Sujet ES - SVT
Test du 21 mars 2015
Durée de l'épreuve : 45 minutes
PARTIE 1 (12 points)
REPRÉSENTATION VISUELLE
Document 1 : la DMLA.
La rétine, qui tapisse toute la partie postérieure de l'œil, reçoit la lumière et la transforme en influx nerveux grâce aux
photorécepteurs (les cônes et les bâtonnets) transmis au cerveau par le nerf optique.
La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge (DMLA) est une maladie liée à un vieillissement de la zone centrale de la rétine,
appelée macula, dédiée à la vision précise en particulier utile pour la lecture. En revanche, la rétine périphérique n’est pas
atteinte dans la DMLA, même à un stade tardif de la maladie, permettant une vision sur les côtés indispensable pour s’orienter
dans l’espace. La DMLA se manifeste par les symptômes suivants : baisse de l’acuité visuelle, vision déformée, apparition
d’une tache centrale.
La DMLA est fréquente dans les pays développés où elle est devenue la première cause de baisse sévère de la vision en
raison du vieillissement de la population. Si la DMLA survient à partir de 50 ans, la moyenne d’âge des patients se situe autour
de 80 ans. En France, on estime qu’un million de personnes sont atteintes par la maladie. Les formes les plus sévères avec
une baisse visuelle grave concernent environ 200 000 patients. D’après les estimations sur le vieillissement de la population,
ces chiffres devraient doubler d’ici 2020.
Source : d'après www.association-dmla.com/dmla.php
Livret d'information de la campagne nationale d'information et de dépistage de la DMLA.
Document 2 : distribution des photorécepteurs et de l'acuité visuelle dans la rétine de l'œil gauche.
Source : d'après le manuel scolaire Sciences 1ère ES-L Éditions Nathan 2011
Document 3 : l'implant rétinien
Avec les dispositifs actuels d’implants, la vision que recouvrent les patients est forcément partielle et grossière. Ils ne voient
qu'en noir et blanc, et distinguent surtout des formes et des couleurs très contrastées. Comme le capteur ne recouvre pas toute
la surface de la rétine, mais seulement une zone de 3 mm de côté, leur champ de vision est réduit à l'équivalent d'une pochette
de CD tenue à bout de bras.
Malgré ces limitations, ces premiers succès sont très encourageants pour ceux qui ont perdu la vue à la suite d'une rétinopathie
pigmentaire, une maladie dégénérative qui détruit les cellules de la rétine. Ainsi, deux patients anglais, aveugles depuis
plusieurs années, ont retrouvé une perception partielle de la vue grâce à l’implantation de rétines artificielles. Ces mêmes
implants devraient aussi être testés dans le futur sur des personnes souffrant de dégénérescence maculaire.
Sources : d'après www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/
et d'après le site du journal quotidien Le Figaro, mai 2012
www.lefigaro.fr/actualite
Auteur : Cyrille Vanlerberghe
Document 4 : évolution de la résolution de l'implant électronique
L’observation d’une image complexe (paysage ou visage) permet de comprendre immédiatement le premier challenge des
prothèses rétiniennes qui tient dans la nécessité d’augmenter le nombre de microélectrodes et donc leur densité.
Il faut compter 73 000 euros pour le modèle Argus II, deuxième génération du modèle Argus, créé en Californie en 2009. Pas à
la portée de toutes les bourses donc. En Europe, une soixantaine de patients en ont pour l’heure bénéficié.
De plus, il faut préciser que la pose de ce type d’implant nécessite un geste de chirurgie hautement spécialisé. L’intervention
dure plus de quatre heures et ne peut être réalisée que par des chirurgiens très expérimentés.
Sources : La lettre des neurosciences, automne-hiver 2012 n° 43
sur le site www.neurosciences.asso.fr
et Panorama n°103 Juin 2009
Magazine pour les professionnels de la vue
et www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/
COMMENTAIRE RÉDIGÉ :
Dans le cadre d’un concours scientifique ouvert aux lycéens, vous avez choisi de présenter un sujet sur l’utilisation des
nouvelles technologies dans le domaine de la vision.
Vous chercherez à convaincre le jury du concours de l’importance du développement de l’implant rétinien, dans le
cas de la DMLA, tout en étant conscient de ses limites.
Vous développerez votre argumentation en vous appuyant sur les documents et vos connaissances (qui
intègrent entre autres les connaissances acquises dans différents champs disciplinaires).
PARTIE 2 (8 points)
Masculin-Féminin
Depuis quelques mois madame et monsieur C ne parviennent pas à avoir un enfant. En surfant sur un blog madame C
découvre une méthode qui lui permet de prévoir la date d'ovulation et donc de connaitre sa période de fertilité. Cette méthode
repose sur l'utilisation de la courbe de températures.
Document 1.1 : courbe de températures théorique
La température corporelle au réveil varie selon la période du cycle menstruel :
• durant la phase pré-ovulatoire, elle varie légèrement en demeurant en dessous de 37°C.
• juste avant l'ovulation, elle chute jusqu'à la température la plus basse du cycle.
• pendant la durée de la phase post-ovulatoire, elle remonte puis se stabilise en « plateau thermique » au-dessus de 37°C.
• en absence de fécondation, la température redescend en dessous de 37°C, un peu avant les règles. En cas de grossesse, le
plateau thermique se maintient.
Ce « plateau thermique » qui suit l'ovulation et se maintient pendant la grossesse est lié à l'augmentation de la concentration en
progestérone dans l'organisme de la femme.
Document 1.2 : courbe de températures de madame C
Pour réaliser ses courbes de températures, madame C prend soin de suivre les conditions de validité de la méthode :
- Elle prend sa température allongée, au réveil, avant toute autre activité ;
- Elle la prend régulièrement, tous les jours à la même heure ;
- Elle utilise toujours le même thermomètre ;
- Elle réalise cette courbe sur plusieurs cycles de suite, afin de vérifier sa régularité,
- Elle est attentive à toute maladie (une infection bactérienne ou virale) qui pourrait être responsable d'une fièvre.
Malgré l'utilisation de la courbe de température madame et monsieur C ne parviennent toujours pas à avoir un enfant La
pharmacienne de madame C lui propose d'utiliser un test d'ovulation pour repérer la période la plus fertile de son cycle.
Le principe du test d'ovulation consiste à mesurer dans l'urine la concentration de l'hormone hypophysaire lutéinisante LH qui
est présente dans les urines dès le premier jour du cycle,
La pharmacienne lui indique également que la durée de vie des spermatozoïdes est de deux à cinq jours dans les voies
génitales et celle de l'ovocyte de vingt-quatre heures après l’ovulation.
Document 2 : dosage des hormones hypophysaires et évolution de la température au cours d'un cycle
menstruel
Document 3 : résultats possibles avec les bandelettes du test
Les tests d'ovulation sont en vente dans les pharmacies. Le plus
souvent, le kit comprend le matériel nécessaire pour 7 dosages. Leur
fiabilité est de 90 %, à condition de respecter scrupuleusement le
mode d'emploi du fabricant.
Les tests d'ovulation se font sur 7 jours (à raison d'un test par jour).
On essaie de les faire commencer 4 jours avant la date présumée
d'ovulation qui varie suivant la longueur de cycles.
Il faut mettre en contact les bandelettes avec l'urine, attendre
quelques minutes avant de lire le résultat.
Le test est positif si deux traits apparaissent sur le bâtonnet test, il est
négatif s'il n'apparaît qu'un trait Il est recommandé de ne pas trop
boire avant d'utiliser un test d'ovulation afin d'éviter de diluer
l'hormone LH dans l'urine.
Un test positif, annonce une ovulation dans les 12 à 36 heures.
QUESTION 1 :
Si on admet que beaucoup de femmes ont des cycles de durée variable, expliquer pourquoi
l'utilisation par madame C de sa courbe de températures peut lui permettre d'utiliser au mieux son test
d'ovulation.
Après s'être intéressé au cas de monsieur et madame C., on élargit l'étude à d'autres hormones impliquées dans la maîtrise de
la procréation.
QUESTION 2 : La progestérone est une hormone ovarienne présente dans le sang : (indiquez la réponse sur la copie)
a - à très forte concentration tout au long du cycle
b - à très faible concentration tout au long du cycle
c - forte concentration en phase pré-ovulatoire
d - à forte concentration en phase post-ovulatoire
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