Investissement de 35 millions de dollars du Fonds de solidarité dans

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Des solutions concrètes pour améliorer les régimes de retraite
et prévenir la pauvreté des futurs retraités
Colloque sur l’avenir des régimes de retraite
Montréal, le 16 février 2011 - À l’Ex-Centris, rue Saint-Laurent à Montréal, avait lieu ce matin un
colloque sur l’avenir des régimes de retraite au Québec, organisé conjointement par l’Institut du
nouveau monde et le Fonds de solidarité FTQ. Tout en rappelant les défis démographiques et
économiques auxquels le Québec est confronté et à quel point il est important d’encourager les
Québécois à épargner en vue de leur retraite, les panelistes : Michel Arsenault, président de la FTQ,
Claude Lamoureux, ex-président et chef de la direction de Teachers, Pierre Plamondon, directeur de
l'évaluation, de la statistique et de la révision et actuaire en chef, Régie des rentes du Québec,
Michel St-Germain, partenaire et actuaire chez Mercer et Yvon Bolduc, président-directeur général
du Fonds de solidarité FTQ ont proposé des solutions concrètes pour contrer le phénomène de la
pauvreté des retraités au Québec qui risque de s’accentuer si rien n’est fait.
Le panel qui était animé par Michel Venne, directeur général de l’Institut du Nouveau Monde, a
permis de nourrir une réflexion fondée sur des faits marquants du Québec d’aujourd’hui et de
demain, mais également d’ouvrir la voie à des solutions dont les gouvernements pourront tirer
profit.
Des constats inquiétants
Actuellement entre 30 % et 40 % des Québécois n’ont pas un revenu satisfaisant à la retraite et la
situation ne s’améliorera pas. Près de 50 000 PME employant un million de travailleurs n’offrent
pas de régime de retraite à leurs employés, ce qui sous-entend que 46 % des travailleurs québécois
ne sont pas couverts par un régime de retraite collectif. Le nombre de cotisants au Régime des
rentes du Québec par retraité va passer de 3 à 1,5 d’ici 2040, ce qui représente un fardeau majeur
pour les futures générations.
Les efforts doivent être collectifs
Devant ces faits, Michel Arsenault soutient que l’amélioration de la sécurité du revenu à la vieillesse
est un enjeu sociétal qui requiert la solidarité de l’ensemble de la société. En ce sens, la législation
doit obliger non seulement les travailleurs, mais également les entreprises à cotiser à la solution
retenue. D’emblée, M. Arsenault propose de bonifier la rente du Régime des rentes du Québec
(RRQ). « En haussant progressivement de 25 à 50 % le taux de remplacement assuré par la RRQ et
en augmentant de 47 200$ à 62 500$ le plafond de revenu couvert, les prochains retraités pourront
espérer un taux de remplacement du revenu à la retraite plus adéquat, tout en laissant de la place
aux épargnes personnelles sur une base complémentaire. Un travailleur à plus faible revenu verrait
sa cotisation passer de 4,5 % à 7,0 % de son salaire mais en contrepartie, à terme sa rente
augmenterait du double ». Dans le même ordre d’idées, il suggère de bonifier le Supplément de
revenu garanti (SRG).
L’équilibre du RRQ doit être rétabli
Le taux de remplacement combiné offert pas les régimes publics (RRQ et la pension de Sécurité de
la vieillesse) est de seulement 40 % pour le travailleur moyen, fait remarquer M. Plamondon. Il est
parmi les plus faibles des pays industrialisés. Une part importante est laissée aux régimes privés
(individuels ou collectifs) qui font pourtant face à divers problèmes : ils sont moins généreux et le
rendement est insuffisant sur l’épargne individuelle. Par ailleurs, le taux de cotisation actuel au RRQ
(9,9 % en combinant les cotisations versées par l’employeur et par l’employé) est insuffisant pour
atteindre l’équilibre (il devrait être de 11,02 %). Il est donc nécessaire de prendre des mesures pour
rétablir l’équilibre financier du RRQ.
Les solutions doivent être multiples
Pour Claude Lamoureux, les solutions doivent être multiples et toucher autant les régimes publics
que privés. Il est urgent de rétablir l’équilibre du RRQ, a-t-il insisté. Mais on devrait aussi ajuster à la
hausse l’âge de la pleine retraite. M. Lamoureux préconise des régimes privés gérés par des
professionnels et non pas laissés à la gestion individuelle et dans lesquels les employeurs
pourraient contribuer.
Situation différente selon les revenus des ménages
M. St-Germain a soutenu pour sa part que la solution n’est peut-être pas la même selon les revenus
des ménages. Ceux à revenus élevés n’ont pas besoin de l’aide de l’État. Dans la classe moyenne,
certains sont bien couverts par des régimes collectifs, d’autres pourraient avoir comme priorité
immédiate le remboursement de l’hypothèque et le bien-être des enfants. Il faut encourager le
secteur privé à offrir des produits d’épargne retraite à des frais concurrentiels assortis de conseils
objectifs. Et il faut continuer d’analyser l’option d’un régime volontaire.
Les fonds de travailleurs : une solution rentable pour les épargnants et les gouvernements
Faisant le point, M. Bolduc rappelle qu’à eux seuls, les régimes publics ne suffiront pas à offrir aux
Québécois une retraite confortable. Il s’est dit confiant que la complémentarité des solutions est
possible pour assurer un avenir meilleur aux futurs retraités et ainsi prévenir la pauvreté à cette
étape de la vie. Pour lui, les fonds de travailleurs, comme le Fonds de solidariFTQ, constituent
une solution gagnante, à la fois pour le travailleur et pour le gouvernement. « Je suis rassuré par la
forme que prend notre solution d’épargne puisque les sommes investies par nos actionnaires-
propriétaires sont accumulées en vue de la retraite. Les sommes peuvent être retirées seulement
dans certaines situations de vie comme lors de l’achat d’une première maison avec le Régime
d’accès à la propriété, le retour aux études, le démarrage d’une entreprise ou la perte importante
de revenus. De plus, le REER du Fonds constitue une source complémentaire au système de pension
des gouvernements. Leur coût fiscal lié aux 30 % de crédit d’impôt représente un investissement
pour eux car ils le récupèrent rapidement, en moyenne à l’intérieur de trois ans. Suivant cette
période, les crédits s’avèrent même payants pour les gouvernements1. » a conclu M. Bolduc.
À propos du Fonds de solidarité FTQ
Faire tourner l’économie d’ici, grâce au Fonds de solidarité FTQ. Avec un actif net de 7,7 milliards $
au 30 novembre 2010, ce fonds d’investissement en capital de développement fait appel à
l’épargne des Québécoises et des Québécois. Ses investissements, dans tous les secteurs de
l'économie, contribuent à la création et au maintien d’emplois dans les entreprises et favorisent le
développement du Québec. Le Fonds de solidarité FTQ est partenaire, directement ou par
l'intermédiaire de l'un des membres de son réseau, dans 2 052 entreprises. Il compte 577 511
actionnaires-propriétaires et participe, seul ou avec d'autres partenaires financiers, à la création, au
maintien et à la sauvegarde de 150 133 emplois. Pour en savoir plus, consultez le site
www.fondsftq.com.
1 « Portrait des investissements du Fonds de solidarité FTQ et analyse de leur impact économique », SECOR
and Regional Data Corporation, juin 2010.
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Renseignements : les numéros de téléphone ci-dessous sont à l'usage exclusif des journalistes et
des autres représentants des médias.
Sources : Josée Lagacé
Conseillère principale aux relations de presse et communications
Fonds de solidarité FTQ
Téléphone : 514 850-4835
Cellulaire : 514 707-5180
Courriel : jlagace@fondsftq.com
Michel Venne
Directeur général
Institut du nouveau Monde
Téléphone : 514 934-5999 poste 224
Cellulaire : 514 237-8032
Courriel : michel.venne@inm.qc.ca
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