652 JEAN-PIERRE SERRE
comme on 6crit Ha(FK) additivement, on a (xy)= (x)+(y) si x, y ~ K*;
(ii) H2(FK) s'identifie h Br2(K), noyau de la multiplication par 2 dans le
groupe de Brauer Br(K)= H2(FK, K*).
Si (ax) ..... (am) appartiennent h H~(FK), on note (a0...(am) leur cup-
produit dans Hm(FK). Lorsque m = 2, (al)(a2) coincide avec l'616ment (al, a2) de
Bra(K) = H2(FK) d6fini par l'alg~bre de quaternions {i 2 = a~, j2 = a2, ij = -ji}. On
a (aO(a2)= 0 si et seulement si la forme Z z- a~X 2- a2Y 2 repr4sente 0.
1.2. Formes quadratiques ([4], [9], [11], [12], [18], [22])
Soit O = Q(X~ ..... X,) une forme quadratique non d6g4n6r6e de rang n sur
K. Soit m un entier t>0, et soit w,,(Q)~Hm(FK) la m-i~me classe de Stiefel-
Whitney de Q, au sens de [4]. Rappelons que, si Q~ aaX2+...+ a, X2,, avec
aie K*, on a
w,,(Q)= Y', (aO.-.(o., D.
il<-..<i ~
Si d=d(Q)~K*/K .2 est le discriminant de Q, on a wl(Q)=(d). Quant h
w2(Q) = Y.i<i (o,)(ai), c'est l'invariant de Witt (appel6 aussi "invariant de Hasse")
de la forme Q; il peut s'interpr6ter en termes d'alg~bres de Clifford, cf. [9], [18],
[22].
1.3. Extensions ~tales
Soit E une K-alg~bre commutative de rang fini n ~> 1. Nous supposerons que
E est ~tale au sens de Bourbaki A. V. 28, i.e. est produit d'extensions finies
s6parables de K; le cas le plus important pour la suite (et auquel on pourrait se
ramener si on le d4sirait) est celui oh E est un corps.
Soit 4 Fensemble des K-homomorphismes de E dans Ks. On a Card (4) = n.
Le groupe FK op~re de fa~on 6vidente sur 4, d'ofi un homomorphisme continu
e:Fr--~ ~, off ~ est le groupe des permutations de 4. En identifiant 4 h
[1, n], on transforme e en un homomorphisme continu
e :FK--*~.,
d6fini h conjugaison pr~s. D'apr~s la th6orie de Galois (Bourbaki, A. V.
73), E est d4termin4e h isomorphisme pros par e, et l'on peut se donner e
arbitrairement; dans le langage de [15], III, w l'alg6bre E se d6duit de l'alg6bre
d6ploy6e K '~= K • ... x K par torsion au moyen du 1-cocycle
e :irk --~. = Aut (K").