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III - LES PISTES DE REPONSES :
PREMIERE PARTIE : Une description minutieuse
1. Le texte s’offre comme l’exposé des souvenirs du narrateur , comme l’indique l’usage de l’imparfait de
description, tout au long de l’extrait. Par ailleurs, le verbe « être », verbe de la description par excellence, est très
présent : « Mme Tim était », « c’était », « elle était vêtue »…
2. La description tient sa cohésion du personnage de Mme Tim. De manière révélatrice, elle est nommée 5 fois
(« Mme Tim ») et désignée à de multiples reprises dans le dernier paragraphe par le pronom « elle ». Le texte, à
l’image de la vie au château, s’organise selon elle, comme le montrent l’image du « tambour-major » et l’expression
« autour d’elle » (l.24-25). Le narrateur livre des précisions vestimentaires (champ lexical de l’habillage :
« corsage », « robe de bure », « jabots de linon »). Il connaît parfaitement les habitudes du château, comme le
suggèrent les indications temporelles « à chaque instant » (l.3) et « toujours » (l.7) et les noms au pluriel figurant en
énumération (l.9-10) « des goûters », « des promenades »…
Le narrateur livre aussi des précisions dont le caractère d’information supplémentaire est révélé par l’usage des
parenthèses : l.15 pour des indications topographiques / l.29 pour une précision généalogique.
Transition :
Les précisions sont diverses concernant la vie à Saint-Baudille (Mme Tim, les habitudes, les lieux…) mais elles
convergent néanmoins pour dresser la description d’une vie sous le signe de l’aisance.
DEUXIEME PARTIE : Une vie sous le signe de l’aisance
1. La vie au château est marquée par l’abondance de serviteurs, ce que montrent l’expression hyperbolique « des
cargaisons de nourrices », ainsi que l’antithèse à la ligne 6 entre « à elle-seule » et le numéral « six ». A la fin de
l’extrait, Mme Tim apparaît escortée par deux serviteurs. Toute la description de la vie au château est d’ailleurs
marquée par l’abondance.
2. Abondance des enfants : métaphore du vin : « cuve d’enfants », « grappe », « giclaient » pour des naissances
aussi régulières que des récoltes (Cf. « Mme Tim était abondamment grand-mère »).
3. Abondance des plaisirs avec le champ lexical des loisirs : « promenades », « jeux », « chasse au lièvre »,
« amusements », « fêtes ». Abondance des mets : « goûters », « en-cas », « gâteaux », « sirop », « pâtisserie »…
Transition :
Cette description d’un monde marqué par l’opulence explique que, derrière l’apparente objectivité du narrateur, pointe un
regard curieux et envieux.
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corrigé bac 2013
Examen : Bac 1ère ES, S
Epreuve : Français
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