratantes (voir EFFETS INDÉSIRABLES -
Effets indésirables du médicament déterminés depuis la commercialisation).
Phénylcétonurie
La phénylalanine entre dans la composition de l’aspartame. Les comprimés RISPERDAL
M-TAB (rispéridone) contiennent de la phénylalanine (0,14, 0,28, 0,42-0,56, 0,63 et 0,84 mg
par comprimé de 0,5, 1, 2, 3 et 4 mg, respectivement).
Intervalle QT
Comme avec les autres antipsychotiques, il faut être prudent lors de la prescription de RISPERDAL
chez les patients aux antécédents d’arythmie cardiaque, chez les patients avec un syndrome du QT
long congénital, et en association avec des médicaments connus pour allonger l’espace QT.
Carcinogenèse et mutagenèse
Carcinogenèse
Des études de carcinogénicité ont été menées sur des souris Swiss albinos et des rats Wistar. La
rispéridone était administrée dans la ration alimentaire à des doses de 0,63 mg/kg, 2,5 mg/kg et
10 mg/kg pendant 18 mois pour les souris et 25 mois pour les rats. Ces doses correspondaient à
2,4, 9,4 et 37,5 fois la dose maximale recommandée chez l’être humain (DMRH) (16 mg/jour)
exprimée en mg/kg. En se basant sur une posologie en mg/m2, ces doses correspondaient à 0,2,
0,75 et 3 fois la DMRH (dans le cas des souris) ou à 0,4, 1,5 et 6 fois la DMRH (dans le cas des
rats). On n’a pas atteint une dose maximale tolérable pour la souris mâle. On a observé une
augmentation statistiquement significative du nombre d’adénomes de l’hypophyse, d’adénomes