BULLETIN DE L’EISS
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DIRECTION RÉGIONALE DE SANTÉ PUBLIQUE Septembre 2013 | Numéro 8
ESPACE
INFORMATIONNEL EN
SURVEILLANCE DE LA
SANTÉ
DE LA POPULATION
DE LA CAPITALE-NATIONALE
1. POPULATION
En 2011, la région compte tout près de 700 000 habitants, comparativement à 650 000 dix ans
plus tôt, soit une augmentation d’environ 40 000 résidents.
Le vieillissement de la population se poursuit. En 2011, l’âge médian atteint 43,5 ans; il était de
30,1 ans en 1981. On note également un recul du poids démographique des 0-14 ans et une
hausse de celui des 65 ans et plus. En 2010, la proportion de personnes âgées dans la Capitale-
Nationale est la plus élevée parmi les grandes régions canadiennes.
Le territoire De la Jacques-Cartier a la population la plus jeune. On y observe aussi la plus forte
croissance démographique entre 2006 et 2011, suivie de près par celle de La Source. À l’opposé,
l’âge médian est le plus élevé dans Charlevoix, qui est aussi le seul territoire à avoir connu une
décroissance de sa population.
7. PAUVRETÉ ET REVENU
En 2010, la région compte 8,9 % de personnes vivant sous le seuil de faible revenu, selon la
Mesure de faible revenu après impôt, comparativement à 12,6 % pour l’ensemble du Québec.
Depuis 2001, la proportion régionale n’a jamais dépassé 10 % et se situe toujours en deçà de la
valeur québécoise. L’insuffisance du revenu est une réalité vécue par 10 % des 0-17 ans et 2 %
des 65 ans et plus. Quant au revenu par habitant, il n’a cessé de croître. En 2009, il était de
35 793 $, soit 13 000 $ de plus qu’en 1997.
En 2005, selon le Seuil de faible revenu après impôt, c’est la population de Basse-VilleLimoilou
Vanier qui est de loin la plus touchée par la pauvreté (30,4 %).
11. ESPÉRANCE DE VIE
Depuis une vingtaine d’années, l’espérance de vie à la naissance dans la région n’a cessé de
croître, pour se situer en 2005-2009 à 81,3 ans, soit légèrement au-dessus de la moyenne
québécoise. L’espérance de vie à 65 ans a aussi connu une croissance importante, et elle
s’établit en 2005-2009 à 20,1 ans.
En 2005-2009, Basse-VilleLimoilouVanier se distingue avec une espérance de vie à la
naissance sexes réunies (76,9 ans) nettement inférieure à la valeurs québécoise. Le CSSS de
Charlevoix et le territoire de CLSC Orléans se démarquent également avec des espérances de
vie à la naissance plus faibles. Notons que l’écart régional pour l’espérance de vie à la naissance
observé entre Basse-VilleLimoilouVanier et Sainte-FoySilleryLaurentien a augmenté,
passant de 5,0 ans en 1990-1994 à 6,4 ans en 2005-2009.
L’espérance de vie est une mesure de durée de vie. Son calcul est basé sur l’hypothèse d’une
stabilisation de la mortalité par âge observée durant une période donnée. Lorsque la mortalité
diminue dans le temps, l’espérance de vie obtenue entraîne une sous-estimation de la longévité
moyenne véritable.
15. PRINCIPALES CAUSES DE MORTALITÉ
En 2008, les plus importantes causes de mortalité sont les tumeurs malignes, les maladies du
cœur, les maladies vasculaires cérébrales, les maladies des voies respiratoires inférieures, la
maladie d’Alzheimer et les traumatismes non intentionnels. Entre 1981 et 2008, la proportion des
tumeurs malignes a augmenté de 25 % à 34 %, alors que celles des maladies du cœur et des
maladies vasculaires cérébrales ont diminué, respectivement de 33 % à 18 % et de 8 % à 5 %.
Les principales causes de décès ont été déterminées à partir d’une liste réduite de 50 causes
utilisée par Statistique Canada. Celle-ci a été établie à partir d’une liste plus détaillée de 113
causes, élaborée à l’origine par le National Center for Health Statistics.
31. ACTIVITÉ PHYSIQUE
Selon la définition employée par Statistique Canada, près de la moitié des 12 ans et plus étaient
inactifs physiquement durant les loisirs en 2009-2010. En 2007-2008, cette proportion ne varie
guère si l’on tient aussi compte des déplacements de transport. Par ailleurs, selon la définition de
l’INSPQ, en 2009-2010, un jeune de 12-17 ans sur quatre est peu ou pas actif durant ses loisirs,
et un adulte sur cinq est sédentaire. Notons que dans Charlevoix, le pourcentage de sédentaires
chez les 18 ans et plus surpasse la valeur québécoise.
32. TABAGISME
En 2009-2010, 20 % des 12 ans et plus sont des fumeurs. Malgré le recul de cette habitude ces
dernières années dans la Capitale-Nationale, en particulier chez les femmes, la proportion
demeure nettement plus élevée que celle observée dans de nombreuses autres grandes régions
canadiennes.
Environ les trois quarts des fumeurs fument quotidiennement. Quant au nombre de cigarettes
fumées par jour dans la région en 2007-2008, il est de 11 et plus chez 10 % des 12 ans et plus.
À l’échelle des territoires de CSSS et CLSC en 2007-2008, en comparaison de l’ensemble du
Québec, la situation est plus problématique dans Basse-VilleLimoilouVanier : on y compte en
proportion plus de fumeurs, plus de fumeurs réguliers ainsi que plus de personnes fumant 11
cigarettes et plus par jour.
37. DIABÈTE
En 2006-2007, le taux de prévalence du diabète chez les 1 an et plus de la région est inférieur à
celui du Québec. Tout près de 39 000 personnes en sont atteint dans la Capitale-Nationale. Cette
maladie est très liée à l’âge : en début de vie, elle est presque inexistante, alors qu’elle touche
près d’une personne sur quatre à partir de 75 ans.
Si, ces dernières années, la prévalence du diabète a augmenté, la mortalité liée à cette maladie a
diminué légèrement, et ce, tant chez les hommes que chez les femmes. En 2005-2008, à
l’échelle sous-régionale, seul le taux enregistré sur le territoire de Basse-VilleLimoilouVanier
surpasse la moyenne québécoise.
Le diabète de type 2, qui compte pour 90 % des cas, se traite notamment par l’adoption d’une
alimentation saine et la pratique régulière d’activités physiques.
38. HYPERTENSION
En 2008, la grande majorité des 18 ans et plus, soit huit sur dix, ont fait prendre leur tension
artérielle au cours de leur dernière visite chez le médecin. La proportion de personnes ayant fait
cette vérification passe de 61 % chez les 18-24 ans à 92 % chez les 65 ans et plus.
En 2007-2008, 17 % des adultes vivent un problème d’hypertension, une condition qui est
observée chez près de deux aînés sur cinq.
39. POIDS CORPOREL
En 2009-2010, tout près de la moitié des 18 ans et plus présentent un surplus de poids,
comparativement à 41 % en 2000-2001. Parmi ces personnes, quatre sur dix souffrent d’obésité,
ce qui représente 13 % de la population adulte. La région se démarque néanmoins de la majorité
des grandes régions canadiennes avec des valeurs moins élevées.
Notons que les hommes sont proportionnellement plus nombreux à avoir un surplus de poids que
les femmes. On observe aussi une augmentation de la prévalence du surplus de poids avec l’âge
chez les personnes de 18 à 64 ans. Par ailleurs, le poids insuffisant demeure un problème
relativement marginal dans la région, avec une proportion de 3 % en 2009-2010.
Parmi les territoires de CSSS et de CLSC en 2007-2008, seul celui de Charlevoix se démarque
du Québec avec une valeur supérieure de personnes faisant de l’embonpoint.
41. INCIDENCE DU CANCER
Dans la région de la Capitale-Nationale, pour la période 2006-2010, on a diagnostiqué un peu
plus de 4 000 nouveaux cancers en moyenne par année. Entre 2001-2005 et 2006-2010, le taux
d’incidence du cancer a diminué chez les hommes, alors qu’il a augmenté chez les femmes.
Néanmoins, il est demeuré plus élevé chez les hommes. Les sièges de cancer les plus souvent
diagnostiqués chez les femmes sont ceux du sein (27 %), de la trachée, bronches et poumon (14
%) ainsi que colorectal (11 %). Chez les hommes, les cancers les plus fréquents sont ceux de la
prostate (21 %), de la trachée, bronches et poumon (19 %) de même que colorectal (14 %). On
observe par ailleurs une augmentation constante de l’incidence du cancer de la trachée,
bronches et poumon chez les femmes, comparativement à une décroissance chez les hommes.
Une modalide recherche de l’EISS permet d’accéder rapidement à un ensemble
de thématiques choisies. Les faits saillants de la région de la Capitale-Nationale s’y
rapportant sont présentés ici par ordre croissant de numéro de thématique. Pour
consulter les données en ligne ou télécharger les documents proposés, il suffit de se
rendre à la page Souvent demandées de la section Données.
FAITS SAILLANTS POUR DES THÉMATIQUES FRÉQUEMMENT DEMANDÉES
Bulletin de l’EISS Septembre 2013 | No 8
Ce bulletin est réalisé par l’équipe Surveillance de la Direction régionale de santé publique
Pour plus de renseignements :
Centre de documentation
Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale
2400, avenue D’Estimauville
Québec (Québec) G1E 7G9
Téléphone : 418-666-7000, poste 217 ou 521
Télécopieur : 418-666-2776
Courriel : cdocagence0[email protected]
2400, avenue D’Estimauville
Québec (Québec) G1E 7G9
En 2006-2010, la région se démarque défavorablement de l’ensemble du Québec en terme
d’incidence tant au total que pour le cancer du sein. À l’échelle sous-régionale, l’incidence totale
du cancer ainsi que pour le cancer de la trachée, bronches et poumon surpasse les valeurs
québécoises dans le territoire de Basse-VilleLimoilouVanier. On constate également des
écarts favorables pour le cancer du sein dans les CSSS de la Vieille-Capitale et de Québec-
Nord ainsi que dans les CLSC de Sainte-FoySilleryLaurentien et d’Orléans.
Le terme « cancer » fait référence à l’ensemble des tumeurs malignes, à l’exclusion de celles de
la peau autres que le mélanome, inscrites au fichier des tumeurs du Québec. À noter que le
mélanome y serait sous-estimé, tout comme le cancer de la prostate et celui de la vessie.
42. MORTALITÉ PAR TUMEURS MALIGNES
En 2005-2007, la Capitale-Nationale fait partie des grandes régions canadiennes ayant les taux
de mortalité par tumeurs malignes les plus élevés. C’est aussi le cas pour le cancer du poumon,
de la trachée et des bronches.
En 2005-2008, le cancer du poumon, de la trachée et des bronches est celui qui cause le plus de
décès, tant chez les hommes que chez les femmes. Il est suivi, chez les hommes, par les
cancers du côlon, du rectum et de l’anus ainsi que de la prostate et, chez les femmes, par le
cancer du sein et par celui du côlon, du rectum et de l’anus. Entre 1990-1994 et 2005-2008, la
mortalité par cancer du poumon a diminué chez les hommes, mais a augmenté chez les femmes.
Durant cette même période, les taux de mortalité de presque tous les autres sièges de cancer ont
connu une réduction.
Sur le plan sous-régional, un seul territoire, soit Basse-VilleLimoilouVanier, présente un taux
de mortalité par tumeurs malignes plus élevé, une situation due en grande partie à une
surmortalité par cancer du poumon, de la trachée et des bronches.
52. INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT ET PAR LE SANG
La principale infection transmissible sexuellement et par le sang (ITSS) en 2007-2011 est de loin
l’infection génitale à Chlamydia trachomatis, avec plus de 1 400 nouveaux cas détectés en
moyenne annuellement. L’hépatite C suit avec un peu plus de 120 nouveaux cas tandis que
l’infection gonococcique en compte une centaine. L’hépatite B représente environ 50 nouvelles
infections, à peine plus que la syphilis infectieuse, tandis qu’on dénombre 25 nouveaux cas
d’infections par le VIH.
En 2007-2011, le taux d’incidence régional de l’infection génitale à Chlamydia trachomatis est
supérieur à celui de du Québec sur le territoire du CSSS Vieille-Capitale et de ses CLSC. Le
territoire de Basse-VilleLimoilouVanier se démarque défavorablement du Québec dans le cas
des hépatites B et C et aussi pour la syphilis infectieuse. Les taux d’hépatite C et de syphilis
infectieuse sont également plus élevés dans Vieille-Capitale et Haute-VilleDes-Rivières.
Les données sur les ITSS ne rapportent qu’une partie des infections contractées dans la
population, puisque celles-ci sont fréquemment asymptomatiques, donc non détectées et non
déclarées.
60. AIR EXTÉRIEUR
En 2010, la région de la Capitale-nationale a vu son pourcentage de jours avec une mauvaise
qualité de l’air atteindre 2 %, soit son plus bas niveau depuis 2004.
Au Québec, les émissions atmosphériques générées par les sources fixes sont attribuables à
l’industrie dans une proportion de 59 % et au chauffage au bois dans une proportion de 25 %.
Dans la région de la Capitale-Nationale, parmi les polluants mesurés, plus de la moitié des
émissions produites par les industries sont du monoxyde de carbone, suivi du dioxyde de soufre
(24 %).
Dans l’ensemble du Québec, plus de la moitié des émissions atmosphériques générées par les
véhicules à moteur émanent des véhicules légers. Suivent de près les camions légers (38 %). Le
monoxyde de carbone constitue de loin, au Québec et dans la région, le principal polluant émis
par les véhicules à moteur.
73. LÉSIONS PROFESSIONNELLES DÉCLARÉES ET ACCEPTÉES
En 2006, on enregistrait 41 nouveaux cas de lésions professionnelles pour 1 000 travailleurs
ayant un emploi dans la région, et la moitié de ces lésions étaient liées à des traumatismes. Le
tronc (incluant le cou) est la partie du corps la plus fréquemment touchée. Les hommes plus que
les femmes subissent des problèmes de santé ou un traumatisme liés au travail. Notons que le
taux d’incidence des lésions professionnelles est plus élevé dans le territoire de Portneuf.
En ce qui concerne la durée moyenne d’indemnisation des lésions, mentionnons que ce sont
celles liées au trouble ou syndrome mental qui, de loin, nécessitent une plus longue
convalescence.
Les données sur les lésions professionnelles proviennent de la Commission de la santé et de la
sécurité du travail (CSST) et ne s’appliquent qu’aux travailleurs couverts par celle-ci. Le bilan
demeure partiel puisque, en raison de certains facteurs, les lésions liées au travail ne sont pas
systématiquement déclarées à la CSST. De plus, certaines catégories de lésions sont
particulièrement peu déclarées par la CSST.
76. BLESSURES ET CHUTES
En 2009-2010, 16 % des personnes de 12 ans et plus se sont blessées au cours des 12 derniers
mois assez gravement pour limiter leurs activités normales. Environ la moitié moins ont été
victimes d’une blessure causée par des mouvements répétitifs. En 2008, 4 % des 65 ans et plus
de la région sont victimes d’une blessure causée par une chute.
Certaines blessures sont sans conséquences importantes, mais d’autres peuvent limiter
grandement les activités normales d’une personne. Les données d’enquêtes nous informent sur
divers types de blessures plus sérieuses survenues sur une période de 12 mois.
87. IDÉES SUICIDAIRES ET SUICIDE
En 2008, 3 % des 15 ans et plus ont songé sérieusement au suicide dans l’année, qu’ils aient ou
non tenté de s’enlever la vie, ce qui représente environ 17 000 personnes.
Le nombre de suicides est en moyenne de 116 par an pendant la période 2005-2009. Le taux
demeure plus élevé qu’au Québec mais on constate une baisse depuis 1995-1999. Notons qu’en
2005-2007 la situation dans la Capitale-Nationale relativement à la mortalité par suicide est la
plus problématique parmi les grandes régions canadiennes.
Si l’on ne note aucune différence selon le sexe au regard des idéations suicidaires, le suicide est
pour sa part nettement plus fréquent chez les hommes, son taux étant environ trois fois supérieur
à celui des femmes. Le phénomène du suicide varie aussi grandement selon l’âge. En
2005-2009, il est moins fréquent chez les 15-19 ans ainsi que chez les aînés, tandis qu’il est plus
présent chez les 45-64 ans.
En 2005-2009, la mortalité par suicide est plus marquée dans Basse-VilleLimoilouVanier, le
taux étant près de deux fois supérieur à la valeur québécoise.
91. DÉCROCHAGE SCOLAIRE
En 2010-2011, 15 % des élèves du secondaire ont décroché. Cependant, ces dernières années,
notamment depuis 2007-2008, on constate une amélioration de la situation, en particulier chez
les garçons. Également, depuis 1996, on note qu’environ trois jeunes de 15-24 ans sur dix ne
fréquentent pas l’école. Que ce soit pour le décrochage ou la fréquentation scolaire, la région se
démarque toujours favorablement de l’ensemble du Québec. Le décrochage au secondaire ainsi
que la non-fréquentation de l’école des 15-24 ans sont des réalités plus souvent observées chez
les garçons.
93. CRIMES VIOLENTS ET VIOLENCE CONJUGALE
La criminalité rapportée aux corps policiers de la région et comportant de la violence a connu une
hausse soudaine entre 2005 et 2006, pour rejoindre le niveau de l’ensemble du Québec qui lui,
est demeuré à peu près le même depuis 2000. Jusque-là, la région avait des taux nettement
inférieurs. On note cependant de 2007 à 2011 une légère baisse contrairement au Québec qui
est resté stable. En 2011, on dénombre 6 127 crimes violents dans la région. Dans la moitié des
cas, ce sont des voies de fait, tandis que les menaces comptent pour le cinquième des
infractions.
On note aussi dans la région un accroissement des crimes pour violence conjugale de 2004 à
2009, mais sans toutefois atteindre les niveaux du Québec dont la situation a peu changé. Cette
progression s’est cependant arrêtée depuis. En 2011, c’est un peu plus de 1 000 crimes de cette
nature qui ont été déclarés aux forces policières régionales. Les voies de fait constituent près des
deux tiers de ces cas.
Les infractions contre la personne sont, selon le Programme de déclaration uniforme de la
criminalité, des crimes qui comportent l’usage de la violence envers une personne ou la menace
d’en faire usage.
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