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Ethique et Responsabilité / SVT & Philosophie
Hugo METZGER, Chloé METZINGER
, Emma MEZZAROBBA
TPE L’EVOLUTION DE LEXPERIMENTATION
SUR LE VIVANT
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Introduction
L’homme a toujours essayé de comprendre le fonctionnement de son organisme afin de
se soigner ou de prévenir les maladies qui le menacent. Depuis la Préhistoire, il s’est donc livré à
de multiples expériences, que ce soit sur des animaux ou sur ses semblables tout en respectant
le serment d’Hippocrate, mettant en avant l’intérêt primordial du patient. C’est pour cette raison
que depuis l’Antiquité et jusqu’au XVIIème siècle la philosophie et la médecine étaient exercées
par les mêmes personnes.
Ces expérimentations ont fortement évolué au fil des siècles.
Les problématiques de la moralité et de la réelle utilité de celles-ci provoquent
continuellement de nombreux débats. Les méthodes employées pour certaines d’entre elles sont
souvent contestées. Ce qui nous amène nous aussi à nous poser la question :
Est-ce que la pratique d’essais cliniques sur le vivant est justifiable au nom
du progrès de la science ?
Afin de répondre au mieux à cette interrogation nous prendrons pour support l’exemple
de la vaccination et notamment celle de Jenner qui marque un tournant décisif dans
l’expérimentation. Cette révolution scientifique a été si importante que Diderot et d’Alembert
l’ont citée dans leur encyclopédie à l’article « inoculation ».
« La science sans conscience n’est que
ruine
de
»
François
Rabelais
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Sommaire
I- L’expérimentation humaine et ses procédés à ses débuts
A. Edward Jenner : des méthodes empiriques
B. Louis Pasteur : des méthodes rationalistes
C. Intervention de philosophes
D. Le procès de Nuremberg : un tournant décisif
II- De nos jours, des procédés bien différents
A. Des connaissances accrues : l’immunologie
B. Les essais cliniques : des procédures très réglementées
C. De nouvelles lois bioéthiques
D. Les essais cliniques sur des populations défavorisées
III- Différentes perspectives d’avenir
A. L’apport des nouvelles technologies dans la recherche
clinique
B. Le génie génétique
C. Les adjuvants : une véritable polémique
D. Expérimenter sans animaux ?
E. L’interview du directeur d’Antidote Europe, André
MENACHE
Annexe
Bibliographie/Sitographie
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I-L’EXPÉRIMENTATION HUMAINE ET SES PROCÉDÉS
À SES DÉBUTS
Jadis presque toutes les maladies pouvaient être mortelles. Les épidémies n’étaient pas
rares, particulièrement au XVIIe siècle et XVIIIe siècle périodes les notions d’hygiène étaient
rudimentaires. Ces siècles ont connu les plus grandes épidémies de l’Histoire, notamment celle
de la variole, caractérisée par l’apparition de pustules sur le corps. Cette maladie touchait près
de 80% de la population et engendrait alors un taux de létali de 97%. La variole est donc
extrêmement ancienne, contagieuse et très souvent mortelle. Elle fit des ravages partout dans le
monde jusqu’au milieu du XXe siècle. A la fin du XVIIIe siècle elle provoquait en Europe la mort
de 400 000 personnes chaque année.
Personnes atteintes de variole
A-
EDWARD JENNER
EMPIRIQUES
Au XVIIIe siècle un médecin anglais du nom d’Edward Jenner constate que les fermiers
ayant déjà contracté le virus du
variole. Le cowpox
est une maladie bénigne
se manifeste
pendant quelques jours
vaches et donc
sur les mains des vachers
Il émet l'hypothèse que le pus des malades contient des éléments permettant de se
protéger de la variole.
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EDWARD JENNER
: DES MÉ
THODES
Son expérience :
Au XVIIIe siècle un médecin anglais du nom d’Edward Jenner constate que les fermiers
ayant déjà contracté le virus du
cowpox, également appe« vaccine »,
ne contractent jamais la
est une maladie bénigne
dont les symptômes sont les suivants
pendant quelques jours
, ainsi que le
développement de pustules sur le pis des
sur les mains des vachers
après avoir trait le bétail.
Il émet l'hypothèse que le pus des malades contient des éléments permettant de se
Dr Edward Jenner- E. Board
THODES
Au XVIIIe siècle un médecin anglais du nom d’Edward Jenner constate que les fermiers
ne contractent jamais la
dont les symptômes sont les suivants
: une fièvre qui
développement de pustules sur le pis des
Il émet l'hypothèse que le pus des malades contient des éléments permettant de se
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