3/7 1S SVT– cours vision 1
III. La rétine.
A. Organisation.
Doc. 1 et 2 : Les cellules photoréceptrices de la rétine sont les cônes et les bâtonnets.
Elles sont localisées dans la couche cellulaire la plus externe de la rétine.
Doc. 1 : Chaque photorécepteur est lié à un neurone bipolaire, lui-même connecté à
un neurone ganglionnaire dont le prolongement cytoplasmique constitue une fibre du
nerf optique.
B. Les photorécepteurs : des cellules nerveuses.
Doc. 3 Cette étude montre que le cône réagit à un stimulus lumineux par une
variation du potentiel électrique de sa membrane. Cette cellule est donc sensible à la
lumière.
De plus, on constate que plus l’intensité du stimulus est importante, plus la variation
du potentiel électrique l’est également, jusqu’à une valeur qui semble être maximale.
Doc. 1 à 3 : La rétine est un tissu nerveux car elle est constituée d’un ensemble de
cellules nerveuses interconnectées. Elle possède la propriété de réagir par une
variation de potentiel électrique à une stimulation extérieure (ici la lumière), ce qui
est une propriété caractéristique d’un récepteur sensoriel.
Les cellules photoréceptrices de la rétine constituent l’assise cellulaire périphérique
de cette fine membrane. Ce sont de petites cellules, allongées et très fines, renfermant
un pigment photosensible et réagissant à un stimulus lumineux par une variation de
potentiel électrique. Ces cellules sont connectées à des neurones qui forment les
fibres du nerf optique.
C. Les deux types de récepteurs.
1. Vision centrale, périphérique et sensibilité des récepteurs.
Doc. 1 et 2 : La vision centrale se fait au niveau de la fovéa, essentiellement garnie
de cônes. Ceux-ci étant peu sensibles, elle nécessite un plus fort éclairement (vision
diurne). Du fait de la densité maximale des cônes, l’acuité visuelle est excellente dans
ces conditions. Comme cette vision implique les différentes catégories de cônes, la
vision des couleurs est possible.
La vision périphérique fait, quant à elle, appel aux portions de rétine situées en
dehors de la fovéa, plus riches en bâtonnets qu’en cônes. Du fait des caractéristiques
des bâtonnets, la vision périphérique est donc possible même si l’éclairement est
faible (vision nocturne) ; en revanche, la vision périphérique est peu précise. Les
bâtonnets ne permettent pas de distinguer les couleurs (une seule sorte de
photorécepteurs) et la vision s’effectue donc en « nuances de gris ».
Doc. 1 et 2 : La lecture nécessite un bon éclairement puisqu’elle est réalisée par les
cônes (photorécepteurs ultra-majoritaires dans la fovéa), qui sont peu sensibles
(moins que les bâtonnets). Or, cette zone où la densité des cônes est maximale est de