Goldman Sachs a proposé une baisse générale des salaires de 30 % en France Une interview du Huffington Post fait le bad buzz. Un économiste de la banque américaine Goldman Sachs y est interrogé sur la crise financière, la zone euro et la situation en France. Sa « solution miracle » pour redresser l’économie française ? Abaisser tous les salaires d’un tiers. De passage à Paris pour faire le bilan de l’année passée et de celles à venir, les économistes de Goldman Sachs sont venus distiller leurs prévisions pour 2013. C’est Huw Pill, le « Monsieur Europe » de ses économistes, qui répond aux questions du HuffPost et balaye tous les sujets majeurs. Situation de la zone euro, la Grèce, la France, mais aussi la cabale lancée par The Economist à l’encontre du gouvernement… Voici l’avis de la plus prestigieuse -et plus sulfureuse- banque d’investissement du monde. Qu’attendre de l’année 2013 en Europe ? Nous sommes assez optimistes en ce qui concerne la situation économique globale, notamment pour la seconde partie de l’année. Nous sommes également optimistes pour les marchés financiers, qui ont pris une bonne direction depuis la fin de l’année dernière. Les moteurs de croissance que sont la EtatsUnis et la Chine ont retrouvé les niveaux qu’ils tutoyaient avant la crise. Et pour la zone euro en particulier ? Elle devrait connaître une contraction moins importante qu’en 2012. Il faudra toutefois attendre au moins 2016 pour retrouver une croissance modeste, selon nos estimations. La zone euro a surtout besoin de réduire sa dette publique. Distingue-t-on une porte de sortie ? A partir de 2015, les bénéfices des plans d’économies réalisés commenceront à porter leurs fruits. L’Europe va s’en sortir doucement, mais sûrement. Sa lenteur lui permet de s’adapter à la situation économique globale. Qu’en est-il de la situation de la Grèce ? C’est le pays qui compte les plus gros déséquilibres. Athènes est loin d’être sortie d’affaire, mais c’est le pays qui a connu les plus gros ajustements de toute la zone euro. D’autres mesures sont encore à prendre, mais la stabilisation est proche. La Grèce a toujours besoin de l’aide de l’Europe, mais aussi de temps. Ca ne sera pas facile, ni rapide. Comment Goldman Sachs voit l’économie française ? Si on la compare à la Grèce, la France a tout pour elle. Mieux placée géographiquement, plus importante économiquement… Mais elle ne pourrait pas compter sur un programme d’aide européen comme pour la Grèce. Du coup, la France doit pratiquer des ajustements d’elle-même. C’est quoi le problème, donc ? La France a un problème chronique, qui dure depuis de nombreuses années. Notamment un manque de compétitivité et des déséquilibres dans ses comptes. Selon moi, le principal défaut est incarné par un secteur public bien trop important. Cela a pour conséquence de retourner l’économie sur elle-même, c’est pour ça que la France ne produit pas assez de biens exportables. Une recette miracle pour François Hollande ? Il faudrait déplacer l’emprise de l’Etat vers le secteur privé. Ensuite, il faudrait s’appuyer sur une baisse des salaires générale, afin de regagner de la compétitivité. On estime que la France devrait réduire sa moyenne salariale d’environ un tiers, ce qui est politiquement impossible à imposer… « J’ai détesté l’enquête de The Economist« Que pensez-vous de la couverture de The Economist, illustrant la situation économique de la France avec une bombe à retardement? Parler d’un article en particulier est assez dangereux, mais je crois que je l’ai détesté, il m’a inquiété. The Economist a critiqué la faible compétitivité et l’emprise de l’Etat, ce qui pourrait à terme menacer l’Europe. Je suis d’accord avec l’analyse, mais au contraire de ce journal, je suis persuadé que la France peut se réformer. La France n’est pas la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Italie ou l’Espagne. Elle continue d’emprunter à des taux très bas sur les marchés, qui ont confiance en elle. Êtes-vous confiant pour elle ? Je pense que la France aura entrepris ces changements d’ici trois à cinq ans. Elle devrait donc prendre la bonne direction, qui rendra la zone euro plus puissante et plus résistante. La vraie question est plutôt de savoir si le pays va saisir l’opportunité qui se présente à lui, notamment grâce à ses faibles taux d’emprunt sur les marchés… Source : Huffington Post 10 prédictions économiques scandaleuses pour 2014 Comme d’habitude la banque danoise Saxo Bank a publié une liste de 10 prédictions « scandaleuses » pour l’année à venir. Il s’agit d’un soi-disant «Black Swan exercice », inspiré par les cygnes noirs, ces évènements extrêmes qui surprennent et ont un impact majeur, puis sont rationalisés par des explications a posteriori, et qui ont été théorisés par Nassim Taleb, l’écrivain expert en épistémologie des probabilités et des mathématiques financières. L’année dernière, Saxo avait prédit une correction de l’or à 1200 dollars l’once qui s’est concrétisée en 2013. Voici les 10 prédictions « scandaleuses » pour 2014: 1. L’UE va appliquer une taxe sur la richesse annonciatrice d’un retour d’une économie de type soviétique La déflation et la mollesse de la croissance vont susciter la panique des dirigeants européens, ce qui conduira la Commission Européenne à réfléchir à la création d’une taxation pour les agents qui disposent d’une épargne supérieure à 100.000 euros ou dollars. Cette nouvelle taxe sera introduite au nom de la réduction des inégalités et à la mise à contribution « plus juste » des plus riches. Beaucoup de travaux de recherche pointent vers une taxe sur la richesse de 5 à 10% pour créer un fonds « tampon pour la crise », qui pourrait être utilisé pour porter secours aux banques, aux gouvernements, ou à d’autres instances mises en difficulté par la crise. Ce sera la dernière étape vers la création d’un Etat totalitaire européenne et la plus forte régression des droits de la propriété individuels. 2. Les groupes anti-UE obtiennent la majorité au parlement Après les élections du Parlement européen en mai, un groupe paneuropéen anti-UE deviendra le plus grand groupe politique au parlement européen. Le nouveau Parlement européen élira un président anti-européen et les chefs d’État et de gouvernements ne parviendront pas à choisir un nouveau président pour la Commission européenne, ce qui plongera l’Europe dans un bourbier politique et économique. 3. Les « Fat Five » de la technologie se réveillent avec une épouvantable gueule de bois en 2014 Les actions des firmes américaines du secteur de l’informatique se négocient environ 15% en dessous de leur évaluation dans l’indice S & P 500, mais un petit groupe d’entre elles s’échangent à un cours 700% supérieur à leur valeur de marché. Ce sont les 5 «Fat Five » : Amazon, Netflix, Twitter, Pandora Media et Yelp. La valorisation de leur cours est biaisée parce qu’elles ont été valorisées au regard de la forte croissance qu’elles ont enregistrée au lendemain de la crise financière. Saxo Bank prédit que cette bulle pourrait éclater en 2014, et ces titres perdre 50% de leur valeur. 4. La Banque centrale japonaise pourrait annuler la dette nationale après la chute de l’USD/JPY en dessous de 80 yen En 2014, la reprise mondiale s’épuisera, ce qui fera chuter la valorisation des actifs risqués et forcera les investisseurs à se tourner vers le yen, ce qui aura pour conséquence d’abaisser la parité du dollar contre le yen en dessous de 80. En désespoir de cause, la Banque du Japon supprimera tous les titres de créances du gouvernement pour juguler la trappe de la déflation que connait le pays depuis 2 décennies. 15% de l’endettement public pourraient disparaître de cette manière. Comme cela n’a jamais été tenté nulle part, cette manœuvre sera comme un voyage en territoire inconnu avec des effets secondaires potentiellement désastreux. 5. La déflation aux États-Unis: bientôt dans votre ville Bien que les indicateurs suggèrent que l’économie américaine se porte mieux, le marché immobilier reste fragile et les salaires n’augmentent pas en dépit d’une meilleure situation du marché de l’emploi. En janvier, le Congrès ne manquera probablement pas de jouer l’acte II de son show « comment perturber l’économie américaine », et l’investissement, l’emploi et la confiance des consommateurs devraient encore en pâtir. Tout ceci est susceptible de pousser l’inflation à la baisse et la déflation pourrait devenir une priorité pour le Federal Open Market Committee (FOMC), l’organe de la Fed chargé de l’élaboration de la politique monétaire américaine. 6. L’assouplissement quantitatif mise tout sur ??les prêts hypothécaires Aux États-Unis, le quantitative easing a fait baisser les charges d’intérêt et augmenter le cours des actifs à risque de façon spectaculaire, ce qui donne l’impression trompeuse que l’économie s’améliore. De grands problèmes demeurent non résolus, en particulier la poursuite du désendettement du secteur privé, le marché immobilier qui plonge dès que les taux d’intérêt remontent, le déclin continu des dépenses du secteur public et la faiblesse de la création d’emplois du secteur privé. Le FOMC pourrait donc se concentrer sur les prêts hypothécaires en 2014, en modifiant son programme pour faire du QE3 un programme consacré à 100% à l’achat d’obligations hypothécaires. Le quantative easing, qui atteint déjà 85 milliards de dollars mensuels, pourrait grimper à 100 milliards de dollars mensuels. 7. le cours du baril de Brent tombera à 80 dollars en l’absence de réaction des producteurs Le monde est inondé de pétrole en raison de la production accrue provenant de sources non conventionnelles et l’augmentation de la production en Arabie Saoudite. Pour la première fois depuis des années, les hedge funds pourraient « shorter » le baril de pétrole brut Brent pour ramener son cours à 80 dollars. Après quelques hésitations, la Russie, les producteurs de l’OPEP, et les Etats-Unis qui ont besoin d’un cours élevé pour garantir la rentabilité des gisements de gaz de schiste, parviendront à se mettre d’accord pour réduire la production, ce qui fera repartir le cours du pétrole à la hausse. 8. Allemagne en récession La performance durable et exceptionnelle en Allemagne se terminera en 2014, contrairement à la prévision de croissance de l’ordre de 1,7% qui avait été faite. Après des années de parcimonie excessive de l’Allemagne, les États-Unis finiront par tourner le dos à la plus grande économie de la zone euro. Il est également très probable que les autres grandes économies mettent au point un plan coordonné pour réduire lcommes excédents commerciaux du pays. La chute des prix de l’énergie aux États-Unis va inciter les entreprises allemandes à délocaliser leur production à l’Ouest. L’Allemagne va également pâtir d’une baisse de sa compétitivité en raison des augmentations de salaires et les autres mesures qui pourraient être exigées par le SPD, le nouveau partenaire de la coalition au pouvoir, pour améliorer le bien-être des classes inférieures et moyennes, et l’émergence de la Chine qui se concentrera davantage sur sa consommation intérieure à la suite de la récente troisième session plénière. Ce faisceaux de menaces pourrait déboucher sur une baisse de l’activité économique. 9. Le CAC 40 s’écroule de 40% en raison du malaise français La bulle générée par le quantitative easing américain sur les marchés actions continuera de se propager en 2014, mais ces derniers pourraient subir une forte correction lorsqu’il deviendra évident que le seul moteur de cette hausse est la folie. Pendant ce temps, en France, le malaise s’aggrave en raison de l’incapacité du gouvernement Hollande à apporter une réponse au manque de compétitivité du pays ou une reprise de la croissance économique. Les prix de l’immobilier, qui n’ont pas vraiment été corrigés après la crise, feront un plongeon spectaculaire, provoquant une baisse de la consommation et de la confiance. Après le départ d’un grand nombre d’investisseurs, l’indice CAC 40 chutera de plus de 40% par rapport à son plus haut niveau de 2013 à la fin de l’année. 10. Les devises des « Fragile Five » perdent 25% contre le dollar La réduction prévue de l’assouplissement quantitatif aux États-Unis mènera à une hausse des taux d’intérêt et une augmentation des coûts marginaux du capital. En conséquence, les pays avec des déficits de comptes courants de plus en plus importants vont se retrouver exposés à la baisse de l’appétit pour le risque des investissements du monde, ce qui provoquera une baisse de la parité de leur devise, en particulier contre le dollar américain. Cinq pays sont particulièrement concernés: le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud, l’Indonésie et la Turquie. http://www.express.be/business/fr/economy/lue-instituera-une-t axe-sur-la-richesse-de-type-sovietique-et-9-autres- predictions-pour-2014/200025.htm Achetez de l’or et des maisons car les banques vont bientôt exploser L’œil du cyclone, c’est cet endroit bien connu dans la tourmente, un endroit de calme plat, un endroit où tout semble aller pour le mieux et en réalité… ce n’est qu’un moment, qu’une pause dans le passage du cyclone. La situation économique que nous vivons correspond en tout point à la définition de l’œil du cyclone. Encore une fois, rien n’a changé depuis 2007, début de la crise dite des subprimes. Beaucoup d’agitation, beaucoup de plans de relance, beaucoup d’argent dépensé, un nombre incalculable de sommets et de réunions de la dernière chance, des moyens colossaux mis en œuvre mais au bout du compte, rien ou presque n’a changé. Alors ce soir, en ce jour de baisse de l’or relativement importante, je tenais à partager avec vous ma conviction la plus profonde sur la situation économique. Vous dire que vraisemblablement ce mouvement baissier va nous conduire sur le seuil des 1 000 dollars l’once, et que nous allons pouvoir nous renforcer à bon compte sur le métal jaune, car encore une fois, rien n’a changé. Avant de vous faire un petit exercice de prospective, je voulais partager avec vous une information chiffrée vraiment importante car tout le reste en découle logiquement. Un accord merveilleux sur l’union bancaire Avant de vous donner cette information chiffrée, petit retour sur l’événement insignifiant d’hier concernant l’accord sur l’union bancaire en Europe, obtenu de longue lutte et d’arrachée ! Un accord qui nous est vendu avec moult tambours et trompettes ! Un véritable concert de louanges où des mamamouchis incompétents et corrompus s’autocongratulent sous le regard bienveillant d’une presse complice relayant le message divin d’espoir sur la solidité des banques. Alors retenez ceci. D’ici 10 ans (n’oubliez pas que le temps en Europe est une notion très spécifique permettant de bien saisir le principe de relativité cher à Einstein), nous aurons un fonds de garanti doté de 55 milliards d’euros… dans 10 ans ! 55 milliards seulement et pour l’Europe entière. Autant dire rien ! Maintenant, je reviens sur cet article du Monde dont je voulais vous parler avec les chiffres qu’il dévoile et qui sont parfaitement vrais. Ils sont vrais et terrifiants. Jugez plutôt. Les produits dérivés dépassent leur niveau d’avant-crise « L’étude publiée mardi 17 décembre par le cabinet d’analyse financière indépendante AlphaValue, intitulée « Quelles banques sont des Fukushima en puissance ? », montre que ce n’est pas près de changer. Celle-ci révèle en effet que la valeur notionnelle des dérivés (c’est-à-dire la valeur faciale qui apparaît sur les contrats de ces produits) dépasse désormais son niveau d’avant la crise des subprimes. Au premier semestre 2013, elle s’élevait en effet à 693 000 milliards de dollars, contre 684 000 milliards au premier semestre 2008, selon les chiffres que le cabinet a tirés des rapports de la Banque des règlements internationaux (BRI). L’équivalent de dix fois le PIB mondial, contre trois fois le PIB mondial il y a quinze ans. » « AlphaValue a également épluché les documents officiels des grandes banques européennes afin de déterminer quelles sont celles qui détiennent les montants notionnels de produits dérivés les plus élevés. » Et voici le classement que je vous conseille d’imprimer et de mettre sur votre table de chevet. Ainsi, lorsque vous douterez de votre stratégie patrimoniale, et certains parmi vous risquent de connaître de fortes périodes de doutes dans les prochaines semaines, regardez quelques minutes seulement cette petite feuille de papier. Regardez-là et rappelez-vous que c’est précisément pour cette raison, et quoi que l’on vous dise, quoi que vous entendiez, quelles que soient les analyses fumantes et fumeuses que l’on vous livre. 1/ 2/ 3/ 8/ 9/ Deutsche Bank : 55 600 milliards BNP Paribas : 48 300 milliards Barclays : 47 900 milliards La Société générale : 19 200 milliards Le Crédit agricole : 16 800 milliards Maintenant, effectuez par vous-même l’addition pour ces 3 banques françaises, puis comparez la somme totale… au PIB de la France qui est globalement de 2 000 milliards d’euros. Si une seule banque française explose, c’est toute la finance mondiale qui explose, et notre PIB de 2 000 milliards n’est que roupie de sansonnet ! Dès lors ce sera game over. La fin. The End. Terminé. Fini. Envolé, tout ! Plus d’épargne, plus de monnaie, plus d’échange, rien… Une véritable fin du monde économique. Le journal Le Monde fait remarquer très justement dans cet excellent article que « les régulateurs sont conscients du problème, et exigent notamment que les échanges de produits dérivés passent à l’avenir par des chambres de compensation – structures qui assurent le règlement-livraison des transactions et garantissent le respect des règles de transparence et de sécurité ». Sauf que là encore, la puissance du lobby bancaire, l’imbrication et la force des banques rendent tous les États dépendants des banquiers. « La main qui donne est au-dessus de celle qui reçoit. » Et c’est une évidence. Là encore, il faudra au moins 10 ans avant de faire des avancées d’escargot et encore… D’ici là, le monde financier aura déjà explosé plusieurs fois. Rien que pour BNP Paribas, plus de 48 000 milliards de produits dérivés. Nous ne sommes pas dans la finance. Nous ne sommes pas dans les concepts économiques. Nous sommes dans de la pure folie humaine, et cette folie nous emportera tous, en annihilant au passage nos épargnes, nos patrimoines, nos fortunes. Le chien aboie, la caravane passe ! Laissez aboyer le chien, et que la caravane de l’or poursuive son chemin. Achetez, accumulez, vous pourrez passer à l’achat si l’or descend jusqu’à 1 150 dollars l’once. Soyez acheteur de tout ce que vous pouvez entre 1 150 et 1 000 dollars l’once. Idem pour l’argent métal. Faites une razzia, faitesvous plaisir pendant les fêtes et en janvier. Ce sont les soldes, profitez-en ! L’or et l’argent s’achètent. Cela ne se revend pas… éventuellement nos métaux peuvent être transmis à nos héritiers. Ils sont une assurance. Profitez de ce moment dans l’œil du cyclone pour affiner vos préparatifs Après tout, lorsque l’on voit cet article sur les pires prévisions économiques, (ici), on peut se poser quelques questions sur la capacité prédictives des « zexperts » et autres « zéconomistes », dont le rôle est plus de rassurer tout le monde en permanence que de cerner véritablement les risques. (À propos de prédictions économiques je vous réserve une petite surprise pour l’édition du 24 décembre qui, j’espère, vous plaira autant qu’elle vous amusera.) Bref, préparez-vous ! Encore et toujours. Inlassablement. 1/ Une maison de campagne. 2/ Un PEBC (plan épargne boîtes de conserve) avec tout plein de toutes les choses qui vous seront utiles en cas de problème. Le concept de PEBC est évidemment une métaphore pour désigner tout ce dont vous auriez besoin en cas d’arrêt des flux. C’est donc beaucoup plus large que de simple totem de boîtes de raviolis mais je pense que vous l’aviez tous compris ! 3/ De l’or pour stocker de la valeur. De l’argent comme monnaie d’échange. D’ailleurs, vous avez encore la possibilité de commander votre kit de survie en argent métal en allant sur le site d’auCOFFRE. 4/ Pour ceux qui en ont les moyens, terres agricoles ou forêts. De façon générale, débancarisez au maximum (Vera carte pour les dépenses quotidiennes avec 100 % d’or physique derrière votre carte bleue…), achetez le maximum d’actifs tangibles, pensez pour ceux qui ont beaucoup d’épargne ou des schémas complexes type crédits in fine avec contrat d’assurance vie nanti à sortir très vite des montages car vous allez boire le bouillon en perdant votre épargne d’un côté et en devant votre crédit de l’autre ! Soyez dans le réel. Pas dans le virtuel. Lorsqu’une banque, fut-elle française et fut-elle la BNP, est engagée à hauteur de 48 000 milliards de produits dérivés (montant notionnel), la messe est dite. En face, la BNP dispose de moins de 100 milliards d’euros de fonds propres. C’est l’ensemble du système financier mondial qui est en faillite virtuelle. N’imaginez pas que l’on puisse trouver 700 000 milliards de dollars. N’imaginez pas que les banques centrales puissent imprimer de tels montants sans déclencher une hyperinflation d’ampleur biblique. N’imaginez pas qu’à la fin du film le super-héros d’Hollywood sauvera le monde de la destruction. Alors saluez la baisse de l’or comme elle se doit ! L’or baisse, c’est une excellente nouvelle car nous allons pouvoir en acheter encore plus. Remerciez chaque jour les bullion banks pour leur manipulation sur les cours, car si cela effraie les mains faibles, les spéculateurs, et ceux qui veulent gagner simplement de l’argent sur les métaux, alors cela est très bon pour nous. En baissant les prix, les acheteurs de long terme que nous sommes, les « goldeux » historiques comme nous, ceux qui souhaitent simplement se préparer, ceux que je nomme les prévoyants, se fichent pas mal du cours de l’or ou de celui de la boîte de raviolis. Car lorsque que nous regardons ce qu’il se passera, lorsque nous quitterons l’œil du cyclone, nous savons que nous aurons besoin de survivre à un cataclysme économique. Peut-être arrivera-t-il en 2014, ou pas… peu importe. Lorsqu’une seule banque française détient pour plus de 48 000 milliards de produits dérivés, vous devez avoir la certitude que vous n’êtes pas à la fin de la crise… mais dans l’œil du cyclone, et ce calme peut être trompeur.Ne vous méprenez pas. Restez à l’écoute. À demain… si vous le voulez bien ! http://www.economiematin.fr/les-experts/item/7828-crise-econom ique-2014-explosion-finance-or#disqus_thread La Cour européenne des droits de l’homme statue que l’on peut contester tous les génocides sauf… celui de la Shoah ! Poursuivre en justice une personne et la condamner parce qu’elle a nié le génocide arménien de 1915 est une atteinte à la liberté d’expression, a tranché mardi la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), donnant raison à un Turc condamné en Suisse. « Le libre exercice du droit de débattre ouvertement de questions sensibles et susceptibles de déplaire est l’un des aspects fondamentaux de la liberté d’expression », ont rappelé les juges de Strasbourg, qui en conséquence ont condamné Berne pour avoir violé la liberté d’expression du requérant. Cet arrêt n’est pas définitif. Les autorités helvétiques ont trois mois pour le contester en demandant un nouvel examen de cette affaire, ce que la CEDH n’est toutefois pas tenue de leur accorder. La Cour avait été saisie par le président du Parti des travailleurs turcs, Dogu Perinçek, une petite formation de gauche. L’intéressé avait été condamné à une amende par la justice suisse, en 2007, pour avoir, « animé par des mobiles racistes, nié le génocide arménien à trois reprises, lors de conférences tenues en Suisse en 2005?. Dogu Perinçek avait qualifié le génocide arménien de « mensonge international » et avait nié, à propos des massacres et déportations ayant entraîné la mort de centaines de milliers d’Arméniens en 1915, la volonté génocidaire de l’Empire ottoman. Un tribunal de Lausanne avait considéré que les déclarations de Dogu Perinçek n’étaient pas motivées par la volonté de susciter un débat historique. De leur côté, les juges européens ont souligné mardi qu’il ne leur appartenait pas de se prononcer sur la réalité des massacres subis par les Arméniens en 1915, ni sur l’opportunité de qualifier ces faits de « génocide ». Ils ont cependant observé que l’emploi du terme « génocide » pour évoquer ces événements ne faisait pas consensus. En outre le requérant, « qui n’a jamais contesté les massacres et les déportations pendant les années en cause », « n’a pas exprimé de mépris à l’égard des victimes », ont-ils noté. Dès lors, M. Perinçek « n’a pas usurpé son droit de débattre ouvertement des questions, même sensibles et susceptibles de déplaire », ont estimé les juges européens. La Cour précise par ailleurs qu’il faut « distinguer clairement cette affaire de celles qui portent sur la négation des crimes de l’Holocauste » commis par le régime nazi, « des faits historiques, parfois très concrets, comme l’existence des chambres à gaz », et qui par ailleurs « avaient été jugés clairement établis par une juridiction internationale ». Source : 7sur7.be Historique ! 10 organisations politiques issues de 7 pays européens s’associent pour sortir de l’euro et de l’UE La réunion d’Athènes, organisée par l’EPAM les 30 novembre et 1er décembre 2013, a rassemblé des centaines de participants et les représentants de 10 mouvements ou organisations politiques émanant de 7 pays d’Europe. Cette grande rencontre a permis la création d’une coordination internationale de tous les mouvements politiques démocratiques en Europe, qui dénoncent les oppositions de complaisance et tous les extrémismes, et qui veulent sortir sereinement et immédiatement de l’UE et de l’euro par application de l’article 50 du TUE. Bien entendu, les grands médias grecs – comme les grands médias des autres pays d’Europe contactés – gardent un silence absolu sur cette rencontre historique. Car cette coordination internationale de mouvements anti-UE, fondés sur le strict respect du droit et de la démocratie, déjoue les plans de l’oligarchie euro-atlantiste. Tout a en effet été organisé – depuis des décennies et dans la plupart des pays de l’UE – pour médiatiser à outrance des partis d’extrême-droite afin de terroriser l’écrasante majorité des électeurs en leur faisant croire que sortir de l’UE et de l’euro seraient des idées extrémistes. Et, partant, pour empêcher tout débat rationnel et serein. L’une des plus grandes vertus du communiqué commun de la réunion d’Athènes est de prouver à la face du monde que cette manipulation infâme est désormais démasquée. Entre les oppositions de complaisance des « alter-européistes » qui participent par leurs alliances à la comédie du clivage droite-gauche d’un côté, et les partis extrémistes qui ne sont médiatisés que pour servir de repoussoirs de l’autre côté, la réunion d’Athènes vient de prouver qu’il existe une véritable voie de sortie, qui représente un formidable espoir pour les peuples d’Europe. Puisque les médias ne font pas leur travail, nous devons, comme sous l’Occupation, le faire à leur place. Nous venons de mettre en ligne sur notre site un nouveau tract recto-verso, qui présente le Communiqué de presse commun de la réunion d’Athènes, dans sa version en français, et le commentaire que j’en ai fait hier. Nous demandons à toutes et à tous, adhérents et sympathisants de l’UPR, de rediffuser au maximum ce document à tout leur entourage familial, amical ou professionnel. Il suffit pour cela : – soit de rediffuser par courrier dessous ; – soit d’ouvrir le lien ci-dessous, et de l’imprimer recto-verso en possible, puis de le remettre à vos de travail. électronique le lien cide télécharger le document autant d’exemplaires que parents, amis et collègues Le lien est : http://www.upr.fr/wp-content/uploads/2013/12/communique-EPAM -2013-V2.pdf Ne vous reposez pas sur autrui. Agissez dés maintenant. Il appartient à chacun d’entre nous de diffuser le plus possible cette information. La loi du silence imposée par les médias aux ordres ne doit pas gagner et elle ne gagnera pas. Source: upr.fr via informaction.info