Chr.Servais, V. Servais
24dossier
SBJLus a v LJs(@LBs B(- s(assBRartB(u GB-rs+(’- st Wu -G- s,B89(uGt. s
mé thodologique squ’ilspos entsonttelle squ’elle sobligen tàen vis agerle s
processus de commu nication endehors dumodèledelatran s mission,
e tàconcev oirlacommu nication ausein desint e ract ionsh u mains -
dauphinscommeétan tstru cturée parunmalen tend u. C’e st ce quenous
tente r onsde montre rdanslapremiè r epartie, àpartirde témoignages
de rencontre senchantées. Ile st en suiteint é r e ssan tde compar e rcette
stru ctureinte ract ionnelleav ec d’autre smodèle sde mécompréhen s ion :la
mésen tente(Rancière, 1995 )e tledifférend( L y otar d, 198 3)5 .Lesnotions
de mé s en ten teetde différend–tellequ’elle sonté tédé v eloppéese t
utilis éesparleursauteurs–engagen tàdé v eloppe rladis cussion dan s
de nouvellesdi r ect ions:lapolitiqueoùlepeuple(ausensplatoniciendu
terme)nepeut prendr elaparole,fautedepartagerl’idiomedudominant
(Rancière s,1995) ,d’unepart,l’impossibilitédedirelegénocide oud’en
transme ttresimplementl’expérience (Ly otard, 1983,Coquio,1999) ,
d’autrepart.Eneffe t,emalentend ue tledifférends onttrai té sparcesdeux
auteursenrapport a v ec laque stion dugénocide ;laraison enest que,
tout commelessituationsde communication inter -espèce, cessituations
demanden tuneappréhens ion différentedelar elation entrecode commu n
e tcommu nication.L ’anal ysedesituationsde communication inter -espèce
nous sert doncàmettreenévidence desstructuresde communication
qui,enfait,dépa ssen tlargemen tce cadr erestreint. Ennous référant
a ux que stionnemen ts p l us p hilos o p hique sde lacommu nication que
pro po s en tle snot ion sde mé s en ten t eetde différend, l ’ objectifest de
montre rqu elemalent endupo s ede factounequestionpolitique, parce
qu’il est enrapport a v ec l’hégémonieetlecontrôle.Sicessituations,
quoiquetrèsdifférente sparailleurs ,pe uventê trerapprochéessur leplan
de leur structureinteractionnelle, il e st en vis ageabledelesrapprocher
égalementsur leplande l’anal yseducontrôleetde lapathologiequi
enest issue.Dan sle sint e ractionsh u mains-dauphins ,le sten ta t iv e spour
contrôle r ,parlafor ce,lecomp ortemen tdesanima ux,apparai ssen t
commede sten tativ e sde s olution ( Watzla w icke tal,197 4 ) ,r e spons ables
de pathologiese tsourcesde violence.Dan slessituationshumaines
décrites,demêmequedanslesinteractionsquotidiennesqu’anal ysen t
lesthérapeutes ,de spathologie spr o viennentdurefus d’accepterlefai t
que, d’unecertainemaniè re, lacommu nication e st tou joursstructurée
parunmalen tendu. Ilnous s emblequece ttepe rspectiv eoffr ede spistes
mé thodologique sint é r e ssan te s;ellepe rme tégalemen tde s edé s engager
de laviolence symboliqueimplicitementpr é s entedan sle smodèle sde la
commu nication commetran s mission d’unme ssage.
5Ile st r emarquableque, lorsquelemalendend u,lediffér endoulamé s en t en t es ont
é v oqué sdan slalitté ra ture, le sanima ux nes ontjamai sbienloin.
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